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- This topic has 12 réponses, 8 participants, and was last updated Il y a 8 years, 8 months by oasis4ever.
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7 décembre 2015 à 21 h 08 min #4125PichelParticipant
Mail de ce jour de LENDOPOLIS concernant INOVIP:
« >Au mois de mai dernier, vous avez prêté via Lendopolis à l’entreprise INOVIP pour financer son projet d’ouverture d’une nouvelle boutique à Toulouse.</span>L’entreprise nous fait savoir aujourd’hui qu’elle ne pourra honorer sa prochaine échéance de prêt qui aurait dû vous être versée demain.En effet, son dirigeant nous a informés des difficultés suivantes :
>Après un bon premier semestre, les ventes de la société sur le point de vente de Bordeaux se sont considérablement réduites en septembre et octobre 2015. La tendance n’a donc pas été confirmée.
>L’ouverture d’un deuxième point de vente sur Toulouse n’a pas eu lieu dans le temps imparti car la société n’avait pas suffisamment verrouillé le point de vente identifié durant la collecte et n’est par la suite pas parvenue à en trouver un en adéquation avec ses moyens.
>Les recherches d’un investisseur en capital ont échoué jusque là malgré de nombreuses prospections directes et la mission confiée à un consultant.
Ces éléments nous laissent penser qu’elle rencontre une situation très difficile et qu’elle ne serait plus en mesure de faire face à ses obligations de remboursement.
Nous restons bien entendu en contact étroit avec le dirigeant afin de vous informer en temps réel de l’évolution de sa situation.
Nous allons mettre à jour votre tableau de bord dès le jour suivant l’échance afin de vous permettre d’identifier de manière distincte ce retard de paiement et d’en mesurer l’impact sur votre portefeuille.
Dans cette attente, toute l’équipe se tient à votre disposition pour répondre à vos questions. »- Ce sujet a été modifié le Il y a 8 years, 11 months par Pichel.
7 décembre 2015 à 23 h 20 min #4127BlackholeParticipantJ’étais très dubitatif sur ce projet, comme on peut le voir dans le sujet:
(et je n’avais finalement pas financé…)
La nouvelle boutique annoncée dans le projet n’a donc pas été ouverte, et il est à craindre que l’argent prêté ait été consommé simplement pour faire tourner la boutique de Bordeaux. Apparemment seule une recapitalisation permettrait de relancer l’affaire…
8 décembre 2015 à 13 h 00 min #4130nissartienParticipantRating de C au moment du financement et éléments financiers très défavorables. Ce genre de société me semble davantage destiné à du crowdequity qui permet de se libérer d’une libération de cash-flow à court terme.
10 décembre 2015 à 16 h 29 min #4145AnonymeInactifQuand on prête à 10,5%, il faut s’attendre à des nouveaux de casse élevés.
Tous sites de crowdlending confondus, ceux qui ont prêté aux projets avec un taux inférieur à 8 % n’ont eu aucun incident à ce jour. Le ratio CRD sur les prêts impayés /intérêts bruts est nul. Leur investissement est rentable.
En revanche ceux qui ont prêté à des projets à des taux supérieurs à 9% se mordent les doigts. Avec un ratio CRD prêts impayés/ intérêts bruts à…146 % !!!
En moyenne ce ratio est de 106 % à ce jour tous prêts confondus.
22 mars 2016 à 17 h 15 min #6219mricnetParticipantVoici un dossier qui pourrait faire monter mon nombre de défaut : HAUTES ALPES ONLY, financement de 25 000 euros sur 48 mois à 8% sur Lendopolis. Voici l’essentiel du message de la plate-forme :
«L’entreprise n’a pas pu honorer son échéance de remboursement qui aurait dû vous être versé ce matin. Nous avons immédiatement tenté de joindre le dirigeant M. Donnat, sans succès.
Nous avons néanmoins réussi à contacter ses proches. M. Donnat est parti en voyage d’affaire à Madagascar en janvier pour développer son activité de tisanes. Cependant, ils restent sans nouvelle de lui depuis.La situation est exceptionnelle dans la mesure où personne n’arrive à le joindre. Nous réitérons bien entendu nos essais et restons en contact avec toute personne susceptible de nous donner de ses nouvelles afin de vous informer en temps réel de l’évolution de la situation.»
Avec 25 000 euros de prêt seulement, j’ai du mal à imaginer qu’ils oit parti sous les cocotiers ! Ceci étant dit, sans nouvelles depuis janvier cela commence à être inquiétant. Voici un bel exemple du risque que l’on prend avec une affaire personnelle commerçant, plutôt qu’avec une boîte structurée comprenant plusieurs collaborateurs. En cas d’absence du dirigeant seul maitre de son affaire, celle-ci s’arrête…
Je pense que je vais faire évoluer ma matrice pour inclure ce critère.
22 mars 2016 à 19 h 34 min #6223samditParticipantEuh, difficile d’intégrer un potentiel exil dans ta matrice, non ? 🙂
Tous les chefs d’entreprises peuvent se barrer à tout moment, ce qui fait du crowdlending en plus des très nombreux facteurs, un investissement à haut risque.
Vraiment pas facile de s’y retrouver car la pondération devient à la limite du supportable.
22 mars 2016 à 23 h 55 min #6225mricnetParticipant@samdit il est tout à fait possible d’exclure les projets d’entreprises individuelles ou de les sous-pondérer. Cette information est immédiatement accessible depuis societe.com avec le RCS. C’est juste une colonne de plus à prévoir dans la liste excel des projets.
23 mars 2016 à 0 h 07 min #6228JacquouilleParticipantJe n’ai pas les stats d’aujourd’hui, mais il y a 15 ans lorsque j’exerçais, les formes juridiques de la moins risquée à la plus risquée :
– Les affaires personnelles (le dirigeant est responsable sur son patrimoine) et autres stés de personnes comme les SNC.
– Les SA
– Les plus risquées : les SARL et le pire les SARL qui ne publient pas leur bilan.
23 mars 2016 à 0 h 17 min #6230mricnetParticipant@jacquouille tu as raison, dans l’hypothèse où le dirigeant en affaire personnelle est assuré. Car en cas de décès ou d’invalidité de celui-ci, c’est l’entreprise au complet qui est par terre 🙁
Pour la SNC, je connais moins bien ce statut, mais j’imagine que le caractère collectif de l’entreprise rend les associés solidaires entre eux. Çà c’est parfait 🙂
- Cette réponse a été modifiée le Il y a 8 years, 8 months par mricnet.
23 mars 2016 à 0 h 28 min #6232JacquouilleParticipant@mcrinet
L’accident de la vie sur l’homme (ou la femme)-clé d’une TPE/PME fichera la boîte en l’air quelle que soit sa forme juridique. Mais dans une AP, les créanciers pourront produire à la succession.
Pour les SNC, c’est encore mieux car chaque associé est solidairement et indéfiniment responsable. C’est comme si on avait 2 ou 3 cautions. Se rencontrent surtout dans les professions libérales (médecins, pharmaciens, avocats, etc.), encore que maintenant elles sont souvent transformées en SELARL.
23 mars 2016 à 8 h 20 min #6234oasis4everParticipantPas de profession libérale (réglementée j’entends) en SNC, c’est strictement interdit. Il doit y avoir confusion avec SCP pour le coup.
23 mars 2016 à 10 h 15 min #6242JacquouilleParticipantIl y a 20 ans c’était courant. Mais à la retraite, je n’ai pas suivi. 😉
Les pharmaciens peuvent toujours être en SNC … mais ils sont aussi commerçants.
23 mars 2016 à 22 h 04 min #6267oasis4everParticipantOn trouve des pharmacies en effet même si de moins en moins et des bureaux de tabac pour lesquels c’est obligatoire s’il ne s’agit pas d’une entreprise individuelle.
Pour nous « créanciers », la SNC c’est le top vu la responsabilité des associés.
Pour en revenir au sujet, c’est une bonne idée de rajouter un critère EI / non EI.
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