Comment mieux épargner ? › Forums › Crowdlending › Think Thank du crowdlending › [sujet] Représentation des prêteurs
Taggé: Association, assurance, création, déclaration, personne morale, prêteurs, PRISE CONTACT, protection juridique, recouvrement, représentation, statuts, think tank
- This topic has 28 réponses, 9 participants, and was last updated Il y a 7 years, 6 months by Le Glaude.
-
AuteurArticles
-
15 septembre 2016 à 11 h 01 min #8986MwyParticipant
Abordons ici le sujet de la représentation des prêteurs.
Quels sont les besoins des prêteurs en termes de représentativité ?
A quelle légitimité devons-nous prétendre ? Quelles actions mener ?Quelle forme juridique donner au Think Tank pour qu’il soit en mesure de défendre les prêteurs ?
2 novembre 2016 à 17 h 26 min #9552PascalParticipantLes préteurs ont besoins de représentants pour défendre leurs statuts et les contraintes et avantages attachés.
Je pense qu’il faut d’abord être vraiment représentatif de la communauté des préteurs pour être vraiment légitime, c’est à dire communiquer sur nos réflexions et les demandes qui en découlent.
Ensuite se servir de la presse pour faire connaitre nos idées et demandes.
Enfin devenir un interlocuteur de nos gouvernants (chambres ou gouvernement?)
Je pense qu’une association serait peut être la forme juridique la plus appropriée, mais je ne connais rien aux problèmes juridiques donc il y a peut être une forme juridique plus appropriée.
4 novembre 2016 à 16 h 12 min #9570MathieuKeymasterBonjour à tous,
Un prêteur m’a contacté hier car il souhaite créer une association représentant les prêteurs. Comme je ne pense pas être l’homme de la situation, je l’ai orienté vers ce post 😉
Il n’a certainement pas souhaité s’exprimer ici mais a envoyé un email aujourd’hui à plusieurs prêteurs pour leur proposer.
Pour ceux qui seraient intéressés je propose de vous faire parvenir ses coordonnées par email pour que vous puissiez le contacter.
Merci
4 novembre 2016 à 20 h 43 min #9571PascalParticipantJ’ai effectivement reçu son mail mais l’ai détruit par mégarde. Je me souviens il y avait son adresse (à Nice je crois) et son numéro de téléphone.
Si elle veut créer une association qu’elle participe à ton blog et dans un premier temps viennent donner ses idées sur le Think thank
On verra ensuite
5 novembre 2016 à 17 h 36 min #9573henri2153Participantbonjour,
D’abord merci à Mathieu et Pascal, qui m’ont fait découvrir ce forum. Juste un petit reproche : évitez d’être catégorique :
« Il n’a certainement pas souhaité s’exprimer ici… » Je ne pouvais le faire puisque j’ignorai l’existence de ce forum.
« Comme je ne pense pas être l’homme de la situation, je l’ai orienté vers ce post », comment pouvez-vous dire cela, puisque on ne se connaît pas.
Je préfère ; « On verra ensuite » de Pascal
Maintenant que les choses sont dites, et afin d’être constructif, je me présente.
Je m’appelle Henri AGNES, (henriagnes@yahoo.fr), j’ai 63 ans, je suis lyonnais et je passe ma retraite à Nice.
J’investis sur 12 plateformes depuis octobre 2015, et cette expérience me conforte dans le fait qu’il devient indispensable que nous soyons représentés auprès d’une entité juridique (type association), afin de peser auprès des institutionnels, qui ont l’intelligence de communiquer entre eux.
La proposition de création d’une association, dont j’ai fais état auprès d’investisseurs à eu un très bon écho ( 20% de retour favorable). Un besoin existe donc réellement.
Dans les personnes contactées, certaines se proposent d’apporter leur contribution, ce qui est une très bonne chose.
Une dernière chose importante, ayant trouvé ce site intéressant, j’en ai fais part aux investisseurs.
Je ne manquerais pas de vous tenir au courant de l’évolution de la situation.
Bien cordialement
5 novembre 2016 à 19 h 49 min #9574MathieuKeymasterBonsoir @henri2153
Merci pour cette présentation 😉
Par contre je confirme que je vous ai orienté vers ce forum par un mail de jeudi en réponse au vôtre 😉
j’etais juste surpris que vous ne soyez pas venu avant car le lendemain vous avez envoyé un mail à de nombreux prêteurs.
En tout cas je suis ravi de votre visite ici et j’espère que vous aurez des retours.
Bonne soirée.
6 novembre 2016 à 11 h 18 min #9575PascalParticipantBienvenu @henri2153
Nous attendons tes remarques et suggestions sur ce forum du Think tank afin de pouvoir élaborer une plateforme de nos souhaits et revendications.
Quand nous serons clairs sur le sujet, nous pourrons envisager de mettre en place une structure juridique nous permettant d’aller défendre nos intérêts auprès des autorités compétentes.Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs
Le calendrier électoral en France nous laisse environ 1 an pour mener ce projet (élection présidentielle et législative).
Une chose est importante pour nous, le travail doit être le fait du plus grand nombre et non de quelques personnes dans leur coin. C’est à dire être le plus transparent possible, faire participer les membres (et ne pas seulement tenir les autres membres au courant) et avoir l’adhésion du plus grand nombre avant d’acter une position ou effectuer un acte quelconque.
Il reste à déterminer le moyen d’y arriver, mais je pense que l’on peut en discuter ici, car le sujet est justement : Représentation des prêteurs
Bien sûr plus nous serons nombreux plus nous serons représentatifs des investisseurs particuliers donc il nous faut faire connaître notre projet et inciter les préteurs à participer en donnant leurs avis
@mwy a déjà mis en place un certain nombre de sujets de discutions, il serait bien d’avoir ton avis sur ceux-ci.Il me paraît important d’établir une première mouture de nos souhaits à partir des sujets mis en ligne par @mwy avant éventuellement d’ouvrir d’autres débats.
- Cette réponse a été modifiée le Il y a 8 years par Pascal.
7 novembre 2016 à 13 h 24 min #9584MwyParticipantBonjour à tous,
bonjour également à @Henri2153. Je suis enchanté de rencontré une personne qui se pose également la question de la représentation des prêteurs 😉 !
Comme vous l’ont dit @Mathieu et @Pascal, nous nous sentons également concernés par ce sujet et avons déjà commencé à réfléchir aux différentes façons que nous aurions de faire évoluer le secteur du crowdlending, en particulier par l’amélioration de la situation de prêteur qui souffre actuellement d’un gros défaut de représentation, que cela soit au niveau législatif ou juridique.
Bonne idée donc, d’adresser ce sujet et de le partager autour de vous.
Je propose que nous en parlions ici même afin que chaque prêteur intéressé puisse exprimer son avis à ce sujet ! De cette façon nous pourrons donc déterminer la forme de la structure représentative par laquelle nous aimerions nous faire représenter.J’ai lu que les think tank étaient la plupart du temps établis sous la forme d’association ou de fondation, voire de fondation reconnue d’utilité publique. Le choix d’association semble donc pertinent, mais n’étant pas spécialiste en ce domaine si certains ont plus de précisions à apporter, cela permettra de faire avancer le débat 🙂
7 novembre 2016 à 15 h 00 min #9595PascalParticipantPour éclairer le débat, quelqu’un peut il nous dire la différence entre une association, une fondation et une fondation reconnue d’utilité publique
Merci
1 décembre 2016 à 11 h 02 min #9902MwyParticipantPeu de participations pour ce sujet qui me semble pourtant central … C’est déjà l’hibernation ? 😉
Après quelques recherches et afin de faire avancer les choses je me permets de proposer de nous rassembler sous le statut d’une association de type loi 1901 pour
- la plus grande simplicité des démarches à réaliser par rapport à une fondation
- le fait que cela soit suffisant pour être considérés en tant que personne morale et d’être par conséquent dotés de la capacité juridique qui va bien.
Un exemple de statuts est disponible à l’adresse suivante, pour les intéressés :
https://www.service-public.fr/associations/vosdroits/R2631En raison de notre éclatement sur l’ensemble du territoire, je suggère que dans nos statuts nous autorisions expressément les votes par correspondance (les vote par procuration sont par défaut considérés de droit)
J’attends vos avis, en particulier si vous souhaitez proposer d’ores-et-déjà certaines dispositions particulières !
Je me propose de réaliser les démarches de constitution de cette association, et il me faudrait à minima un second larron afin de remplir les critères de déclaration de cette association.
@Pascal, toi qui es beaucoup intervenu dans les sujets du think tank, es-tu intéressé ?D’autres parmi vous le sont-ils ?
13 décembre 2016 à 15 h 06 min #10001MwyParticipantun petit up pour remettre en avant ce fil pour ceux qui ne l’ont pas lu …
14 décembre 2016 à 7 h 28 min #10003BertyParticipantMerci @Mwy de remettre ce sujet en avant.
L’association sans but lucratif dite Loi 1901 est effectivement la structure juridique la plus simple et la plus logique à ce stade puisqu’elle ne nécessite qu’une simple déclaration en préfecture. Il convient cependant de souligner quelques points, même s’ils sont évidents pour certains :
– le fait que l’association ait une personnalité juridique n’empêche pas la responsabilité personnelle des dirigeants
– même s’il n’est pas très significatif il y aura très vite un besoin de financement, ne serait-ce que pour couvrir les frais bancaires, voire comptables si nous ne parvenions pas à dégager les ressources en interne à titre bénévole
– avant toute chose, le plus important est de définir l’Objet de façon à ce qu’il soit suffisamment précis mais assez large pour permettre de couvrir des activités auxquelles nous ne penserions pas dès le début. A titre d’exemple, si nous avons dans l’idée la « représentation des prêteurs » il me semble tout aussi important que les emprunteurs (qui peuvent être les mêmes) puissent adhérer à l’association et y trouvent un intérêt
– Le choix du nom de l’association est tout aussi important pour que celle-ci rencontre le plus grand succès possible et devienne ainsi réellement représentative
15 décembre 2016 à 16 h 18 min #10012MwyParticipantEffectivement ce sont des points à garder en tête.
Concernant la représentation des emprunteurs, je suis partagé :Je suis d’accord avec le fait qu’il soit nécessaire d’ouvrir suffisamment l’objet de l’association pour laisser les portes ouvertes aux différents acteurs, mais je crois que l’élément clé qui constitue le plus grand déséquilibre dans ce secteur c’est notre représentation à nous, prêteurs.
Pour l’aspect financement, nous ouvrirons dans les statuts les différentes possibilités qui permettent à une association d’obtenir des fonds, et nous traiterons les besoins en financement lorsque ces derniers se présenteront.
Je vais laisser passer les fêtes d’ici là d’autres personnes souhaiteront peut être intervenir sur ce fil … et je ferai, après les vacances scolaires une proposition de statuts.
7 mars 2017 à 12 h 25 min #10995BZH35Participant@Mwy Dommage que ce sujet ne soit pas plus discuté .
Avec les défaillances de plus en plus nombreuses il est de plus en plus d’actualité .Il ne s’agit pas de tirer a boulets rouges sur les plateformes mais pour nous prêteurs de représenter une force alternative pour relancer les plateformes et les emprunteurs peu scrupuleux ,pour avoir des réponses et agir .Jn veux pour preuve sur Lendopolis Espaces Service Telecom , malgré les nombreux mails et relances sur le forum prêteurs de Lendo pas de réponse concluante , il a fallu qu’un des prêteurs excédé par cette inertie agisse directement en interpelant l’entreprise et son directeur et là surprise , une réponse aimable et détaillée du directeur expliquant les difficultés bancaires avec la belgique et la conjonction du changement d’intermédiaire financier de Lendo .On a une réponse , on verra par la suite ce que cela donnera , mais l’action personnelle a été très positive .Donc une action de groupe …
9 mars 2017 à 11 h 45 min #11018MwyParticipant@BZH35 le sujet est en effet un peu délaissé ces derniers temps, mais la balle est dans mon camp car j’avais indiqué que je souhaitais faire une proposition de statuts d’association à la communauté ici présente …
J’ai avancé sur ce sujet mais ce n’est pas tout à fait fini 😉 ceci relancera l’intérêt pour ce sujet. Actuellement j’ai peu de temps à consacrer à cette tâche, mais elle n’est pas abandonnée pour autant !
Pour revenir à ta remarque concernant l’incident Lendo, l’action personnelle à été très positive pour l’instant d’un point de vue communication (nous verrons plus tard si cela est effectivement suivi d’effets), imaginons qu’une telle action déclenchée cette fois par une communauté aura encore plus de poids !
Et d’ici là si d’autres intervenants souhaitent exprimer leurs avis ici qu’ils n’hésitent pas 🙂
19 mars 2017 à 13 h 23 min #11106Manu SIFPBlockedLa meilleure façon de protéger les prêteurs, c’est à travers une association de défense des consommateurs.
Eux ont des juristes, c’est leur métier, et ils sont connus et plutôt redoutés par les plateformes.
Et n’oubliez pas non plus de souscrire une assurance protection juridique pour réduire certains frais.
Et de vous constituer un dossier béton avant de défendre vos intérêts.
J’ai déjà 3 gros classeurs bien remplis, prêts à être ouverts.
20 mars 2017 à 10 h 33 min #11109MwyParticipant@ManuSIFP tu as parfaitement raison sur l’aspect protection : pour l’instant on ne peut compter que sur ce qui existe déjà, à savoir à titre collectif : les associations de défense des consommateurs, et à titre individuel les différentes solutions d’assistance/protection juridique.
En revanche il reste toujours un trou sur l’aspect représentation des prêteurs. Même si les associations de consommateurs (type 60 millions de consommateurs) peuvent relayer la voix des prêteurs sur certains dossiers, ou les aider à faire valoir leurs droits lorsque ceux-ci sont négligés, elles ne constituent pas pour autant un moyen de porter la voix des prêteurs dans le débat public.
Protéger nos droits est indispensables, mais pour que ce secteur évolue dans le meilleur sens il faut aller au delà de cette seule protection, et pour ce faire, c’est d’abord à nous de nous donner les moyens d’être audibles.
Pour l’instant les seuls acteurs qui participent à la définition et à l’évolution du marché du crowdlending sont les plateformes et les institutionnels. Et quelques politiques également, ravis de s’exprimer sans avoir à s’engager plus avant.
20 mars 2017 à 20 h 37 min #11113Manu SIFPBlockedUne association représentant les prêteurs doit compter non seulement un grand nombre de membres mais aussi des membres suffisamment influents pour faire le poids. Quand je parle de membres influents, je parle de sénateurs, de députés, de patrons grandes entreprises, d’industries. Bref, de vrais acteurs de la vie économique qui n’hésitent pas à faire du lobbying au Parlement ou dans les Ministères.
Et pas une association qui regroupe quelques dizaines voir quelques centaines de petits prêteurs qui sont éparpillés un peu partout en France ! Là ça fera rigoler la galerie !
Donc on en est encore très très loin aujourd’hui, il faut être réaliste !
Ensuite, il faut savoir ce que l’on souhaite obtenir de concret. Une baisse de la fiscalité ? Mais la Loi permet de déduire certaines pertes et donc a fait un effort. Vous pensez obtenir davantage ? Là vous rêvez un peu !!! La fiscalité a été alignée sur celle des obligations des comptes titres ordinaires. Avant quand on ne pouvait pas déduire des pertes, il y avait une anomalie qui a été corrigée. On ne pourra pas obtenir davantage surtout après les élections !
Pour info, cette baisse de la fiscalité a été demandée par le lobbying des plateformes qui n’a rien obtenu… Et ce n’est pas une simple assoc qui fera avancer l’affaire.
La meilleure sélection des dossiers ? Vous comptez faire pression ? J’attends de voir…
Sinon, quoi d’autres de vraiment concret ???
Quant aux assoc de défense des consommateurs, non elle ne va pas nous représenter (je dirasi et alors ?). Oui elle va défendre les prêteurs sur certains dossiers mais pas que ça.
Car UFC Que Choisir menace d’aller en Justice s’il n’y a pas d’assainissement dans ce secteur et fait des demandes concrètes :
1- Demande à l’ACPR de diligenter des contrôles des plateformes s’agissant du respect de leurs obligations légales d’information et sanctionner les manquements persistants.
2- Met en demeure certaines plateformes de purger leurs CGU des clauses abusives qu’elles contiennent
3- Demande aux pouvoirs publics de légiférer pour obliger les plateformes à fournir une information pertinente et impartiale quant aux rendements auxquels les consommateurs peuvent objectivement s’attendre et aux risques encourus.
Voilà des choses bien concrètes qui dépassent à simple cercle de réflexion.
Les prêteurs demandent davantage que de la réflexion ils demandent des actions concrètes et tant qu’on n’aura pas une association de défense de prêteurs qui ne soit pas suffisamment influente, on peut être content d’avoir une association de défense des consommateurs qui nous soutienne.
21 mars 2017 à 12 h 49 min #11115michel94ParticipantBonjour,
Je découvre le prêt participatif depuis 1 ans je suis sur 2 plateformes.
L’idée de créer une association représentant les prêteurs m’intéresse beaucoup pour échanger nos expérience et nous défendre face au emprunteur peux scrupuleux ainsi qu’une étude sérieuse des plateformes j’ai eu emprunteur qui a paye une échéance sur les 36 restante quel recourt et délai obtenir le post de manu SIFP et pertinent intéressant de réunir les personnes influent23 mars 2017 à 15 h 31 min #11152MwyParticipant@michel94 : je t’encourage à te développer sur plus de plateformes, et à les sélectionner attentivement. Crowdlending.fr et le SIFP sont deux sources d’informations ainsi que des lieux d’échange justement. Concernant ton prêt en défaut, je crains malheureusement qu’il ne te reste qu’à compter sur la diligence de la plateforme concernée pour espérer qu’une procédure te permette à terme de réduire la perte.
@Manu SIFP : Sur la grande majorité de tes constats nous sommes en parfait accord. Il n’y a que sur les perspectives, ou plutôt les barrières que tu dresses que je ne te suis pas 😉
Nous devrions être d’accord je pense pour dire qu’une association, pour qu’elle devienne importante et influente, doit bien commencer quelque part ?
Je vois ça comme une boule de neige, quelque chose qui commence modestement (très) puis qui s’étale progressivement.Ton poste laisse à penser que tu n’y crois absolument pas (mais je n’exclus pas d’avoir mal interprété ton message), hé bien moi c’est dans le fait de ne considérer les investisseurs que comme des individus isolés que je ne crois pas.
Alors oui, je comprends ton scepticisme, et je saisis l’idée lorsque tu demandes du concret … Et c’est là que ma réponse ne va absolument pas te convaincre !!! 😉 … Enfin je ne désespère cependant pas, sinon je ne ferai pas l’effort.
Tu veux du concret ? J’en ai pas ! …
C’est d’ailleurs ça le plus beau : pourquoi j’irai te proposer des actions, des promesses, des résultats tangibles et chiffrés, des objectifs qui pour l’instant seront inatteignables étant donné qu’à moi et à chacun d’entre nous nos moyens d’agir sont nuls ?
Ne mettons pas la charrue avant les boeufs : avant de nous lancer dans des décisions ou dans des plans sur la comète, il faut d’abord qu’on soit en mesure de les appliquer… C’est justement à ce niveau là que j’essaie d’agir. Pour l’instant.On peut d’ores et déjà lancer des réflexions, sur tout un tas de sujets, c’est quelque chose que j’essaie de nourrir, mais pour le passage à la pratique il faut attaquer les problèmes dans l’ordre; et le premier d’entre eux c’est que pour agir il nous faut des moyens.
Voilà, le mot est lâché : c’est un moyen. Je ne vois pas la création d’une association comme une solution à des problèmes multiples et complexes, mais comme la fabrication d’un outil, rudimentaire au départ puis qui j’espère s’étoffera rapidement, et qui finira par nous permettre de répondre progressivement à des problématiques que pour l’instant des individus seuls ne peuvent de toute façon pas se permettre d’adresser.
En tant que prêteurs nous faisons tous face aux mêmes problèmes, et même si nous avons chacun des objectifs différents, nous avons tous un intérêt commun à partager nos efforts.
Bref. Une communauté ce n’est finalement rien de plus qu’un ensemble de personnes réunies par un critère commun, en l’occurrence ici le fait d’être prêteurs.
Tout le reste, c’est des beaux mots et des belles phrases, (j’adore faire des belles phrases), et derrière il n’y a pas de promesses ou de tentative de séduction, juste une idée dans laquelle j’espère que le plus de monde possible se retrouvera 🙂
…
Au plaisir d’échanger avec toi
23 mars 2017 à 16 h 14 min #11153Manu SIFPBlocked@michel94 : moi je ne te conseillerai pas de diversifier en nombre de plateformes.
Si tu crois vraiment au crowdlending selectionne une (ou 2 plateformes) qui a le plus de chance d’être viable sur long term e c’est à dire qui a une forte collecte et peu de défauts.
Je crois dur comme fer à une forte consolidation dans ce secteur même si certaines petites plateformes sont sous morphine pour retarder le plus loin possible le KO qui nous attend.
@mwy : je crois à la force d’une communauté mais qui est influente et le plus rapidement possible. Si on attend 3-4 ans avant d’être à la 5eme vitesse ça ne servira plus à grand chose. Ce n’est pas une critique tu l’auras compris, moi même étant totalement incapable de réunir les personnes influentes nécessaires.Bien sur je soutiens toute initiative mais avant qu’une telle structure soit vraiment opérationnelle,faites vous défendre par des associations de défense des consommateurs qui elles n’hésiteront pas à réclamer des changements dans le comportement des plateformes.
Mwy je ne savais pas que tu étais à l’initiative d’une association je croyais que c’était qqn du 06 (qui reste inconnu).
En tout cas bonne réussite et surtout bon courage !
- Cette réponse a été modifiée le Il y a 7 years, 8 months par Manu SIFP.
23 mars 2017 à 20 h 11 min #11159PascalParticipant@michel94: je t’encourage également à diversifier les plateformes en faisant bien attention à celles que tu choisis. Ce qui est important c’est principalement l’actionnariat et la qualité des projets présentés.
Autre chose importante quand tu as une banque soit au capital, soit qui recommande une plateforme je pense que c’est un bon signe car je vois mal la banque dire à ses clients qu’elle a conseillé : Dommage pour vous mais la plateforme que je vous avais recommandé est en faillite.
Une dernière chose, regarde aussi les plateformes qui travaillent avec des fonds
A toi de te faire une opinion.
- Cette réponse a été modifiée le Il y a 7 years, 8 months par Pascal.
23 mars 2017 à 22 h 38 min #11161Manu SIFPBlockedLes 2 plateformes qui ont le plus d’incidents ne manquent pas d’actionnaires dont certains sont bien connus du secteur de la finance…
Les actionnaires d’Unilend sont : Ventech, 360 Capital partners, Bpi France, New Alpha Asset Management
Quant à l’ex plateforme Finsquare qui compte 20 % d’incidents et qui a disparu, elle avait comme actionnaire H20 Participations qui n’est pas une petite boîte inconnue…car elle travaille avec 4500 CGPI…
Comme quoi tout le monde pouvait se tromper…
- Cette réponse a été modifiée le Il y a 7 years, 8 months par Manu SIFP.
24 mars 2017 à 6 h 24 min #11165BertyParticipantIl n’y a pas de science exacte en matière de prêt en général et encore moins en matière de prêt participatif.
Par ailleurs, je sais que la communauté de prêteurs sur Crowdlending n’est pas tendre avec Unilend mais, pour ma part, j’ai beaucoup plus d’impayés sur PretUp (5 projets sur 68 en 10 mois) que sur Unilend (2 projets sur 86 en 13 mois).24 mars 2017 à 6 h 56 min #11166Manu SIFPBlocked@Berty : tout à fait d’accord.
C’est pour cela qu’il ne faut jamais être pressé d’investir dans ce secteur, ne pas être victime d’addiction (c’est vite arrivé) et ne pas rester le nez dans le guidon.
On est très vite attiré par des taux d’intérêt élevé (qu’on ne connait plus sur d’autres placements) et on pense avoir trouve le placement miracle. Comme tout est répétitif (les prêts) on est vite fan. D’autant plus que dans les premiers mois on a très peu d’incidents et on met la forte dose pensant avoir trouve l’Eldorado !!!
On a tendance (moi compris) à penser qu’avec notre analyse on va faire moins de casses que la moyenne du marché et on se surestime vite. On pense détenir toutes les infos nécessaires pour prendre une « bonne » décision. Or j’ai remarqué après plusieurs années d’expérience et en lisant les forums que la plupart des incidents n’étaient pas anticipés même si on lit des avis de personnes « expertes » et j’ai essayé de savoir pourquoi. Tout simplement parce qu’on est dans l’univers des TPE et que tout change très très vite. On a des vieux bilans qui ne représentent plus les données des entreprises à l’instant T et encore moins ce que sera l’entreprise dans les 3,4 ou 5 années qui viennent. Aussi parce que l’objet du financement n’est jamais contrôle les fiches étant redigées par les emprunteurs ils peuvent raconter tout et n’importe quoi, parce qu’il y a aussi de faux experts comptables qui peuvent donner de faux bilans, parce qu’il y a des dirigeants escrocs, parce que la plateforme ne va pas voir sur le terrain la réalité de l’entreprise.. Bref c’est impossible d’avoir un avis clair.
Quant à la qualité d’une plateforme c’est difficile de l’évaluer. Impossible pour les plateformes de moins de 18 mois d’ancienneté, difficile pour les autres. Certaines plateformes cachent leurs défauts, d’autres n’en tiennent des fois pas compte dans le calcul de leur TRI, d’autres n’affichent aucune stat… Bref c’est aussi le flou…
Quant à l’évaluation de la rentabilité de son placement, certains prêteurs pensent qu’avec 10% de défaut on arrive encore à 7% de rendement net… d’incident et de fiscalité !!! Les plateformes publient des TRI qui anticipent aucun défaut dans l’avenir ce qui gonfle artificiellement le rendement rendant l’illusion de gain plus forte et nous invitant à investir encore +. Un vrai piege !!!
Donc il y a tout un travail de pédagogie à faire…
Je conseille aux nouveaux prêteurs d’attendre que le plus gros de la consolidation soit faite c’est mieux pour votre argent de poche et surtout qu’on soit moins dans le brouillard concernant la qualité des plateformes et des entreprises financées.
24 mars 2017 à 12 h 09 min #11176Manu SIFPBlocked@berty : tout à fait d’accord.
C’est pour cela qu’il ne faut jamais être pressé d’investir dans ce secteur, ne pas être victime d’addiction (c’est vite arrivé) et ne pas rester le nez dans le guidon.
On est très vite attiré par des taux d’intérêt élevé (qu’on ne connait plus sur d’autres placements) et on pense avoir trouve le placement miracle. Comme tout est répétitif (les prêts) on est vite fan. D’autant plus que dans les premiers mois on a très peu d’incidents et on met la forte dose pensant avoir trouve l’Eldorado !!!
On a tendance (moi compris) à penser qu’avec notre analyse on va faire moins de casses que la moyenne du marché et on se surestime vite. On pense détenir toutes les infos nécessaires pour prendre une « bonne » décision. Or j’ai remarqué après plusieurs années d’expérience et en lisant les forums que la plupart des incidents n’étaient pas anticipés même si on lit des avis de personnes « expertes » et j’ai essayé de savoir pourquoi. Tout simplement parce qu’on est dans l’univers des TPE et que tout change très très vite. On a des vieux bilans qui ne représentent plus les données des entreprises à l’instant T et encore moins ce que sera l’entreprise dans les 3,4 ou 5 années qui viennent. Aussi parce que l’objet du financement n’est jamais contrôle les fiches étant redigées par les emprunteurs ils peuvent raconter tout et n’importe quoi, parce qu’il y a aussi de faux experts comptables qui peuvent donner de faux bilans, parce qu’il y a des dirigeants escrocs, parce que la plateforme ne va pas voir sur le terrain la réalité de l’entreprise.. Bref c’est impossible d’avoir un avis clair.
Quant à la qualité d’une plateforme c’est difficile de l’évaluer. Impossible pour les plateformes de moins de 18 mois d’ancienneté, difficile pour les autres. Certaines plateformes cachent leurs défauts, d’autres n’en tiennent des fois pas compte dans le calcul de leur TRI, d’autres n’affichent aucune stat… Bref c’est aussi le flou…
Quant à l’évaluation de la rentabilité de son placement, certains prêteurs pensent qu’avec 10% de défaut on arrive encore à 7% de rendement net… d’incident et de fiscalité !!! Les plateformes publient des TRI qui anticipent aucun défaut dans l’avenir ce qui gonfle artificiellement le rendement rendant l’illusion de gain plus forte et nous invitant à investir encore +. Un vrai piege !!!
Donc il y a tout un travail de pédagogie à faire…
Je conseille aux nouveaux prêteurs d’attendre que le plus gros de la consolidation soit faite c’est mieux pour votre argent de poche et surtout qu’on soit moins dans le brouillard concernant la qualité des plateformes et des entreprises financées.
24 avril 2017 à 11 h 19 min #11857MwyParticipantAvec un peu (beaucoup) de retard, voici une ébauche de statuts, qu’en pensez vous ?
https://1drv.ms/w/s!AnvE644DLxCUhq4cplW9bmhzppYSDA
il reste un certain nombre de points à fignoler, le principal restant selon moi
* l’objet de l’association
* les modalités d’adhésion
* les modalités de décision au sein de l’association.
Merci par avance de vos retours !
12 mai 2017 à 12 h 15 min #11989MwyParticipantun petit « up » … histoire de reprendre la discussion autour de ces aspects … 😉
13 mai 2017 à 23 h 34 min #12007Le GlaudeParticipantL’enjeu le plus crucial, à court terme, de la création d’une structure groupant les prêteurs me paraît être le suivant : se préparer à la disparition rapide des plateformes les moins solides.
La mission première d’une association de prêteurs devrait être de négocier et souscrire un contrat collectif d’assurance de protection juridique adapté à la configuration particulière du crowdlending, c’est à dire avec un abaissement très sensible des seuils d’intervention.
J’explique pourquoi et lance un sujet spécifique ici dans le forum crowdlending :
Assurance de protection juridique : un contrat collectif pour les prêteurs ?
NB : mon propos ne vise ici que les (futures) plateformes défuntes ; pour les abus et carences des plateformes vivantes, je pense comme Manu SIFP que, par leurs moyens et leurs prérogatives légales, les associations de protection des consommateurs (UFC-Que Choisir ou autres) sont bien mieux armées pour agir qu’une nouvelle structure à créer ex nihilo par une poignée de particuliers comme vous et moi.
-
AuteurArticles
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.