Acquisition de Finsquare par Lendix : Interview d’Olivier Goy

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C’est officiel ! Lendix reprend l’activité de Finsquare … Même si la rumeur courait depuis plusieurs semaines, l’information officielle a été annoncée ce jour vers midi. La reprise de l’activité devrait être rapide, on peut notamment voir que le site internet de Finsquare a été déjà redirigé vers celui de Lendix. Au delà des informations relayées par la presse, j’ai voulu en savoir plus et j’ai posé quelques questions à Olivier GOY, fondateur et CEO de la plateforme Lendix. Ce dernier doit d’ailleurs être très sollicité car les réponses sont courtes 😉

Olivier, Vous venez d’annoncer l’acquisition de Finsquare … depuis quand discutez vous et quelles ont été les grandes étapes ?

Nous connaissons l’équipe de Finsquare depuis longtemps et échangeons régulièrement. Ces conversations ont pris une tournure nouvelle début mars ; nous souhaitions lancer notre offre court terme et Finsquare a exprimé un intérêt à faire quelque chose ensemble, vu leur volonté de se concentrer sur leur activité GoCreditPro.

Nous nous sommes très rapidement mis d’accord sur les grandes lignes, nos actionnaires respectifs ont été très en faveur, les choses sont donc allées assez vite.

Pourquoi avoir acquis cette plateforme ? Quels sont pour vous les actifs importants ?

Il y en a plusieurs. D’abord une communauté de prêteurs très active ; l’équipe de Finsquare a fait un travail remarquable pour la construire et la servir. Et il n’y a qu’un faible recoupement entre les deux communautés, ce qui peut surprendre.

Il y a aussi une offre de prêt bien comprise par les entreprises et les apporteurs d’affaires, qui est très complémentaire de celle de Lendix.

Allez vous conserver les 2 plateformes ? Les 2 marques ? Que vont devenir les comptes prêteurs ? Allez vous conserver les enchères ?

Les comptes prêteurs seront migrés sur la plateforme Lendix d’ici la fin du mois de mai, mais certaines caractéristiques de Finsquare s’y retrouveront, en particulier un compte en banque français et non plus belge pour les virements.

En attendant, les nouveaux projets seront présentés sur Lendix uniquement.

Il n’y aura plus d’enchères ; elles sont anxiogènes pour les emprunteurs, chronophages pour les prêteurs et la plateforme, et je ne pense pas qu’elles aboutissent forcément à un résultat qui satisfasse tout le monde. En théorie dans un marché complet, oui, mais dans un marché segmenté et naissant comme le notre, non.

On peut connaitre le prix ?

Non 🙂 mais un prix qui ne satisfait complètement aucune des parties n’est forcément pas très loin de la bonne valeur. Elle dépend d’ailleurs de l’acheteur autant que de l’acheté, Finsquare est vraiment très complémentaire pour Lendix.

 

 

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