Lendix vient de lancer un concept de communication que je trouve intéressant. En effet il est désormais possible de leur poser des questions par l’intermédiaire des réseaux sociaux : twitter, Facebook et Linkedin grâce au hashtag #AskLendix. Olivier Goy y répond par l’intermédiaire de la video, ce qui, je trouve, donne de la proximité avec le fondateur de la plateforme.
Comment poser une question à Lendix ?
Un des moyens reste bien sûr le téléphone (01 82 83 28 00) et le tchat accessible depuis le bouton « Besoin d’aide » en bas à droite du site.
Vous pouvez aussi poser vos questions sur les réseaux sociaux de Lendix, à savoir :
Pensez à indiquer le hashtag #AskLendix
Olivier Goy répond aux premières questions
Je vous mets ci-dessous les 1ère réponses d’Olivier Goy que vous pouvez aussi retrouver à l’adresse : https://lendix.com/ask-lendix-1-lendix-vous-donne-la-parole/
Les questions ont été posées par des prêteurs sur les différents réseaux sociaux au cours des dernières semaines.
Pensez-vous ouvrir Lendix dans de nouveaux pays ?
Pas pour l’instant. Lendix est encore jeune hein. Ça fait à peine 3 ans que nous existons. On est déjà présent en France, en
Espagne et en Italie, bientôt ! Les premiers prêts italiens devraient arriver courant du deuxième trimestre. Donc 2017 va être surtout consacré à consolider nos présences dans ces trois pays.
Depuis quelques semaines, le nombre de projets mis en ligne semble baisser. Pas facile de prêter quand le projet est bouclé en 30 minutes et qu’il faut attendre 10 jours pour le suivant
Alors, c’est vrai. Février n’a pas été un mois très actif sur Lendix, même si ça a été le mois pendant lequel on a vu 4 projets espagnols arrivés sur la plateforme. Et ça fait partie de notre métier également de savoir rester sélectif, même quand il y a moins de dossiers qui se présentent. Donc, bien évidemment, on est conscient qu’on n’a pas pu satisfaire toute la demande en février, mais on résiste. Si nous n’avons pas de dossiers de qualité, on espère que mars sera mieux orienté de ce point de vue là.
A quand la possibilité de prêter à des entreprises de manière automatisée, en se basant par exemple sur la note attribuée et/ou le pays d’origine ?
Concernant ce que vous appelez effectivement l’autolend, pour l’instant, nous avons décidé de ne pas le mettre en place, parce que ça ne répond qu’à une partie, en fait, de la demande de nos prêteurs, et pas à tous. Et, d’ailleurs, je crois que vous l’avez expérimenté vous-même en nous posant cette question sur Facebook. Il y avait déjà des réactions négatives au simple fait d’évoquer que l’on puisse mettre en place ce système. Alors, je vous rassure, on y réfléchit. On essaie de trouver la meilleure manière de le faire, mais pour l’instant, ce n’est pas dans nos cartons.
Que pensez vous de l’étude UFC-Que Choisir, qui vient de vous mettre en demeure, ainsi que d’autres plateformes de financement participatif ?
On a apporté une réponse par écrit qui est sur le blog, on va la mettre dans la partie descriptive de la vidéo la réponse complète par écrit. Mais, pour vous dire en deux mots ce que l’on en pense. On pense que, bien sûr, il a des choses très pertinentes qui ont été relevées par UFC-Que Choisir sur l’industrie et sur nous en particulier. Donc, toutes les choses pertinentes, en tout cas, nous concernant, on va y apporter des réponses, notamment dans les conditions générales. C’est sûr qu’il y a des choses à améliorer. Donc, tout ce qui peut être amélioré le sera. Après, il y a également des choses qui nous sont moins pertinentes, voire des erreurs factuelles. Je pense notamment au taux de défaut qui était mal calculé nous concernant, donc on a publié un correctif pour que UFC-Que choisir soit bien informé de son erreur sur ce sujet-là. Mais, c’est une étude qu’on prend très au sérieux, et on apporte des réponses avec toutes les questions soulevées.
Mois par mois, combien de projets ont-ils été lancés sur Lendix ? À combien estimez-vous le nombre de projets pour 2017, à quel taux moyen, et avec quelle répartition entre la France et l’Europe ?
La question est très précise. J’aimerais bien pouvoir y répondre aussi précisément. On vise à peu près 140 millions d’euros de prêts en 2017. Ce qui est une cible ambitieuse. Ce sera encore une, on va dire, une production de crédit qui sera à 70 % centrée sur la France. Le solde étant fait en Espagne ou en Italie. Et comme vous l’avez peut-être déjà remarqué, on a commencé par l’Espagne avec quatre premiers projets, dont le fameux, en ce moment, Hard Rock Café de Valence, qui emprunte pour son ouverture. Et l’Italie, on espère que ça suivra au courant du deuxième trimestre 2017.
De plus en plus de projets sont financés en quelques heures, pourquoi ? (Beaucoup de prêteurs pour trop peu de projets ?)
Alors, la réponse est assez simple. En fait, on a mis récemment beaucoup de « petits projets », ce que l’on appelle « petits projets », c’est des projets inférieurs à 300 000 €. Et force est de constater que quand nous mettons des projets en ligne, il y a très rapidement dans les minutes qui suivent, environ 300 – 400 prêteurs liés à la taille de notre communauté qui prête. Effectivement, 300 – 400 prêteurs, quand un projet fait moins de 300 000 – 400 000 €, eh bien, effectivement, le projet est rempli en moins d’une heure le plus souvent. Aujourd’hui, ce que l’on constate, c’est que les petits projets effectivement partent très vite. En revanche, il y a plus de temps pour prêter sur les gros projets. Là encore, on a un projet record en termes de taille qui est sur la plateforme actuellement, la plateforme notamment Lendix Espagne qui est le projet du Hard Rock Café de Valence. C’est un projet à 1 050 000 €. Il y a déjà plus de 1 400 prêteurs à l’heure où on tourne. Mais ce projet va être encore ouvert une grosse quinzaine de jours, donc là, vous avez tout à fait le temps de vous positionner.
En tout cas, bravo pour vos stats, et un grand merci pour avoir pris en charge les recouvrements Finsquare
Ce n’est qu’à moitié une question, mais ça nous permet néanmoins de rebondir. Bien évidemment, depuis que nous avons acheté le fonds de commerce de Finsquare, on a eu à cœur de tout faire pour favoriser le recouvrement sur les dossiers en difficultés Finsquare. Et croyez-nous, on ne va pas lâcher l’effort sur les dossiers qui sont encore en difficulté.
Un cas d’application pour imputer ses pertes sur les revenus du crowdfunding, beaucoup de docs à obtenir, comment ? Délai ? Quelle déclaration ? »
Alors là, la question est beaucoup plus technique. Depuis que la loi a changé, comme vous le savez, on peut imputer les gains que l’on a sur des dossiers et sur les pertes que l’on a sur d’autres. Alors la déclaration est effectivement un tout petit peu technique et nécessite une intervention de votre part dans votre déclaration d’impôts. Je ne pense pas pouvoir répondre dans une simple vidéo à toutes vos questions sur ce sujet-là. En revanche, pareil, dans la description de la vidéo, on vous met un lien vers un tuto que l’on a fait sur ce sujet-là. Et là, vous avez vraiment tous les éléments. Et si à la suite de la lecture du tuto, si ce n’est toujours pas clair, n’hésitez pas à nous interroger indirectement via notre outil de CRM sur notre site, nous vous répondrons extrêmement rapidement.
Pourquoi vous ne communiquez pas sur les projets la veille de leur publication sur la plateforme ?
Pour 2 raisons on va dire. La première c’est que la veille, souvent, ce n’est pas certain. Donc, on communique dès que nous sommes informés que l’emprunteur a accepté l’offre de prêt qui lui a été formulée par Lendix.
La deuxième raison, c’était pour éviter la multiplication des notifications, déjà que certains d’entre vous, parfois, se plaignent des
nombreux emails ou notifs Intercom pour le renvoi. Voilà.