Dans son numéro de janvier le magazine Le Particulier consacre une page sur le financement participatif : page 26.
Voici ses principaux arguments :
1) « A l’abri des turbulences des marches » : oui je suis globalement d’accord avec lui qu’il y a une de décorrélation avec le marché actions. Même si elle n’est pas totale. Si les faillites des entreprises remontent brutalement ça risque de faire mal tant sur le marché actions que sur les taux de défaut du crowdlending. Il faut bien se mettre en tête que le taux de défaillance des entreprises est historiquement faible en 2017…
2) « Le crowdlending soutient l’économie reelle » : oui si derrière le numéro SIREN il y a bien une entreprise qui existe et si on finance bien le motif qui est indiqué sur la fiche projet ce qui est loin d’être garanti. Prétendre qu’avec les actions et les obligations hors crowdlending on ne soutient pas l’économie réelle est une caricature. On a aussi des entreprises derrière et pas toujours des grosses boites qui font leur activité principalement à l’étranger.
3) « Le risque fait réduire de 2 à 4 points la rentabilité du placement ». J’imagine que les journalistes ont regardé le TRI sans chercher à comprendre cet indicateur. Faute professionnelle lourde ! Le TRI surestimé très largement le niveau de la rentabilité en estimant que tout ce qui est en cours sera payé jusqu’à la fin du prêt et en négligeant l’impact fiscal.
Bref article décevant du magazine Le Particulier qui est pourtant assez sérieux.
Mais là le niveau des journalistes baisse visiblement..