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Taggé: offre de prêt privée
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11 août 2015 à 5 h 35 min #1791AnonymeInactif
Avec karma voyages, nous sommes à 12 incidents qui concernent 10 sociétés.
J’avais prévu un incident par mois debut d’annee soit 12 incidents dans l’année, nous avons bien 12 incidents mais nous ne sommes qu’au moins d’août…
Un peu trop optimiste mais qui l’aurait parié avant ?
11 août 2015 à 5 h 41 min #1792jdbtParticipantAux regards des analyses des uns et des autres (nombre de défaillances) , il faut vraiment ne pas avoir peur pour poursuivre dans ce genre d’aventure …
11 août 2015 à 8 h 21 min #1793AnonymeInactifMême scénario que Smok’It, besoin de trésorerie pour financer une soit-disant hausse de l’activité, et puis annulation par la suite des contrats qui mettent à mal la société. Karma était déjà en difficulté avant d’emprunter chez Unilend, mais a prétendu le contraire en affirmant une hausse du CA, et puis un prétexte tout trouvé grâce à l’actualité. Elle (la gérante) n’a pas été capable de convraincre ses clients de partir sur une autre destination, je n’y crois pas une seconde, il y a eu tromperie, ce genre de scénario va se reproduire et Unilend ne vérifiant aucune information fournie, ni l’utilisation des fonds pour le projet financé.
11 août 2015 à 11 h 36 min #1797AnonymeInactifJe ne connais pas d’agence de voyage qui ne propose qu’une seule destination !
Et d’ailleurs en faisant un peu de recherche, Karma propose d’autres destinations :
http://www.agencedevoyages71.com/pressbok-agence-temoignages-agence-testimonial-borugogne-vacances
L’agence vendait aussi des places pour des concerts.
Sur la page Facebook de l’agence il y a des messages un peu inquiétants :
du style : « Quant à mes ennemis, je ne leur souhaite pas de mal, mais je ne me préoccuperais pas d’eux pour autant l’année prochaine !
»ou encore :
« On a connu des bons et parfois de mauvais moments : la vie quotidienne d’ une entreprise !!! Mais l’agence est toujours là, trouver les vacances idéales aux clients qui nous font confiance est notre défi quotidien ! »
« Merci pour ces moments partagés, merci de nous rester fidèles dans ces moments où on entend tout et n’importe quoi »
https://fr-fr.facebook.com/pages/Karma-Voyages/103863786330907
Comme quoi il faut fouiner partout pour chaque projet…
11 août 2015 à 12 h 19 min #1800AnonymeInactifNouveau sondage sur mon site: soyez nombreux à y participer ! Et bon surf !
Avec comme question : Parmi ces 5 mesures, quelles sont les 3 qui vous paraissent les plus efficaces pour limiter les incidents de paiement ?
Le lien direct :
11 août 2015 à 18 h 37 min #1806le ptit vannetaisParticipantCes messages n’ont effectivement rien à faire sur une page pro…Il semblerait néanmoins qu’ils provenaient de l’ancienne employée.
Mais je te l’accorde, j’aurai trouvé ça à la collecte, ça m’aurait rebuté^^
12 août 2015 à 19 h 29 min #1812AnonymeInactifVous vous rappelez du projet Home Metal Bois Concept d’Unilend (HMBC) ?
C’est un projet qui a été financé en avril 2014.
Relisez la fiche : il est écrit : notre chiffre d’affaires est passé de 1,9 million d’euros en 2012 à 2,5 millions d’euros en 2013 et nous anticipons plus de 4,5 millions d’euros en 2014″
Les résultats 2014 viennent d’être publiés : le CA n’est pas de 4.5 millions d’euros comme anticipé mais de… 696 620 € soit une baisse de 72.08 % par rapport à 2013 !
Les pertes sont de 226 792 € pour l’année 2014.
Conclusion : on revient à ce que je dis depuis plusieurs mois : vigilance vigilance et attention à la note de présentation du projet qui est souvent truffée d’erreurs ou d’anticipations farfelues.
12 août 2015 à 22 h 18 min #1815JacquouilleParticipantL’évolution est effrayante … mais on n’a pas vu qu’elle ait eu des impayés …
Transfert d’activité sur une autre société du groupe ? Décalage de chantiers ???
Unilend devrait apporter des explications. Mais c’est utopique, tant qu’ils payent.
13 août 2015 à 5 h 48 min #1818jdbtParticipantMoi aussi, je reviens à ce que je dis depuis que je me suis inscrit à ce forum.
Il y a tromperie sur toute la ligne. Avoir quelques défaillances, oui cela peut exister. Mais des fiches emprunteurs truffées d’erreurs plus volontaires qu’involontaires, il est peut être grand temps que les prêteurs réagissent.
Car toutes ces plateformes de crowdlending ne sont pas concernées, c’est leur fond de commerce. Lorsque le prêt est accepté, ils ponctionnent X % selon les plateformes de crowdlending. C’est leur commission en quelque sorte . Quoiqu’il arrive ils ont déjà, au départ, gagné de l’argent. Certes lorsque l’on parle avec eux, ils seraient comme nous …effectivement ils ne perçoivent plus, eux aussi, les intérêts. Mais en fait peu importe…ils n’ont rien misé et ils ont empoché leur commissions et cela couvre très largement le manque à gagner (intérêts non perçus puisqu’il y a défaillance)
Moi je me suis engagé dans cette voie au début, comme vous j’y croyais…Mais quand je vois certaines défaillances, telles que vous les expliquez pour certains emprunteurs, cela relève plus de l’arnaque que d’autre chose…
Mais chacun interprète cela comme bon lui semble. Cela reste personnel, et au final il faut se poser la question : vais je gagner de l’argent ou en perdre?
La réponse c’est : je vais en perdre.
Quand on voit le peu de sérieux sur certaines fiches (après coup bien évidemment). Ce n’est très certainement pas en multipliant les prêts que cela y changera quelque chose. On pourrait le croire au départ, mais quant on voit qu’il y a de plus en plus de défaillances, à terme on ne fait qu’accroître ses pertes, ou au mieux les contenir sous réserve que d’autres défaillances apparaissent.
Me concernant, il y a bien longtemps que je ne mets plus 1 centime dans ces opérations. Je me positionne comme un observateur. Je me contente de récupérer mes mises mensuellement du moins pour l’instant …mais pour combien de temps?
Aucune illusion sur ce que j’ai misé, au final je serais en négatif. Et ce sera le cas, hélas, pour tous les prêteurs.
13 août 2015 à 11 h 57 min #1819AnonymeInactifMerci jdbt. Je pense en gros pareil que vous.
Je suis passionné par le crowdlending et épargne par ce biais depuis son lancement en France en 2011. Je trouve bien qu’on puisse participer à tel ou tel projet aussi facilement (avec seulement 2-3 clics de souris).
Jusqu’à décembre 2014, j’en avais une opinion très favorable. J’ai eu le premier incident à cette date (c’est l’unique en ce qui me concerne j’ai encore beaucoup de chance!). Incident SMOK IT. L’entreprise est mise en redressement judiciaire. Je reçois un simple mail d’Unilend m’informant que la société est en redressement mais ce courrier reste très vague sur les causes (une commande annulée ???)
Je leur téléphone. Mais quand je leur demande quand la commande a été annulée, c’est silence radio de leur part… C’est une information confidentielle que les tiers ne peuvent pas avoir !!! C’est bizarre, mais Unilend est aussi un tiers et ils refusent de me donner cette info… Excuse bidon… Alors là je commence à me méfier sérieusement d’eux et je commence à laisser des messages sur les forums de crowdlending.
Je fais mon analyse. L’entreprise avait déjà fait 2 mois auparavant une demande de financement de 75 k€ (sur 60 mois) et ils n’ont pas obtenu les fonds car il n’y avait pas suffisamment de prêteurs. On n’évoquait pas cette commande dans la première demande de financement.
2 mois après : nouvelle demande de financement. On parle enfin de cette commande qui a eu lieu entre les 2 demandes de financement. Je m’attends donc à ce que le montant du prêt soit supérieur et la durée identique (60 mois). Non l’entreprise demande le même montant et sur une durée…plus courte encore (36 mois). Absolument pas logique si la commande est l’explication du financement.
Quand j’ai évoqué cela à Unilend, je n’ai pas obtenu de réponse de leur part… Cela doit rester confidentiel… Ils n’ont pas de réponse à me donner.
Quant à la date d’annulation de la commande, c’est silence radio total. Ils étaient embarassés au téléphone de cette question..
Alors là, j’ai compris déjà à cette époque qu’Unilend n’étudiait pas sérieusement ses dossiers et que cela peut être un danger pour ses prêteurs.
Unilend ne demande pas de justificatifs sur l’emploi des fonds. D’ailleurs les autres plateformes non plus !
On me prenait à l’époque pour un révolté de la vie, j’ai été censuré d’un forum sans qu’on me donne d’explication. Et pourtant je voulais informer les prêteurs et avertir la plateforme des risques qu’elle prenait. Je souhaitais que cet incident serve de leçon pour tout le monde.
Pour la plateforme pour qu’elle étudie beaucoup plus sérieusement ses dossiers, pour les prêteurs pour qu’ils prennent conscience des dangers.
Les prêteurs par expérience commencent tout doucement à se méfier sérieusement (mais ont déjà perdu de l’argent), en revanche il n’y a pas eu d’électrochoc de la plateforme, électrochoc que j’attendais et que j’attends encore (je suis assez utopiste).
Non aucune remise en cause. Quand on lui écrit que tel projet est particulièrement dangereux et qu’on lui demande de le retirer de la plateforme, aucune réponse. Aucun respect pour le prêteur.
Doit -on attendre un procès pour que la plateforme change ses manières de faire ? Ce serait vraiment dommage d’en arriver là… Et l’image du crowdlending en prendrait un certain coup ! Ce n’est pas ce que je souhaite.
Alors maintenant, je donne aussi mon avis, j’informe les prêteurs sur mon site, je fais ce que je peux. J’espère que d’autres aussi le feront.
Mais je suis attristé par ces attitudes !
Voilà ce que j’ai sur le coeur.
A vous maintenant de vous exprimer !
13 août 2015 à 13 h 03 min #1824cvdu06Participantmoi aussi j’y croyais début 2014
J’ai prêté des petites sommes à 68 entreprises pour diversifier en comptant sur 2% d’impayés (c’était le message d’Unilend)
Avec une moyenne de prêts à 9% et les prelevements j’esperais un rendement de 3% minimum
Résultats trés decevants, parmi les 12 prêts en liquidation ou en sérieux retards je suis concerné par 8 d’entre eux et le montant des pertes attendus est supérieur aux interêts reçus (rendement négatif d’environ 2%). Certes d’autres interêts rentrent toutes les semaines mais il y aura surement d’autres défaillances.
Cela ne va pas me ruiner mais j’aurais pu simplement placer cette argent en assurance-vie et le laisser dormir 8 ans avec 3% de gain annuel
Depuis 2 mois je retire mes gains et ne prête qu’exceptionnellement lorsque Groupama participe .
Je pense qu’Unilend devrait s’impliquer en prêtant à hauteur de 5% (quasi remboursé par les 4% de commission à la signature du contrat)
J’espére aussi que bientôt il y aura une emission télé ou un article de presse montrant les risques du crowlending (les articles mentionnés par Unilend sont tous élogieux , est-ce que les journalistes sont inconscients, complices ou mal informés ?)
13 août 2015 à 14 h 04 min #1825jdbtParticipantJe réponds au message de Tintin du 13/08/15.
Tout a fait d’accord avec vous…sur toute la ligne.
Il faut bien expliquer aux prêteurs le mécanisme de ce système qui ne fait dans la plus part des cas que faire perdre de l’argent aux prêteurs.
Le prêteur maillon incontournable n’a aucune protection, alors que cela devrait être le contraire. Les 3 autres maillons sont les gagnants de ce système :
- plateformes prise de % sur le montant du prêt, et touchent aussi par la suite des intérêts tout comme le prêteur mais le risque en moins
- l’emprunteur qui n’a pas les contraintes imposées par la banque et qui, cerise sur le gâteau quand il est défaillant, n’a pas beaucoup de soucis à se faire. Car, quand on est malin, il est facile dans notre pays, d’organiser une faillite. L’argent ainsi empoché, il n’est pas près d’être restitué à ce qui ont participé au financement proposé. On se déclare en faillite, puis après vient une procédure de recouvrement, qui donne aucun espoir aux prêteurs d’être remboursés ne serait-ce que d’1 € : priorité aux salaires, URSAF, fisc etc. Puis l’argent non récupéré, personne ne s’occupe vraiment de savoir où il est parti…ainsi se termine la procédure…pour le prêteur aucun espoir.
- l’Etat, qui taxe le prêteur alors que ce dernier contribue au redressement de l’économie en aidant des PME qui se trouve dans le besoin. Le même Etat, qui oublie de faire un geste vis à vis des prêteurs lorsqu’il y a des défaillances. Heureusement qu’il est là, le prêteur, d’avance merci pour l’intérêt que l’on veut bien lui porter.
Non vraiment, continuer à prêter dans ces conditions il faut être « maso ».
Il y a une plateforme, qui a mis en place un semblant de protection pour les prêteurs. Mais, à y regarder de près c’est un peu de la poudre aux yeux. Par exemple, sur un projet de 24 mois : 28% du capital protégé depuis le début c’est peu mais c’est mieux que rien, puis après 50 % au bout de 12 mois et enfin 100 % au bout de 18 mois. En fait bref, ils ne remboursent pas grand chose et comme d’habitude ne prennent pas de risques.
Il y a une « méthode » (le mot est un peu exagéré mais vous appellerez cela comme vous voudrez) pour se refaire un peu, lorsque l’on a dans son portefeuille des défaillances. Du moins, c’est ce que j’ai trouvé à mon niveau. Il faut scruter Internet et découvrir les nouvelles plateformes qui fleurissent (tellement l’affaire est juteuse pour eux) comme des pâquerettes au soleil. Certaines de ces plateformes n’hésitent pas, pour attirer le chaland, de faire une offre de bienvenue. Là, il faut y aller et ouvrir un compte. Encaisser l’offre de bienvenue en interne et participer aux projets jusqu’à épuisement du montant de l’offre. Risque zéro, car même au pire si les entreprises sur lesquelles on a fait un prêt se mettent en faillite on ne perd rien, car on a misé sur de l’argent qui nous a été offert. On peut espérer ainsi, au final, récupérer un peu d’argent (capital et intérêts) car si on mise le minimum (certaines plateformes c’est 10€ minimum par projet). Si on vous a offert 50 € de bienvenue vous avez donc 5 projets et il y a peu de chance statistiquement que les 5 projets n’arrivent pas à termes.
Il y a aussi quelque chose qui me parait étrange. Il s’agit de certains prêteurs qui font une offre d’un montant très élevé avec une un taux d’intérêt particulièrement bas. Cela ne me parait pas très clair. Pourquoi prendre un tel risque, si ce n’est par la suite une fois l’emprunt constitué être remboursé « peut-être » par l’emprunteur (ce n’est qu’une supposition). Le but, étant ainsi par la règle des moyennes de contribuer à minorer le taux définitif de l’emprunt. C’est une réflexion personnelle, qui n’engage que moi et ce sans citer qui que ce soit. Mais regardez certains projets sur certaines plateformes …il y a de quoi se poser des questions. Certes, il ne faut pas y voir que du mal. Mais de nos jours, à qui peut on faire croire que l’on prête ainsi des sommes de 2000 à 5000€ avec un taux proposé particulièrement bas de 4% à 6 %. Il ne faut pas être bien dans sa tête pour agir ainsi, puisque rien n’empêche pendant la constitution du prêt de se placer dans la moyenne qui oscille sur des prêts à long terme (48 mois) entre 8,5% et 9,5%. Pourquoi se pénaliser en proposant de 4%/6%, alors qu’il suffit de mettre le curseur entre 8% et 9,5% selon les projets et investisseurs qui participent au projet? Cela demande un peu de réflexions…
Aussi, bonne méditation…
Bonne chance pour ceux qui continuent à foncer dans ce système les yeux fermés. Car dans ce système il n’y a que le facteur « chance » qui peut donner espoir de se trouver en positif au final.
13 août 2015 à 18 h 44 min #1827MathieuKeymasterBonjour aux déçus du crowdlending 😉
Je trouve que vous faites majoritairement l’amalgame entre le crowdlending et Unilend.
Je vous rappelle qu’il en existe au moins 9 autres qui font le même métier ! Certaines seront sûrement très sérieuses…
alors s’il vous plait, crowdlending n’est pas égal à Unilend 😉
13 août 2015 à 19 h 01 min #1828jdbtParticipantRéponse à Mathieu
Nous verrons bien au fil du temps ce qu’il en sera des autres crowdlending…
On pourra faire un bilan d’ici 1 ou 2 ans…
Pendant ce temps beaucoup y auront laissé des plumes…
13 août 2015 à 21 h 11 min #1830AnonymeInactifRéponse à cvdu06 ==> Oui les plateformes devraient injecter un minimum dans tous les projets qu’elles présentent. 5 % ? Pourquoi pas ? Cela correspond à peu près à leur commission et si elles croient à leurs projets, elles toucheront un taux d’intérêt intéressant qui leur serviront pour le développement de leur site. Quant à l’émission de télé ou un article de presse j’attends toujours. J’ai discuté avec une journaliste d’un grand magazine financier qui m’a dit être consciente des risques mais qu’il ne fallait pas tuer l’oeuf ! Pourtant le rôle de la presse est d’informer et non de désinformer. Ne négligeons pas les partenariats entre certaines plateformes et la presse. Exemple : Lendopolis avec les Echos. Les plateformes ont les médias avec eux.
Réponse à jdbt ==> les plateformes ne prennent aucun risque c’est vrai mais attention si elles font n’importe quoi elles le paieront cher à moyen et long terme. Elles investissent beaucoup d’argent. Le retour sur investissement se fait sur plusieurs années. Ce qui est idiot, c’est que certaines plateformes misent sur le court terme en niant les problèmes et en ne faisant rien pour les limiter. Elles misent sur le fait qu’elles sont soutenues par la presse et qu’elles trouveront de nouveaux prêteurs qui ne sont pas au courant des problèmes. Mais attention : tôt ou tard, ça ne tiendra pas. Car ça finira par se savoir et ça peut faire très mal. Les entreprises ne prennent pas de risque : pas de garantie, pas de fichage pour les plateformes n’utilisant pas le fichier FIBEN (un vrai problème). Quant aux prêteurs, ils paieront les pots cassés tant qu’il n’y a pas d’électrochoc au niveau des plateformes. Et l’Etat est la grande gagnante (fiscalité écrasante, et non déductibilité des pertes). On comprend pourquoi les lois ont été votées rapidement. Même si les sommes en jeu ne sont pas mirobolantes, les taux de fiscalité sont intéressants pour l’Etat !
Quant à la plateforme qui a mis une protection : c’est mieux que rien. Mais la protection n’est efficace qu’au début du prêt. Une protection de 50 % au milieu du prêt ne protège plus rien ! Mais on va dire que pour les impayés du début de prêt, c’est pas mal. Ca oblige la plateforme à étudier un peu plus chaque dossier.
Réponse à Mathieu ==> Oui on parle beaucoup d’Unilend je suis d’accord avec vous mais c’est la seule plateforme de prêt aux PME qui a plus d’un an d’ancienneté. Pour les autres trop tôt pour se faire un avis. Nous verrons quand il y aura des impayés comment elles assureront les SAV. Attention : les autres plateformes publient des incidents à 0, je ne mets nullement en doute ce chiffre, mais Unilend avait 0 d’impayé aussi la première année, ce n’est qu’après son premier anniversaire (novembre 2014) que les choses se sont sérieusement dégradées. Oui on peut parler aussi de Prêt d’Union qui a une certaine ancienneté , mais ça risque d’intéresser moins de monde car je vois que les utilisateurs des plateformes parlent beaucoup plus de financement de PME que de particuliers. Donc jusqu’au printemps prochain, la focale se fera sur Unilend, après on fera des comparatifs intéressants, vous pouvez compter sur moi là dessus.
14 août 2015 à 6 h 36 min #1836jdbtParticipantJe suis satisfait de lire, enfin, certaines de vos réflexions.
Mes remarques auront, au moins, eu l’utilité de faire prendre conscience à certains la « dangerosité » de ce type d’investissement.
Donc vivement le printemps prochain, que l’on puisse faire un bilan comparatif.
Les résultats seront hélas à l’image de se que nous constatons aujourd’hui. Car il n’y a pas de miracles. Une entreprise qui a du mal à obtenir un crédit classique dans un organisme bancaire ne peut être qu’une entreprise fragile…Dans le contexte actuel, il faut avoir les reins solides pour avoir la tête hors de l’eau.
Donc nous verrons bien…en espérant que je me trompe pour ceux ou celles qui n’ont pas bien tout compris…
14 août 2015 à 11 h 10 min #1837MathieuKeymasterBonjour,
@ Tintin : je rappelle que la plus grosse plateforme est Prêt d’Union, donc c’est bien le prêt aux particuliers qui intéressent plus les prêteurs et emprunteurs aujourd’hui. C’est le cas aussi aux USA avec Lending Club…
@jdbt : vous avez investi trop tôt dans le crowdlending et vous avez donc vécu une mauvaise expérience mais certains ici se diversifient sur plusieurs plateformes et ça semble fonctionner. On peut nommer Jacquouille ou encore le ptit vannerais. il font aussi des choix drastiques quant aux projets.Par ailleurs il faut arrêter de penser que les dossiers présents sur les plateformes ( et je ne parle pas d’Unilend) se sont vu refusés par les banques. Et je suis bien placé pour le dire car le réseau que j’ai fondé creditprofessionnel.com est apporteur pour les banques et pour certaines plateformes. Je vous assure que nous finançons plus facilement nos dossiers auprès de banques que des plateformes de crowdlending. Et encore une fois je ne parle pas d’Unilend car nous ne travaillons pas avec.
14 août 2015 à 12 h 45 min #1839AnonymeInactifA Mathieu ==> La plus grande plateforme est Prêt d’Union, parfaitement exact mais il n’y a aucun sujet lié à Prêt d’Union sur votre forum ou sur d’autres forums, pourtant c’est du crowlending et il y a aussi de quoi dire (moins peut être car il n’y a pas des projets X ou Y mais quand même). Comme quoi ça n’intéresse pas vraiment les utilisateurs de forums. Et idem sur le site d’information du financement participatif, les stats risques d’Unilend sont nettement plus regardées que celles de Prêt d’Union. Donc si je parle plus d’Unilend, c’est parce que le sujet intéresse plus. D’ailleurs les messages de la rubrique Unilend représente la majorité des messages de la partie crowdlending de votre forum !!! Parlons de choses qui intéressent plus tout le monde !
Sur le fait d’investir trop tôt, je ne comprends pas votre argument. Le risque se voit plusieurs mois ou plusieurs années après. Vous pensez qu’investir aujourd’hui est moins risqué ? Sur quelles critères vous basez vous ? On verra dans plusieurs mois et on refera un point sur les projets présentés ce mois.
Le fait de se diversifier sur plusieurs plateformes apporte t-il quelque chose de plus pour les prêteurs ? Oui si ailleurs le risque est moindre, la sélection plus drastique. Le fait qu’il y a ait plus de plateformes permet dans un premier temps de pérsenter plus de projets et donc il peut avoir statisquement plus de pépites, si c’est ce que vous voulez dire, je suis d’accord avec vous sur ce point.
Quant aux dossiers présentés sur les plateformes et refusés par les banques, oui, ce n’est pas sytématique, je suis d’accord avec vous même si une majorité c’est le cas. Un certains nombre de chefs d’entreprise l’ont reconnu quand ils ont été inerrogé par les journalistes. Mais il y a aussi de bons dossiers, c’est vrai, notamment tout ce qui tourne autour du financement d’actifs immatériels que les banques ne peuvent prendre en garantie. Il faut être ultra sélectif.
J’esaierai de donner des outils sur mon site dans les prochains jours pour aider les prêteurs dans leurs sélections pour ceux qui y croient encore.
14 août 2015 à 12 h 56 min #1840jdbtParticipantJe refais mon message de ce jour (11 H 32) car difficilement lisible.
Je n’ai jamais parlé d’UNILEND dans mes messages???
Par contre il serait peut-être utile de reformater l’adresse du forum, car il y a bien Unilend inscrit dans l’intitulé de l’adresse
Et pour autant on ne parle pas forcément d’Unilend- Cette réponse a été modifiée le Il y a 9 years, 3 months par jdbt.
14 août 2015 à 12 h 58 min #1841jdbtParticipantToujours aussi peu lisible…
Message sans objet à détruire
- Cette réponse a été modifiée le Il y a 9 years, 3 months par jdbt.
14 août 2015 à 14 h 01 min #1846JacquouilleParticipantJe pense que tes messages illisibles doivent être écrits en HTML alors que le site en texte brut.
18 août 2015 à 8 h 13 min #1897MathieuKeymaster@jdbt : Le nom du forum n’a pas à être reformaté car il s’agit bien du forum spécialisé Unilend. Ce qui explique mes précédents messages. Il y a un forum pour chaque plateforme.
Un forum sur le crowdlending en général permet d’avoir des discussions sans viser une plateforme en particulier.
@tintin : Si Prêt d’union est la plus grosse plateforme c’est bien qu’elle intéresse plus de personnes que toutes les autres. Quant au fait de ne pas en parler sur ce forum, La rubrique n’existe pas … et si vous regardez la page à propos vous comprendrez pourquoi 😉 Par ailleurs ce forum ou les autres ne sont pas forcément représentatifs de l’ensemble des prêteurs … la preuve, seulement 20 ou 30 sont actifs sur les forums alors que les prêteurs sont plusieurs milliers en France.
Quant à mes critères sur le fait qu’investir maintenant devient moins risqué … c’est tout simplement parce qu’on peut choisir ses plateformes de crowdlending.
Et de plus je peux vous assurer que malgré ce que je lis ici, certaines ne sont pas prêtes à baisser en qualité de dossiers même si la commission est payée immédiatement. Du fait de mon métier, je les connais à peu près toutes pour avoir échanger avec les dirigeants ou les avoir rencontrés et j’ai déjà mon idée sur celles qui vont rester… et celles qui disparaîtront …
Mais ce n’est que mon humble avis !
Merci
18 août 2015 à 9 h 32 min #1900jdbtParticipantJe réponds à Mathieu,
Certes, j’avais bien compris qu’il s’agissait d’un forum dédié à UNILEND (cf. intitulé). Cependant il est difficile de parler d’ UNILEND uniquement quand on fait des comparaisons, ou que l’on essaye de faire comprendre quelque chose. Si on ne cite pas de noms de plateformes, cela ne veut pas dire pour autant que l’on parle d’UNILEND.
Aussi, mes propos concernent toutes les plateformes de crowdlending en général.
Non je ne pense pas avoir investi trop tôt (en 2014…).
C’est plutôt , que je n’ai pas bien inventorié les risques.
En fait, j’avais bien conscience qu’il y avait un risque sur ce genre d’opérations. Mais ce que je n’avais pas perçu, c’est la facilité avec laquelle les emprunteurs montent un dossier pour demander un emprunt . Dossiers peu vérifiables d’ailleurs, on ne peut se fier qu’à leurs paroles. En fait, ce qu’ils ont bien voulu déclarer à la plateforme à laquelle ils se sont adressés. Lesquelles plateformes s’en moquent plus ou moins, car ce n’ai pas leur argent. Elles ont un risque égal à zéro. Leurs intérêts c’est que la demande d’emprunt reçoive un bon accueil par les prêteurs…il y a une commission à la clef sur le montant de l’emprunt …
Je le répète, les seuls intervenants qui prennent un risque ce sont les prêteurs, personne d’autre. Il faut voir comment ils sont remerciés quand il y a un problème … (plateforme , Etat… , ce n’est pas le problème de ces 2 entités, ben voyons…)
Un prêt demandé dans un banque c’est plus long à obtenir. Les vérifications sont exhaustives, car l’organisme financier engage sa responsabilité. Il y a un risque pour le prêteur (saisies par exemple, etc.) Dans le crowdlending, le seul qui s’engage c’est le prêteur. Sa responsabilité, à lui, c’est de ne plus revoir ce qu’il a misé c’est tout; et c’est énorme. Car lorsqu’il y a défaillance, la plateforme de crowdlending se défend et prétexte ne pas avoir eu tous les éléments…un peu facile.
Les sociétés qui sont en défaillance, le sont très peu de mois après le dossier de prêt accepté. C’est un peu étrange tout de même. Si la société était viable, ce n’est tout de même pas après quelques mois qu’une éventuelle faillite devrait apparaître. S’il s’agit de raison économique on devrait observer cela à plus longue échéance. Faire un prêt, c’est bien pour les aider ou alors je n’ai rien compris. Ce n’est pas, tout de même, pour les aider à se déclarer en faillite au bout de très peu de temps.!!!
C’est pourquoi avec de tels constats, je persiste à dire que contrairement à ce que vous dites, le nombre de défaillances ne pourra que s’accroître au fur et à mesures des créations de plateformes de crowdlending.
Mais, RdV dans 6/8 mois …pour les bilans comparatifs, que certains se proposent d’établir.
Tant que ces structures n’auront pas une obligation de responsabilités (défini par une loi), il en sera ainsi.
Dans l’état actuel, pour moi c’est de la poudre aux yeux.
Avec si peu de garanties…dans l’immédiat, aucun bénéfice à attendre pour le prêteur. De la perte…au mieux rendement égal à 1 ou 2% mais plus proche de zéro, dans la plupart des cas.
Donc, quel intérêt de dépenser de l’énergie afin de cribler au mieux l’entreprise supposée viable? Et ce malgré tout, avec le peu d’éléments mis à la disposition du prêteur par les plateformes.
Renseignements non vérifiables et dispensés uniquement par les plateformes qui, lorsqu’il y a incidents sont responsables de rien (défini par contrat).
D’ailleurs, dans ce cas de figure cette clause de non responsabilité, n’est ce pas une clause abusive? Car on ne peut faire l’éloge d’une entreprise en y accordant des étoiles ou des points ou que sais-je, sans, lorsqu’il y a problèmes être responsable de rien…
Comme la vie est facile pour certains.
18 août 2015 à 9 h 56 min #1901MathieuKeymaster@Jdbt : C’est bien ce que je dis … votre jugement n’est basé que sur une seule plateforme à savoir Unilend, puisque c’est la seule à avoir eu des défaillances pour le moment … (étant la plus ancienne).
Pour ma part je me base sur des éléments d’appréciation qualitative en plus … mais on verra …
Et si on ouvrait les paris sur les taux de défaillance ? 😉
18 août 2015 à 10 h 29 min #1904jdbtParticipantC’est la seule car c’est la plus ancienne…c’est tout. On verra les autres a durée d’existence équivalente.
Bien sûr, mon jugement ne peut être que sur une seule plateforme (plus ancienne, donc pour l’instant, pas de comparaison possible avec les autres).
Mais pourquoi en serait-il autrement pour les autres?
Elles ont à faire au même comportement des emprunteurs et sont toutes basées sur le même principe….
– recherche d’emprunteurs potentiels
-mise en ligne de ces derniers, après acceptation du dossier, sur ce qu’à bien voulu déclarer l’emprunteur!!!
– encaissement de la commission une fois l’emprunt constitué…ça c’est du concret
-prise de risque ZERO, si défaillance par la suite… c’est aussi du concret
Le seul point où les plateformes ont un petit manque à gagner, c’est lorsqu’il y a une défaillance. Car là, ils sont comme les prêteurs ils ne peuvent plus toucher les intérêts (définis pas contrat)…les pauvres.
Mais, cela reste dérisoire puisque avant toute chose, ils se sont déjà payés généreusement en prenant une commission sur le montant de l’emprunt (constitué par l’apport des prêteurs, il ne faut pas l’oublier…)
Plus leurs portefeuilles d’emprunts est important et plus ils gagnent. Ils ont donc tout intérêt a affecter des étoiles, des points etc afin de « rassurer » virtuellement le prêteur. Tout ça sans aucun risque…du pain béni en fait.
Ce qui n’est pas la même chose pour le prêteur. C’est plutôt l’inverse, plus il se positionne sur différents projets plus il a des chances de perdre, et s’il gagne ce sera vraiment très peu. Tout ça, avec une protection égale à ZERO sur toute la ligne; ça aussi c’est du concret et vérifiable.
18 août 2015 à 11 h 48 min #1905JacquouilleParticipantOn a déjà une idée en regardant le nombre et la qualité des projets :
- Unilend c’est Tati
- Finsquare les Galeries Lafayette
- Lendix, Fauchon.
18 août 2015 à 19 h 38 min #1909AnonymeInactif@jdbt : j’ai parfaitement compris que vous parlez des plateformes en général et pas seulement d’Unilend. Pour moi, c’est clair et net. On m’avait déjà fait une fois la même remarque. Il faut remarquer qu’actuellement seul Unilend connaît des incidents et donc concentre toute notre attention. Mais j’ai bien conscience que les défauts existeront aussi par ailleurs. Actuellement aucune plateforme même Unilend ne connait de défaut moins d’un an après leur création. C’est dans la durée qu’on verra lesquelles maîtriseront le mieux les risques. Les sujets importants sur lesquels doivent se concentrer les plateformes sont : comment bien sélectionner les dossiers et évaluer les risques des emprunteurs, quels outils utiliser, et lorsqu’il y a des défauts, quelles incidences auront ces défauts sur les entreprises (fichage ou pas), quelles sont les pénalités en cas de retard (hors retard technique) et comment communiquer avec les prêteurs. Actuellement nous ne voyons que le travail d’Unilend (qui ne prend pas les choses au sérieux), nous verrons par la suite comment les autres feront. Mais je ne suis pas très optimiste, désolé de contredire notre cher webmaster sur ce point et de donner plutôt raison à jdbt. Mais j’ai peut être tort, RDV dans 6-9 mois ! Je donne aussi raison à jdbt sur les documents que demandent les plateformes aux emprunteurs. C’est LIGHT de chez LIGHT et cela pour TOUTES les plateformes. Aucun justificatif sur l’utilisation des fonds n’est demandé. Comment une plateforme dans ces conditions peut écrire que c’est pour financer X ou Y ? Ce n’est absolument pas sérieux. Ca manque vraiment de professionnalisme. Si j’étais une autorité de tutelle j’imposerai cette condition. Car une entreprise ayant des activités illicites peut en profiter tranquillement et peut nous dire que c’est pour financer un brevet ou une machine !
Quant aux défaillances, le taux va mécaniquement augmenter, et exploser si les plateformes ne réagissent pas avec le risque que le crowdlending disparaisse en France d’ici 2-3 ans. Ce n’est pas ce que je souhaite.
@ Mathieu : prêt pour le pari. Si rien ne change, ça va faire très mal. Il faut un électrochoc. Je suis conscient que certaines plateformes essaient de se distinguer et je leur souhaite pleine réussite. Il faudrait à tout pris durcir la réglementation pour mieux protéger les prêteurs en imposant des règles plus strictes aux plateformes et en leur donnant les outils nécessaires. Les plateformes devraient aussi participer à leurs propres projets comme le fait Prêt d’Union qui participe à hauteur de 5 % de chaque prêt. Quant à un échantillon représentatif de prêteurs de crowdlending, difficile de l’établir, l’objectif n’étant pas de viser un risque d’erreur de +-1 % mais de donner une tendance de fonds et de donner la parole aux prêteurs qui souhaitent l’avoir en les faisant participer à des sondages. Pour parler d’Unilend (désolé), ils ont 5938 prêteurs à fin juillet et il y a une moyenne de 358 prêteurs par projet (soit un rapport de 1 à 16). Vous avez certes des prêteurs permanents mais vous avez beaucoup beaucoup de prêteurs occasionnels qui prêtent à leur connaissance mais ne vont pas plus loin. J’en connais pas mal. Ca serait bien de savoir combien de prêteurs ont prêté à plus de 20 projets ? Une centaine peut être, 200 tout au plus. Ils ne sont pas très nombreux les passionnés par le crowdlending c’est pour cela que c’est difficile d’avoir un échantillon très large. On retrouve souvent les mêmes sur tel ou tel site ou forum. Mais le fait de leur poser des questions donne quelques tendances de fonds, ce ne sont pas des sondages BVA (qui sont d’ailleurs souvent erronés !)
Enfin, concernant le poids de Prêt d’Union il est important en M €, ok. Mais attention, pour prêter il faut être investisseur qualifié contrairement aux autres plateformes. Le nombre de prêteurs est donc très limité et ce sont des prêteurs qui prêtent beaucoup plus avec beaucoup d’institutionnels qui représentent un poids très important.
Dommage que votre forum fasse l’impasse là dessus : le crowdlending ne concerne pas et ne se limite pas qu’au financement des PME. Et ce n’est pas parce que vous personnellement vous travaillez dans le milieu du financement des entreprises que ce sujet ne doit pas être évoqué sur votre forum. Il en faut pour tout le monde !
18 août 2015 à 21 h 59 min #1910MathieuKeymaster@tintin : je ne suis pas contre ouvrir une rubrique sur Prêt d’union, c’est juste que pour le moment je n’ai pas le temps de m’y intéresser. Le risque est de faire comme la rubrique Crowdfunding, c’est à dire qu’il ne s’y passe rien 😉
21 août 2015 à 12 h 36 min #1921NicolasParticipantLe problème d’unilend en particulier c’est qu’ils font la mega pub des projets pour attirer un max de prêteurs.
Il font du marketing.
Mais leurs stats sont complétement pipo : ils comparent du capital et des intérêts sur leur site. Il est clair que le chiffre qui tue = les intérêts totaux nets versés aux préteurs moins le capital qui est en incident (= tout ceux pas à jour) est clairement négatif et très loin des 2-3% d’incidents qu’ils mettent en avant.
Il sont plutôt a 8% d’incident, mais c’est 8% de CAPITAL , ce qui laisse supposer que dans 90% des cas on gagne…
Sauf que même si dans 90% des cas on gagne 9% d’intérêt moins les taxes et impôts… alors que la perte en capital c’est la totalité, et en plus la déduction des pertes une catastrophe.
Et les jolis graphiques d’unilend masquent totalement le capital qui est en perte et qu’il ne faut pas comparer au capital prêté mais aux intérêts nets perçus.
J’avais bien prévu des défauts mais en me disant au bout d’un an ou deux, mais la c’est de l’escroquerie dans beaucoup de cas c’est 2 ou 3 mois après que le défaut survient et en plus il reste plus rien : faire défaut 3 mois après un enthousiasme formidable et un crédit énorme c’est plus que louche. Et si les commandes ont été annulées il devrait rester pas mal de cash du coup. Le dirigeant doit payer des arriérés ou bien faire partir le cash vers une autre société et »kiss your money good bye’
Enfin tant que c’est pas clair je retire et pars en bourse, pas plus risqué finalement et bien plus transparent.
Et la communication est désatreuse : on reçoit un email UNE FOIS en cas de probmème , rien sur le site tout est caché , masqué… Quasi aucun suivi, faut repayer des lettre recommandées en A/R individuel (on y croit pour récupérer peut être une min part de de 200€ moins les frais en tous genre) : ca vaut à peine le timbre
- Cette réponse a été modifiée le Il y a 9 years, 3 months par Nicolas.
21 août 2015 à 18 h 47 min #1923AnonymeInactif@Nicolas : oui. Les plateformes de crowdlending cherchent à se faire connaître du grand public en consacrant un budget pub important. Il n’y a rien à redire là dessus. En revanche, les messages en matière de risque sont souvent complètement en décalage avec la réalité. Prétendre un risque de 1 à 2 % est ahurissant. J’ai même vu très récemment moins de 0,5% ! La règlementation concernant la communication des risques est très stricte concernant les établissements financuers, et inexistante concernant le crowdlending. Bref une plateforme peut dire tout et n’importe quoi. Alors certaines en profitent : cette attitude n’est pas tolérable.
Concernant les stats : les plateformes qui ont un statut d’IFP (intermediaire en financement participatif) doivent communiquer les risques selon des critères bien définis. Elles doivent parler de capital restant dù en retard et non de capital ou d’échéances en retard, et il y a d’autres règles bien claires. Quasiment toutes les plateformes ont ce statut. En revanche Unilend ne l’a pas. Aucune réglementation n’intervient pour ses stats. Unilend peut choisir les stats qui l’arrangent, c’est ça le problème. Exemple : en decembre 14 : unilend communiquait le ratio capital restant dû des prêts en retard/ capital restant dû de l’ensemble des prets. En janvier avec l’incident shala (prêt de 250 k€) unilend à changé ses règles ! Elle a décidé de ne plus dévoiler ce chiffre. Où est le sérieux de cette plateforme ??? Alors maintenant unilend parle du capital en retard (donc exclu les intérêts et surtout le crd). Tout ça pour minimiser les chiffres. Pas très honnête comme procédé surtout que les autres plateformes communiqueront en CRD en retard (réglementation obligé). J’arrive à retrouver leur chiffre après de savants calculs que j’ai mis du temps a trouver,le prêteur moyen est largué (être compliqué pour ne pas être transparent). Le détail du calcul se trouve qq part sur internet (pas sur unilend!). Bref…
Et en matière de comm, je suis totalement d’accord avec vous, c’est lamentable.
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