Comment mieux épargner ? › Forums › Crowdlending › October (ex Lendix) › October, évitez absolument de financer les projets de reprises.
- This topic has 2 réponses, 3 participants, and was last updated Il y a 6 years, 5 months by Patrick de Lendix.
-
AuteurArticles
-
7 juin 2018 à 0 h 13 min #15533HS1Participant
October ne sait pas évaluer le risque lorsqu’elle finance un projet de rachat .Elle se laisse abuser par sa note « historique de la sociétée » qui est souvent A mais qui dans le fond, si’il y a un nouveau gestionnaire n’a strictement plus aucune valeur.
Sur leurs 18 défauts non régularisés 13 correspondent à des reprises soit 72% de leur défauts.
Voici les entreprises en Défaut ou Procédure collective qui corespondaient à un projet de reprise/rachat.
Com’int / Atelier d’Or / Bontet /Boulangerie du Chateau /Gestion hote du Rhone /Giamatteo / J&H / La fournée Sido /Le bistrot de Thibaud /Cantina d’Oz / ETAP / PSS Méribel 1 / MG Edition (reprise 1 an avant)
Seuls 5 projets ne correspondent pas à des reprises
Barthés / Isiopharm / Active Réseau(accident de la vie) /Expert Exp / Eurobat
On notera que si’il y a reprise l’age de l’entreprise n’ a plus aucune valeur :
ETAP 39 ans / Gestion RH 9 ans / MG Editions 25 ans / La fournée 28 ans / Le bistrot de Thib 30 ans / Giammatteo 31 ans /Bontet 67 ans.
Il faut considerer que le risque est celui d’une création à part entière.Si vous utilisez ma petite matrice attribuez leur un bon coefficient -4 ça devrait vous l’éliminer immédiatement surtout si c’est du commerce ou du BTP.
Biensur ce qui vaut pour October vaut surement pour les autres plateformes .mais je n’ai pas eu le temps de vérifier toutes les states des sociétés anciennes qui font défaut (Je le ferai )Bon finalement le l’ai fait ,toute plateformes confondues sur les 27 entreprises de plus de 16 ans(facteur protecteur)en défaut 14 corespondent à des reprises soit plus de 50% et sur ces 14 projets 8 sont de chez Lendix soit presque 60% .
7 juin 2018 à 9 h 35 min #15537thierry_jParticipantAbsolument. Et c’est encore plus vrai pour les « métiers de bouche » (boulangerie, restaurants…), où la clientèle peut fuir très rapidement si la qualité n’est plus au rendez-vous.
A mon sens, le seul cas de reprise sur lequel on peut se pencher est lorsque le repreneur est un des anciens de l’entreprise (à confirmer par les stats). On peut penser qu’il n’y aura pas de rupture.
8 juin 2018 à 8 h 53 min #15544Patrick de LendixParticipantC’est clairement un secteur sur lequel il faut surpondérer certains risques qui se matérialisent plus que dans d’autres cas. Nous avons déjà fait des modifications dans notre modèle les mois passés (notamment pour prendre un nantissement de fonds de commerce et repérer des dépendances à certains employés), et nous continuerons à en faire.
L’analyse des projets de reprise suit toujours la même méthodologie avec les étapes suivantes :
1) validation avec le repreneur du business model de la société en terme de pérennité (offre de produit identique ou pas , profil clientèle et fournisseur et maintien des relations …) , maintien des effectifs actuels , antériorité des commerciaux dans la société et leur appétit à rester, répartition du chiffre f affaires par commercial …
2) le positionnement de la société dans son marché qui nous permet de juger de l’offre différentiante de la société reprise
3) l’expérience du repreneur dans le secteur de la société cible avec prise de référence
4) la validation de la rentabilité historique de la société
5) l’élaboration du prévisionnel sur la base de la rentabilité historique décotée et / ou ajustée d’économie de coût suivant les cas Nous ne validons jamais un prévisionnel basé sur une augmentation du chiffres d’affaires.Sur la structure de l’opération, nous sommes extrêmement vigilants sur l’engagement du repreneur sur un plan monétaire avec des apports en capital de 15 à 30 % suivant le cas de figure.
Ceci étant, nous ne sommes jamais à l’abri de risques opérationnels imprévisibles qui peuvent générer des tensions de trésorerie : équipements qui ne marchent comme prévu avec obligation de le changer , dol sur la clientèle vendue, départ de commerciaux critiques dans la société avec perte de clientèle …
Ce sont autant d’éléments difficiles à percevoir lors de l’analyse du dossier.
Jusqu’ici, les cas de défauts sur les dossiers de reprise dans le portefeuille Lendix rentrent sans exception dans la catégorie de ces risques opérationnels.
Nous sommes en réflexion permanente sur la façon de couvrir au mieux ces risques opérationnels pour protéger l’intérêt de nos prêteurs, qui est aussi le nôtre.
-
AuteurArticles
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.