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Bonjour à tous,
Suite à mon dernier baromètre du crowdlending, un débat s’est engagé dans les commentaires. J’aimerais donc avoir l’avis d’un maximum de prêteurs à ce sujet.
Etes vous gênés par le fait que des institutionnels financent des projets à vos cotés ? Si oui préférez vous être « majoritaires » ou « minoritaires » ?
Afin d’illustrer le débat, la différence existe entre Lendix qui finance ses projets à 80 % par des institutionnels et donc 20 % de particuliers et Lendopolis par exemple qui finance ses projets par des particuliers en majorité.
Pour finir d’illustrer voici la répartition entre particuliers et institutionnels sur Lending Club (USA)
Non cela ne me gêne pas d’avoir des institutionnels, mais je me dis que franchement mon argent ne sert à RIEN. De plus, ce qui me gêne, c’est que les plateformes restent trop discrètes sur la répartition Institutionnels/Particuliers et se tarissent ensuite de battre des records…
Une précision pour Lendix, certes le FCT LX-2015-1 souscrit au minimum 51% de l’emprunt, mais des particuliers sont aussi détenteurs de parts de ce FCT, et pas uniquement des « grands » investisseurs ou institutionnels.
Bonjour,
Didier2924 a raison. En séparant les investisseurs particuliers et les institutionnels, nous avons 64% de personnes. Je pense que nous allons afficher plus de détails dans nos stats pour completer l’information.
Patrick de Lendix
(Mathieu, je ne sais pas très bien pourquoi mon pseudo est « paseo », est-il possible de le modifier s’il vous plait? Merci)
Ça peut rassurer d’avoir des institutionnels qui prêtent également. Mais le mieux serait que les plateformes mouillent leurs chemises. Si c’est si rentable, pourquoi ne prêtent elles pas au moins le montant des commissions.
La seule qui le fait est prêt d’union qui prête 5% de chaque prêt.
Tintin,
C’est un très bon point, comme bien souvent.
les dirigeants de Lendix prêtent à tous les projets, à titre personnel.
Je me permets de remettre le lien vers cet article que nous avons écrit sur le sujet de l’alignement d’intérêts:
https://lendix.com/blog/2015/09/30/crowdlending-desintermediation-mais-pas-desengagement/
Patrick de Lendix
Pour Prêt d’Union, à l’origine c’est l’ACPR qui a obligé la société à souscrire à 5% des prêts.
Unilend, lors d’un échange de courriel, m’a affirmé qu’il souscrivait à tous les prêts.
Ca peut gêner les personnes qui entendent faire travailler leur argent dans le crowdlending pour court-circuiter ces institutionnels justement. Maintenant il ne faut pas être dupe, dans la spécificité du « prêt avec intérêts », on est loin de la base du crowdfunding porteur de sens où l’on souhaite d’abord promouvoir une idée ou un projet. On est bien entré dans un nouveau modèle d’investissement qui devra forcément se structurer et s’institutionnaliser pour éviter de grosses déconvenues aux prêteurs.
Pour moi particuliers /institutionnels est un critère parmi bien d’autres dans la sélection d’une plateforme.
Mais ce qui prime avant tout ce sera le taux de casse et la rentabilité in fine.
Donc attendons et ne soyons surtout pas pressés.
@Mathieu, oui c’est une bonne idée.
Pour votre info (petit scoop, si on veut, avant que ça n’aille sur notre page stats), ça donne:
Particuliers 20%
Particuliers Avertis 12%
Family Offices (donc particuliers regroupés dans des petites structures ad hoc) 32%
Institutions 36%.
Merci pour le pseudo, beaucoup plus clair.
Patrick
@Patrick de Lendix : que veut dire Particuliers Avertis. C’est un investisseur qualifié sens amf ?
Si c’est ça, j’en fais parti.
Et qu’est ce que cela apporte de plus ?
Merci d’avance.
L’accès à notre fonds.
Et le F.C.T., en plus de souscrire aux emprunts, finance aussi Lendix croissance.
https://lendix.com/blog/2015/09/24/lancement-de-lendix-croissance/
On n’a pas bcp de renseignements… C’est un fonds ? Si oui il prête à combien d’entreprises ? De quelle taille ? C’est combien le montant minimum de souscription ? Les frais ? Si on est investisseur qualifié, que faut il vous envoyer comme document ?
Tintin : le FCT souscrit à tous les projets présentés par Lendix, il a des ratios à respecter en fonction de la notation du projet (A,B et C), ainsi qu’à Lendix croissance, voir message précédent.
Minimum de souscription : 30.000 €
Document à envoyer, pour moi aucun.
Précision importante, l’appel de fonds est progressif : 25% en juillet, 15% en octobre….
Je crois que la clôture des souscriptions est prévue fin octobre.
Sur le site pas de renseignement, il faut les contacter, je ne peux tout divulguer sur un forum, confidentialité à respecter.
Merci.
30 000 € ?
A ce niveau, il faudrait clairement en savoir plus !
Tintin,
nous devons respecter des règles précises sur la diffusion de ce fonds, c’est pourquoi nous n’en parlons pas sur les forums ou les réseaux (et pas pour cacher quoi que ce soit, comme vous l’avez vu nous sommes plutôt transparents sur l’impact du fonds sur les levées etc.). Les personnes intéressées et qualifiées ont bien entendu accès à tous les détails avant de décider de souscrire ou non.
Bon dimanche,
Patrick
J’en fait partie (intéressé et qualifié).
Il faut que je vous envoie un mail (contact LENDIX) ?
Bon dimanche à vous aussi.
Oui, s’il vous plaît.
Bonjour à tous,
Merci mathieu pour ce post 🙂
Nous pensons que la question n’est pas tellement sur le fait d’avoir des institutionnels qui participent aux collectes mais plus sur la catégorisation des acteurs. En effet, et comme vous devez le savoir, les efforts du régulateur sur notre agrément et le cadre régissant notre activité ont été réalisés sur la base d’une nouvelle finance, alternative, permettant une désintermédiation du prêt aux TPE/PME.
Cette désintermédiation passe par un rapport direct entre prêteurs particuliers et emprunteurs (choix d’investissement, échanges, transparence, etc.) favorisé par un outil web (la plateforme) : crowdlending = crowd (foule) + lending !
La question : peut-on parler de crowdlending et de désintermédiation lorsque la majorité du prêt est souscrite par un fonds intermédié ?
En tout état de cause, et quelque soit la vision de chacun, notre objectif à tous est de réorienter l’argent vers l’économie réelle, ce qui semble se faire de plus en plus 🙂
Bien à vous,
Romain de LENDOPOLIS
Pour ma part, ça ne me gêne pas sur le fond. Dans la forme, il me semble qu’on s’éloignerait trop de l’esprit de base si les institutionnels étaient trop majoritaires.
Ce qui me gêne le plus reste de toute façon que nous n’évoluons pas dans la même sphère fiscale. Lorsqu’il y a de la casse, ils peuvent déduire les pertes de leurs revenus et ne sont imposés que sur le bénéfice net. Pas les particuliers. Du coup, l’impact sur le calcul de la rentabilité n’est pas le même, et ils ont plus intérêt que nous à participer à presque tout et n’importe quoi, enfin j’imagine qu’ils visent tout de même à faire du profit ! ;o)
Du coup, je trouve qu’actuellement, les dés sont pipés, car de part leur poids, sur un système d’enchère inversé, ils tirent le taux vers le bas, sans que cela impact beaucoup leur rentabilité, là où le particulier subit beaucoup de risque et voit la prime de risque fondre drastiquement.
Pour Unilend, Groupama est partenaire et s’est engagé à faire un certain volume de prêt, avec une limite à 20% par projet (j’avoue ne les avoir jamais vu prêter moins de 20%, car du coup, ils sont noyés au milieu des prêteurs plus classiques), mais il peut y avoir une multitude de prêteur assujettis à l’IS, qui ne sont pas de gros prêteurs en montant. Actuellement, impossible de savoir plus en détail, et les stats n’en parlent pas.
En ce qui me concerne je pense que la présence d’institutionnels est une bonne chose car cela permet aux plateformes de mettre des projets plus importants que les particuliers ne pourraient pas clôturer. Cela permet aussi d’attirer des sociétés plus importantes et de meilleurs standing. On voit bien dans les projets Lendix qu’à partir d’un certain montant les particuliers sont incapables de mettre les 49% restant et que les institutionnels doivent compléter.
Le seul problème est la part des institutionnels. Il faut que les particuliers puissent investir donc avoir les projets et le temps.
Pour moi le système mis en place par Lendix est bon car il répond à toutes ses contraintes.
Le seul bémol que j’apporte est le montant minimal des prêts où les investisseurs interviennent (30 000 euros si j’ai bien compris).
Ce montant devrait être plus élevé pour permettre aux particuliers d’investir plus sur ce type de projet. D’après ce que je peux voir je pense que ce montant devrait être porté à 150 000 euros.
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