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AG78Participant
Je suppose qu’il s’agit de rendements annualisés sur la base des intérêts nets perçus à ce jour.
Unilend calcule les TRI si j’ai bien compris sur la base des intérêts perçus et restant à percevoir net de défaut futur ( probablement avant prélèvements sociaux ).
En toute logique, ces taux entre -2 et + 2% devraient s’améliorer avec le temps s’il n’y a pas d’autre défaut à l’avenir. J’ai néanmoins constaté que les taux se détérioraient rapidement même avec un volume très faible de défaut ( la déduction fiscale des pertes étant marginale sauf taux d’IR marginal très élevé ), ce qui a conduit Unilend à inciter les prêteurs à diversifier au maximum. Je ne suis pas favorable à ce principe de diversification maximum car nous ne connaissons pas sur la durée le taux moyen de défaut et nous n’avons pas d’historique probant. Par ailleurs, même si le taux moyen de défaut se stabilisait sur la durée, son impact continuerait à être important compte tenu de la baisse des taux de prêt ( vers 6,5% rarement au dessus de 8% ), baisse qui risque de perdurer avec la pression de la BCE sur les banques pour les inciter à prêter même à taux faible à des entreprises de qualité.
Actuellement, le seul intérêt du point de vue du prêteur pour financer via les plateformes est le remboursement régulier du capital, donc une immobilisation réduite des capitaux sur la durée. Je pense pour ma part qu’il est préférable si on recherche un rendement avec un risque acceptable de se tourner aujourd’hui vers des investissements de moyen à long terme ( actions de rendement ) car sur la durée les efforts de redressement en cas de difficultés finissent par payer ( les dirigeants devant rendre des comptes auprès des investisseurs ) alors que sur les plateformes la sélection des dossiers est insuffisante pour être prémuni contre les arnaques ( présentation d’un projet fictif pour masquer une situation de trésorerie dégradée, comptes non publiés, emploi des sommes collectées non vérifié etc… ).
AG78ParticipantLa société sollicite un 3e prêt pour 95K euros sur 9 mois toujours pour financer du stock.
Les chiffres annoncés pour 2015 et 2016 confirment que la stratégie est payante puisque la trésorerie accumulée en 2015 a permis de rembourser le compte courant de la holding pour 567K euros. Le résultat annoncé pour 2015 est toutefois en retrait sur 2014 avec le poids des charges financières ( au total 540K d’emprunts souscrits en 2015 ). Au lieu de s’autofinancer, l’entreprise a pû ainsi financer les investissements réalisés par la holding ( 440K de participations supplémentaires ). Pour 2016 la génération de trésorerie est prévue à 480K euros pour 365K de remboursements d’emprunts.
C’est donc jouable mais avec un taux qui va descendre bas. Etant placé sur le premier emprunt à échéance à 12 mois à 9,7% je passe toutefois mon tour.
AG78ParticipantIl y a des provisions importantes non pas pour risques comme indiqué chez Unilend mais pour dépréciation de stocks et de créances clients. De ce fait la CAF annoncée de 534K n’est pas forcément représentative car ces provisions peuvent déboucher sur des pertes définitives.
Si on réintègre ces provisions, la CAF est trop faible pour absorber les emprunts actuels et futurs. Je m’abstiens.
AG78ParticipantLe secteur de l’isolation est actuellement dopé par le crédit d’impôt de 30%. Qu’en sera-t-il lorsqu’il sera remis en cause ?
La démarche de fédérer et coordonner des corps de bâtiment est incontestablement un plus pour les clients par rapport à la concurrence.
Je suis tenté également à condition que le taux ne descende pas trop bas, ce qui est loin d’être acquis ( nous sommes à 9% 4 jours avant l’échéance ).
AG78ParticipantJe viens d’avoir des nouvelles pour ALM : il s’agit d’un problème industriel chez un des sous traitants en cours d’étude et espérons le de résolution qui a obligé ALM à accorder un crédit fournisseur important mais les comptes prévisionnels 2015 et 2016 sont bons. Un point sera fait mi-décembre par le Tribunal au terme des 6 mois de la procédure : à mon avis on s’oriente vraisemblablement vers une reconduction de la procédure de sauvegarde pour 6 mois.
AG78ParticipantL’hyppodrome le plus proche de Metz semble être celui de Vandoeuvre les Nancy à 51 kilomètres de Metz. Je ne pense donc pas que ce bar capte une clientèle de turfistes spécifique par rapport à un autre bar PMU mais les résultats sont très bons et expliquent l’importance des fonds propres du groupe accumulés depuis de nombreuses années.
Les capitaux propres de la filiale L’Hyppodrome auraient logiquement pû procurer la trésorerie nécessaire au financement de l’opération, via un versement exceptionnel de dividendes sauf si cette société a prêté des fonds à la nouvelle holding pour financer d’autres acquisitions dans le domaine des bars ou dans tout autre chose et n’a plus la trésorerie nécessaire.
Sans compte disponibles de la filiale même succincts, ce n’est qu’une hypothèse non vérifiable mais par principe, je ne souscris pas quand il manque une partie importante des informations pour comprendre l’évolution d’un groupe.
AG78ParticipantFaute de données 2015, le dernier exercice représentatif est 2013. Si on neutralise un remboursement d’impôt sur les sociétés, flux exceptionnel, on trouve une CAF de 47K pour un remboursement d’emprunt de 59K. Avec la trésorerie actuelle et le développement commercial attendu, on peut espérer une augmentation du résultat après coûts salariaux des personnes à embaucher ( les 150K empruntés permettront de payer une année de salaire voire un peu plus ) qui compensera l’écart.
J’ai toutefois noté un élément à prendre en compte, le versement pour 76K en 2014 de cotisations personnelles de l’exploitant : il s’agit des cotisations sociales sur la rémunération du dirigeant, gérant majoritaire de sa SARL contre 23K en 2013. C’est une somme importante d’autant qu’en principe, les cotisations 2014 se calculent sur le revenu 2013 mais avec les problèmes de gestion du RSI le régime social des indépendants qui ont défrayé la chronique il y a peu, il est possible qu’il y ait des régularisations qui expliquent l’importance de cette somme. Si le dirigeant s’est octroyé une importante rémunération en 2014, le montant de charges sociales à payer en 2015 ( solde en Octobre ) peut expliquer l’utilisation au moins partielle de la trésorerie de fin 2014. En 2014 il ne semble pas y avoir eu de dividendes versés.
AG78ParticipantJe ne voudrais pas jouer les rabat-joies mais j’observe les faits suivants :
Cette entreprise a quand même beaucoup de mal à maintenir sa rentabilité sur la durée : CA de 819K en 2012 avec un bénéfice de 53K après une perte de 33K en 2011, en 2015 CA de 890K et un bénéfice marginal. Une probable injection de capitaux en 2014 a permis de maintenir à flot la société.
Un poste clients qui explose en 2015 bien que le délai de paiement soit de 30 jours pour un poste fournisseurs stable. Aucune explication donnée.
Ou sont passés les 140K d’investissements en outillages de production en 2015 ? Si ces dépenses ont été engagées avant la clôture, elles ont été passées en charges. Si elles l’ont été depuis, ce qui est plus probable, comment sont-elles financées ?
Sur 3 ans, il faudra compter sur de nouveaux financements complémentaires compte tenu des investissements nécessaires dans ce type d’activité et les délais de finalisation des prototypes et de commercialisation pas forcément faciles à maîtriser et qui ne sont pas indiqués non plus. L’engagement d’Unilend dans les courses de bateaux et l’amitié entre dirigeants pourraient aider mais peut-on considérer cela comme une garantie suffisante ?
AG78ParticipantJe rejoins les avis déjà donnés. Il aurait au moins fallu donner des chiffres sur l’activité en 2015 comme une situation au 30 Juin. La hausse de la rentabilité de 10% prévue en 2015 ne s’appuie sur aucune donnée chiffrée or nous sommes déjà en Octobre. La baisse du CA en 2014 n’est pas expliquée non plus. Il est urgent de passer son tour.
AG78ParticipantLa société a clos l’offre avec 4 jours d’avance, ce qui a permis d’offrir un taux moyen élevé de 8.9% et souligne sans doute que le projet était très avancé ( sans doute pour débloquer les fonds pour acheter le droit au bail ).
AG78ParticipantLes taux nets de rentabilité annoncés doivent également se comparer au marché actions dite de rendement.
En effet, j’ai acheté il y a quelques semaines des actions TOTAL qui offraient un rendement brut de 6% avec un lissage trimestriel des dividendes, un risque nul de faillite, une probabilité satisfaisante d’un maintien d’un dividende élevé sur la durée, une fiscalité plus avantageuse avec l’abattement et une possibilité de plus-value qui se rajoute et/ou qui remplace les dividendes perçus ou à percevoir ( ce qui a été possible tout récemment avec une progression de 17% en 1,5 mois ).
C’est pour cela que je pense que la fourchette 6 à 8% proposé par les plate-formes n’est compétitive que si le taux de défaillance définitif reste très limité, les retards même importants qui peuvent se combler comme ALM chez UNILEND n’étant pas à prendre en compte dans le taux de défaillance.
AG78ParticipantLe concept me paraît porteur : le désengagement de la sécurité sociale sur les médicaments favorise le low cost, le but est de faire du volume avec des marges réduites, d’où l’explosion du nombre de références. Les concurrents sont sur Internet mais avec des frais de port qui annulent souvent le bénéfice réalisé pour le consommateur et des articles en rupture de stock ( phénomène fréquent en pharmacie ).
L’importance du poste clients m’interpelle aussi mais comme cette société ne publie pas ses comptes, on ne sait pas s’il n’y a pas d’autres créances inclues dans ce montant. Les délais de règlement par les mutuelles peuvent expliquer un poste clients important mais cela devrait diminuer puisque la pharmacie s’oriente vers des produits à tarif libre et non remboursés donc réglés comptant.
Si la structure actuelle permet d’absorber cette augmentation d’activité, le doublement de la CAF est plausible.
Reste le taux sur 18 mois. Je note que le taux moyen sur ces dernières semaines est passé à la fourchette 6 à 7%; or c’est un niveau de taux qui à mon avis n’est plus compétitif dans une perspective de revenus compte tenu des risques importants d’impayés. On peut actuellement acheter en bourse des actions comme TOTAL qui rapportent du 6% avec une fiscalité plus avantageuse, un risque de faillite nul, une sécurité raisonnable dans la pérennité des dividendes à condition de pouvoir garder le capital plusieurs années pour éviter le risque de perte en capital.
AG78ParticipantIl y a toutefois un élément que je n’avais pas pris en compte dans mon message précédent.
Pour pouvoir passer le cap de l’exercice 2015/2016, le franchiseur pourrait accorder un délai « exceptionnel » pour le règlement des redevances ( la somme doit être importante ). A partir de 2016/2017 compte tenu du remboursement total des crédits en cours, l’entreprise retrouve des marges de manœuvre pour rembourser l’emprunt demandé et régler les redevances. Ce serait l’intérêt du franchiseur vis à vis des prêteurs car plusieurs franchisés ont déjà été financés via Unilend et il y en aura probablement d’autres à l’avenir.
Sous cette condition, le schéma redevient crédible sauf si bien entendu la nouvelle activité ne parvient pas à décoller.
AG78ParticipantIl y a déjà 4 autres opticiens de la même franchise sur Lyon. On peut envisager que plusieurs enseignes du même réseau se partagent l’audioprothésiste recruté surtout si l’activité démarre dans plusieurs de ces enseignes mais cela n’est pas indiqué.
Par ailleurs, la CAF sur les 3 derniers exercices et probablement encore en 2014/2015 n’a guère servi qu’à rembourser les emprunts bancaires et non à constituer des réserves de trésorerie qui auraient été fort utiles pour le projet actuel. Le timing serré imposé par le franchiseur aurait nécessité de demander un emprunt sur 4 ou 5 ans au lieu de 3 car effectivement l’exercice 2015/2016 risque d’être chaud avec 53K de solde d’emprunts à régler pour une CAF de 63K hors impact de la nouvelle activité. Avec un plan de financement mieux ficelé, c’était un bon dossier. Dommage.
AG78ParticipantJe m’interroge sur la baisse du résultat net entre 2013 et 2014 qui passe de 86K à 40K alors que le CA fait plus que doubler.
S’agit-il d’une forte baisse de la participation du CNC ? La rentabilité peut donc très vite se dégrader.
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