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27 sujets de 1 à 27 (sur un total de 27)
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  • en réponse à : Avis sur Lymo #19680
    bugger
    Participant

    que se passe t il chez lymo? Le nombre de projets ouvert en 2019 a fortement chuté par rapport à 2018, en nombre comme en montant. Quelqu’un a t il une idée de ce qui leur arrive?

    en réponse à : Evolution de l’agrégateur de plateformes #15440
    bugger
    Participant

    Une evolution possible est de proposer l’agregateur en partenariat à des plateformes de suivi de patrimoine.

    Par exemple grisbee.fr a bien une section crowdfunding, mais n’a pas encore les moyens de la synchroniser avec un vrai portefeuille.

    en réponse à : Choix d'une plateforme #15001
    bugger
    Participant

    Personnellement j’ai réparti l’essentiel des projets sur lendix + lendosphere  + enerfip + lumo.

    J’ai tenté quelques projets ponctuellement sur bolden et credit.fr mais je ne suis pas encore convaincu : pas assez de projets qui correspondent à mes critères pour y être vraiment actif.

    en réponse à : Credit.fr se dote d'un fonds de 30 M€ grâce à Tikehau #14814
    bugger
    Participant

    D’un autre coté, Tikehau, ce n’est pas le point d’atterrissage d’un candidat malheureux à la présidentielle dont la femme s’appelait Pénélope?

    On ne peux pas dire que ce candidat a été plébiscité sur sa capacité à gérer l’argent public de manière transparente.

    Étonnant que Tikehau compte sur ce type de profil pour évoluer.

    Pas sur que cela augure quelquechose de positif pour l’amélioration de la communication de credit.fr

     

     

    bugger
    Participant

    (j’avais voulu copier la carte, mais les images passent mal dans le forum).

    En gros, en volume de fonds collectés,  on a la distribution des projets suivante :

    Nord +Grand est + Bourgogne/FC + Centre + Normandie + Bretagne < 10%

    IDF 32%

    Tout le reste (soit > 50%) : Pays de loire, Nouvelle aquitaine, Rhone alpes auvergne, Occitanie, PACA.

    • Cette réponse a été modifiée le Il y a 6 years, 10 months par bugger.
    bugger
    Participant

    Un point qui m’intrigue dans ce barometre FPF/KPMG est la répartition géographique des projets.

    Il n’y a que moi que cela frappe cette dichotomie nord-sud sur le territoire français ?

    Si on ne tient pas compte de la « naturelle » concentration des projets en Ile de france, l’activité crowdfunding finance des projets au sud d’une ligne Nantes-Geneve. Que se passe t ‘il au Nord?

     

    en réponse à : Coup d'oeil dans le rétro …. #13139
    bugger
    Participant

    A noter que Lendosphere qui doit aussi avoir dépassé les 26 mois d’existence (le projet éolien de bignan date du 15/02/2015), et affiche toujours 0 défauts pour 64 projets pourrait aussi monter sur le podium.

     

     

    en réponse à : Suite du projet des éoliennes de Namibie #13107
    bugger
    Participant

    D’ailleurs les derniers projets lendosphere n’apparaissent pas sur l’agrégateur.

    Depuis celui du Parc photovoltaïque de Puy Bacot Energies, pas d’autres projets enregistrés.

    Il y a eu :

    P&T Technologie SAS : parc éolien d’Acigné (101K collecte locale 5% ou 6% sur 36 mois)

    ENERTRAG France : projet éolien de Grez le hamel (101K collecte locale 5 ou 6 % sur 24 mois)

    BayWa r.e. France : parc éolien de botsay ( 106K, collecte locale, 5 ou 6 ou 7% sur 24 mois)

    WKN France : parc éolien de la cote des moulins ( 92K collecte locale, 5 ou 7% sur 24 mois)

    Nucleosun : collecte ouverte à tous : 4 serres solaires (100 K, 6,5% sur 18 mois).

     

    Pourrais t on les ajouter à l’agrégateur?

     

     

     

     

     

    bugger
    Participant

    Julien, merci pour le correctif sur la fiscalité, ou j’étais allé trop vite dans mon calcul. Votre analyse sur les perspectives fiscales est tout à fait juste, au temps pour moi.

    J’apprécie les efforts de votre plateforme (et de vos collègues de Lumo et Lendosphere) pour promouvoir les projets éoliens, qui présentent beaucoup de points positifs. J’ai personnellement 27% d’éolien dans mon portefeuille actuellement, et pour l’instant aucun incident.

    Maintenant pour ce projet précis, la durée de 5 ans en in-fine avec une dette junior immobilise l’épargne, avec une (petite) prise de risque.

    Même si le secteur éolien (que je recommande, donc par ailleurs) est actuellement un des rares à n’avoir toujours pas présenté de défauts ni chez enerfip ni chez lendosphere, ni chez lumo, il reste toujours un risque de défaut.

    Même en étant très optimiste il est difficile de ne pas imaginer que nous n’observerons pas à long terme des défauts de certains des acteurs de l’éolien, comme nous l’avons vu dans d’autres secteurs. L’inévitable consolidation industrielle, la fragilité des nouveaux entrants et les incertitudes réglementaires sont au moins trois raisons de rester vigilant dans la sélection des projets.

    Personnellement, je ne pense pas que le risque de défaut puisse être moins de 1% sur ce secteur (ce qui est déjà dans la classification A+). Sur le projet de la sablière, comme il s’agit d’un remboursement in fine, le risque est de perdre la totalité du capital.

    C’est pourquoi la rémunération (brute à 5%, nette à 3,5%), combiné à une durée de 5 ans et à un remboursement in fine junior ne me semble personnellement pas pouvoir générer plus que 2,5%. D’où la comparaison au PEL.

    Je ne prend des projets à ce taux que pour des durées de prêt plus courtes, ou pour du prêt amortissable/senior.

    Ce n’est bien sur que mon avis et ma stratégie personnelle, et celà ne remet pas en cause le projet de la sablière qui est bien avancé.

    Qu’en pensez vous? D’autres avis?

    bugger
    Participant

    effectivement: 5% sur 5 ans mais en « in fine », qui plus est (et en obligation junior), cela semble peu profitable, sauf en l’absence d’imposition des intérêts.

    A 30 +17% d’imposition celà ne rapporte pas plus d’interets que mon vieux PEL 2,5%, le risque d’une défaillance et l’immobilisation complète des sommes en plus.

    Même si EnergieTeam est une structure qui a 15 ans d’âge, et que le développement du parc éolien est annoncé comme presque terminé, c’est trop juste. Je passe pour garder ces sommes pour d’autres projets.

    en réponse à : Amélioration de la tansparence #13075
    bugger
    Participant

    @claire

    Merci pour vos retours. Néanmoins j’ai peur que nous ne parlions pas forcément du besoin de transparence sur les mêmes données.

    Personnellement, je trouve le partage de l’analyse Lendix satisfaisant sur les ratios financiers, mais insuffisants sur trois points :

    1) la nature du projet financé et surtout comment la réalité du projet a été évaluée. Si une société prétend avoir besoin du prêt pour acheter une machine qui améliore son CA, quels sont les éléments qui vous permettent de vous assurer que l’argent ne va pas servir à tout autre chose? Le réalisme des dépenses engagées et des bénéfices attendus sont ils vérifiés, et sur quels éléments? Avez vous par ailleurs un suivi à posteriori de la réalité du projet? Il serait tout à fait possible d’améliorer la communication sur ce point sans nuire au secret des affaires.

    2) le parcours/l’expérience des dirigeants/personnes clefs du projet. Ce sont des informations qui n’ont pas de raison de ne pas être publiques, et qui pour ma part sont cruciale dans un choix d’investissement. Il est dommage que les petits investisseurs soient obligé de googler pour vérifier les profils des dirigeants et leurs éventuels réussites ou déboires passés, alors que (du moins je l’espère) vous avez vérifiés ces informations. La confiance s’établie avant tout avec des personnes, moins avec des organisations, surtout dans les PME/TPE

    3) les liens financiers/manageriaux avec d’autres structures qui ne sont pas directement impliquées dans le prêt, mais qui peuvent apporter une caution ou au contraire constituer un risque pour la structure financée. La aussi ce sont souvent des cartographies qui sont disponibles dans les bases de données spécialisées, mais qui ne sont pas accessibles aux petits porteurs sans une enquête chronophage.

    Le porteur de projet qui dirige 87 sociétés dormantes montées pour des projets ad hoc n’aura pas forcément le même crédit que celui qui dirige une structure familiale.

    Savoir que la holding que nous finançons a des participation dans une majorité de sociétés déficitaires est une information qui échappe au stricte périmètre présenté.

    De même dans un cas de rachat, présenter la société rachetée, sans avoir de visibilité sur les ratios de l’acheteur (ou l’inverse) ne fait pas forcément de sens.

    Bref le strict périmètre de l’analyse présenté aux investisseurs est (souvent) insuffisant pour se faire une bonne idée du crédit à apporter au projet.

    en réponse à : Robot d'investissement de WeSharebonds : Que pensez vous de WeBot ? #12960
    bugger
    Participant

    Je ne suis pas forcément opposé à ce type de robot, mais je dois avouer que les versions actuellement présentées sur Bolden ou Unilend ne me conviennent pas. Autant investire à l’aveugle. Dans les options évoluées que j’attendrai d’un tel outil de pilotage :

    – la possibilité d’exclure les emprunteurs récidivistes multiplateformes, comme dit plus haut

    – la possibilité d’investir par secteur d’activité.

    – la possibilité de mettre des critères d’exclusion sur les paramètres clefs du dossier : ancienneté de la boite, age du capitaine, CA, FCCR ou autre ratios bien identifié (celà permettrait d’ailleurs aux plateforme de raffiner leurs modèles de selection).

    en réponse à : Enerfip : Quels sont vos avis sur cette plateforme dédiée aux ENR #12958
    bugger
    Participant

    Je reviens sur le projet de la renardière d’Enerfip, parceque je ne suis pas sur d’avoir bien tout compris à la lecture du (fort touffu) dossier réglementaire. Et ma règle numéro 1 est de ne pas investir dans ce que je ne comprend pas.

    Ici on achète des actions de la société, à 10 euros pièces. Le document réglementaire explique bien que les actions ne seront échangeables (durant les 8 prochaines années) qu’à un tarif revalorisé de 5% par an. Mais je n’arrive pas à voir à quelle conditions la liquidité de ce placement est assurée.

    Le placement le plus proche que je possède est en actions « energie partagée ».

    (plus de détails sur cette société : http://energie-partagee.org/ )

    Chaque année, avant l’assemblée générale, je peux dire que je souhaite vendre mes actions. Si il y a d’autre membres qui sont acquéreurs, l’opération de transfert de propriété peut se faire. Sinon, la société peut racheter les actions, mais à la condition que ce rachat ne dépasse pas un pourcentage défini du capital, avec la règle premier arrivé premier servi. Bref dans ce cas la liquidité n’est pas garantie. Si trop de vendeurs arrivent, seul une partie d’entre eux sera payée. Et la vente ne peut avoir lieu qu’une fois par an, avec un certain formalisme.

    A quel endroit trouve t on la description de ces règles de transferts d’action dans le cas du projet de la renardière? Qui assure la liquidité de ce placement? Sur quelle place de marché? Avec quelles contraintes et limites?

    Julien tu nous a parlé de la mise en place d’une garantie de rachat par les autres actionnaires majoritaires de la société. Peux tu nous en dire plus?

    Par ailleurs j’ai cru comprendre dans le document réglementaire que les actions pouvaient donner lieu à des dividendes. Qui gère le mécanisme de détermination de ces dividendes?

    Par ailleurs, je me pose la question si vous avez corrigé l’erreur sur l’écart entre les montants dépensés/investis que nous avions relevé plus tôt dans cette discussion?

    Questions techniques : Avez vous un système de versionnage des documents réglementaires qui permet de bien distinguer la version officielle du document de référence des versions obolètes? Comment gérez vous la communication de ce type de correction en cours de collecte lorsque le document réglementaire a déjà été communiqué à des investisseurs? Êtes vous soumis à déclaration de ces documents réglementaires auprès de l’ORIAS?

    Merci d’avance pour vos lumières.

     

     

    • Cette réponse a été modifiée le Il y a 7 years, 4 months par bugger.
    en réponse à : Amélioration de la tansparence #12955
    bugger
    Participant

    C’est évidemment une des faces sombre du crowdlending : la justification et la vérification de la réalité des projets semble ne pas être la préoccupation des plateformes. A quand de vrais due-diligence pour s’assurer que l’emprunteur ne cherche pas juste à financer du fond de roulement?A quand une obligation de vérification de l’usage des sommes prétées?

     

     

    en réponse à : Enerfip : Quels sont vos avis sur cette plateforme dédiée aux ENR #12934
    bugger
    Participant

    Merci Julien d’avoir pris le temps pour cette réponse.

    Le fait d’avoir un tel espace d’échange est rassurant.

    en réponse à : Enerfip : Quels sont vos avis sur cette plateforme dédiée aux ENR #12881
    bugger
    Participant

    Étonnant quand même de voir un projet de prise de participation mené par une plateforme , où le fondateur de la plateforme prend directement la présidence de la société d’actionnaires. Le conflit d’intérêt semble inévitable dans ce cas du projet de la Renardière.

    Avez vous connaissance d’autres cas recensés?

    en réponse à : Enerfip : Quels sont vos avis sur cette plateforme dédiée aux ENR #12827
    bugger
    Participant

    Il y a un projet intéressant sur le site d’Enerfip : il s’agit de celui du Parc de la Renardière. Il est different de ce que l’on peut trouver habituellement sur lendosphere ou enerfip, car il s’agit de racheter des actions et non pas de prèter.

    Du coup celà permet d’avoir accès à plus d’information sur le fonctionnement d’une société de parc éolien (pour ceux que ça interesse de comprendre les rouages).

    En revanche il y a deux points qui ne sont pas clairement annoncés par Enerfip dans la présentation du projet, et que l’on peut trouver dans ces documents qui entament énormément ma confiance dans la plateforme :

    1) Le président de la société par action ainsi créée est sébastien Jamme, qui est également le fondateur d’enerfip et le directeur financier d’une société basée à Dubai/Singapour/Maurice. On y apprend par ailleurs que l’adresse de résidence de ce monsieur est à l’Ile maurice (à la page 90 du document réglementaire vous aurez son adresse, curieusement différente de celle de son CV). Ca ne fait vraiment pas très sérieux. On pourrait penser à une mise à l’abri judiciaire et/ou fiscale, voir à un simple système de boite aux lettres comme tant de sociétés écrans savent le faire. Enfin l’actionarat enerfip ne représentant que 14% du parc éolien, les décision de rémunération du président risquent d’être dificilement controlable.

    (A comparer également avec un Mr Goy qui nous fait un warning chaque fois qu’il propose une opération avec une société avec laquelle il aurait pu être en contact il y a 3 ans et avec laquelle il n’a plus de participation…).

    2) entre le capital souscrit et le montant levé il y a un différentiel de près de 80000 euros lié à des « frais de fonctionnement de la société », et « cout de l’opération » soit quand même de l’ordre de 8% de frais dont j’ aimerai bien comprendre la ventilation, car (si je comprend bien) ce sont les actionnaires qui paient cette perte de valeur des actions en entrant au capital.

    A approfondir, car pour le reste les fondamentaux financier du projet sont intéressants. Mais le mélange entre prise de participation et obligataire ne me semble pas permettre d’à peu près sur la gouvernance.

    Leo, si tu as des éléments de réponse constructifs, je suis preneur.

     

    bugger
    Participant

    Effectivement, la volonté d’Enerfip et Lendosphere d’orienter les projets vers les emprunteurs riverains mène à plusieurs type de dispositifs :

    pret à taux differenciés suivant l’origine géographique des préteurs (lendosphere précédemment)

    ouvertures différées suivant les zones géographiques (enerfip)

    projet réservés aux riverains (la derniere tendance sur lendosphere)

    C’est un véritables enjeu pour ces plateformes de démontrer qu’elle peuvent mobiliser les riverains, car le volet financement participatif permet aux porteurs de projets, si j’ai bien compris, d’obtenir des tarifs d’achat d’électricité bonifiés.

    Même si la stratégie de ces deux plateformes est compréhensible, c’est extrêmement frustrant pour les préteurs de ne pas pouvoir accéder à ces projets.  Actuellement je suis obligé de retirer des billes de chez lendosphere, car il n’y a pas assez d’opportunités ouvertes pour compenser les remboursements  mensuels. La rapidité avec lequel le parc de la chapelle au mans s’est distribué dés qu’il a été ouvert aux non riverains montre bien que je ne suis pas le seul.

    D’après les commentaires sur leur site Enerfip reflechirait à un nouveau système pour éviter ce phénomène.

     

     

     

     

     

    bugger
    Participant

    Une collecte de 150 Keuros vient de se terminer sur le parc éolien La chapelle au Mans, porté par VSB.

    138 préteurs. 6% sur 36 mois remboursement in-fine.

    Tout est parti en moins d’une journée, dés que la collecte a été ouverte aux non riverains.

    en réponse à : Agrégateur : Projets manquants ou statuts à modifier #12415
    bugger
    Participant

    deux nouveaux projets sur lendosphere :
    Un mât de mesure pour le projet éolien de Grez-Le Hamel

    et
    Donner une dimension citoyenne au projet éolien d’Acigné, en Ille-et-Vilaine

    ce sont des collectes réservés à des périmètres géographiques bien précis réservés aux riverains (en bretagne)

    • Cette réponse a été modifiée le Il y a 7 years, 5 months par bugger.
    • Cette réponse a été modifiée le Il y a 7 years, 5 months par bugger.
    en réponse à : Le Taux de défaut explose ..Peut-on encore sauvé qq chose ? #12319
    bugger
    Participant

    Très beau boulot de synthèse. Très visuel. Merci a tout ceux qui y ont passé du temps.

     

    bugger
    Participant

    C’est une bonne nouvelle qu’enerfip cherche à rejoindre l’agrégteur.

    J’ai investi sur Enerfip depuis le projet Montane Sud, par la companie du vent, soit 6 mois de recul seulement.

    Les typologie de projets sont effectivement plus diversifiés que ceux que l’on trouve sur Lendosphere, avec des emprunteurs de surface financière plus variable. Certains projets sont assez proche des financement participatifs qui servent à améliorer l’aceptabilité des parcs éoliens (ce qui sera bientot imposé par la loi pour bénéficier de meilleurs tarifs de rachat). D’autres semblent plus participer au besoin de liquidité de structures en développement, et sont donc sans doute plus risqués.

    La pédagogie sur les projets est vraiment bonne (c’est aussi ce que vend cette plateforme aux emprunteurs), mais celà manque d’un véritable outil de comparaison objectif entre les projets :

    d’abord sur un plan comptable : les bilans des sociétés emprunteuses sont noyés dans la documentation sous la forme d’un audit comptable peu digeste. Avoir un résumé au niveau de la fiche projet comme sur les autres plateformes ne ferait pas de mal pour pouvoir comparer les projets.

    ensuite sur le plan environnemental (puisque c’est la thématique de cette plateforme). Un vrai bilan carbone par projet, sur la partie financée en crowdfunding serait le bienvenu (dire qu’un parc éolien économise X tonne de carbone ne permet pas de voir quelle est la contribution des obligations émises : en il serait bien de pouvoir avoir un indicateur qui donne d’un coup d’oeil si un euro investit en obligation dans le projet A a plus d’impact qu’un euro investit dans le projet B).

    Et alors si enerfip, lumo & lendosphere pouvaient partager la même méthodologie, ce serait un bon signe pour la profession (mais là je rêve sans doute).

     

    en réponse à : 3ème défaut pour Crédit.fr ? #12230
    bugger
    Participant

    Les bilans présentés à l’époque pour Envel’imprim faisaient apparaitre une rentabilité très faible, une trésorerie dificile et un nombre d’employés en diminution:

    Chiffres

    2015 CA  : 1.196.760 Resultat : 4000  6 employés

    2016 CA  : 1.424.690 Resultat : 78000  5 employés

     

    La question de savoir si la « nouvelle machine » qui justifiait le pret a effectivement été achetée, ou si le pret a juste servi à maintenir à flot une trésorerie mis à mal par plusieurs années de rentabilité déficiente est ouverte.

    en réponse à : 3ème défaut pour Crédit.fr ? #12229
    bugger
    Participant

    Les bilans présentés à l’époque pour Envel’imprim faisaient apparaitre une rentabilité très faible, une trésorerie dificile et un nombre d’employés en diminution:

     

    • Cette réponse a été modifiée le Il y a 7 years, 6 months par bugger.
    en réponse à : Credit.fr plateforme la plus rentable sans contestation ? #12108
    bugger
    Participant

    @HS1 Au temps pour moi : je n’avais pas vu l’article sur le blog d’unilend qui donnait les courbes de progression du taux de défaillance, séparé par génération de prets.

    Sélection des projets sur Unilend : 3 années d’améliorations continues

    On y trouve bien la croissance initiale de la proportion de défaut après le 5 ieme mois et le plateau dont tu parles. Néanmoins je note que le plateau apparait plutôt vers 19-22 mois sur ces chiffres Unilend (durée moyenne de pret de 50 à 40 mois suivant les années).  Soit un peu moins de la moitié de l’échéance. Au delà il n’y a effectivement plus de nouveaux défauts enregistrés sur cette plateforme (pour le moment :). As t on des courbes similaires pour d’autres plateformes?

    Affaire à suivre pour credit.fr et lendix, en espérant qu’ils nous publieront de meilleures courbes dans 3 ans.

     

     

     

     

     

    en réponse à : Credit.fr plateforme la plus rentable sans contestation ? #12106
    bugger
    Participant

    @HS1 : Ton point de vue intéressant et a l’air bien documenté.

    Je regardais les seules statistiques unilend, qui présentent leurs résultats en fonction de l’année de démarrage du prêt.

    Capital en defaut/capital emprunté :

    pret émis en 2013-2014 : 16,4%

    en 2015 : 8,7%

    en 2016 : 1,1%

    en 2017 : 0%

    Mais il est vrai qu’on ne sait pas si les 8,7% de projet de 2015 ont été en défaut de manière progressive dans le temps ou de manière précoce. La tendance me donnait l’impression d’un processus cumulatif, avec une augmentation des défauts plus marquée après 12 mois.

    Il est possible aussi que les critères de sélection d’Unilend aient évolués dans le temps.

    Mon point était qu’avec la forte croissance observée sur certaine plateformes il peut y avoir beaucoup plus de prêts récents que de prêts anciens, et que celà peut diluer les statistiques qui dépendent de la maturité.

     

    en réponse à : Credit.fr plateforme la plus rentable sans contestation ? #12068
    bugger
    Participant

    Effectivement il y a un nouveau défaut pour Lendix. Le second enregistré dans leurs statistiques (donc qui impacte les préteurs). D’après les infos des statistiques il s’agit d’un projet categorie C, pour lequel il restait 87,41% à rembourser.

    D’un certain coté, celà semble ré-équilibrer la classification de risque de la plateforme, le seul autre défaut enregistré jusqu’ici était en catégorie B, et cette catégorie C sans défaut faisait insolemment mentir les analystes.

    Bien sur avec la maturité des remboursement qui avanceront, le nombre de défaut continuera d’augmenter. Une suggestion d’ammélioration pour lendix comme pour crédit.fr (lorsqu’il seront confrontés à leurs premier défauts) serait une présentation des rentabilité/défaut par année d’investissement comme sur unilend : cela permet de gommer l’effet loupe sur les tout derniers projets lié à la croissance forte de ces plateforme . Aujourd’hui une majorité de projet sont très jeunes dans leurs remboursements, et présentent peu de défaut sur ces plateforme. La rentabilité doit aussi pouvoir s’évaluer sur des projets avec une maturité de plusieurs années car les défauts devraient intervenir avec l’avancement dans l’échéancier du pret. Si 0,1% des projets font défaut au bout d’un an, mais que 10% font défaut après 3 ans, du fait que l’on a beaucoup plus de projets ayant seulement commencé à rembourser cette année que de projets commencés il y a 3 ans, on aura une vision tronquée de la rentabilité finale.

     

     

     

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