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30 sujets de 31 à 60 (sur un total de 75)
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  • en réponse à : Grille d'analyse des projets #18144
    Jérémy
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    Attention  ce n’est pas parce que 2 variables sont corrélées qu’il y a forcément une relation de cause à effet.

    Un exemple : on a remarque qu’il y a une très forte corrélation entre le nombre de lunettes de soleil vendues et le nombre de coups de soleil. Et ce n’est pas parce qu’on achète des lunettes de soleil qu’on va davantage avoir de coups de soleil.. Car c’est une variable cachée : l’ensoleillement qui incite a la fois a acheter des lunettes de soleil et augmente les risques d’avoir un coup de soleil…et qui n’est pas modélisée.

    Revenons au crowdlending et a nos fameuses matrices :

    En 2014 et début 2015 on observait davantage d’incidents sur les prêts d’une durée de 48 mois et donc logiquement on souhaite prêter sur des prêts d’une durée autre pour réduire les risques…

    En 2016 on observe beaucoup incidents sur des prêts sur 24 mois et la matrice a rapidement évolué…

    Mais en creusant un petit peu, on s’aperçoit que la variable : plateforme influence tout ça…

    En 2014- début 2015 la plupart des incidents avaient lieu chez unilend… qui comptait beaucoup de prêts sur 48 mois. Et en 2016, c’est Finsquare qui a pris le relai et qui comptait beaucoup de prets sur 24 mois…

    Bref ce n’est pas parce qu’une entreprise prête sur une période différente qui va rendre votre dossier dangereux…ou pas…

    Et attention à une illusion d’optique qui n’est pas modélisée dans la matrice.

    15% de défauts sur 60 mois avec des défauts intervenant en moyenne au bout de 15 mois est il plus dangereux ou moins rentable que 10% de défaut sur des prêts sur 24 mois avec des incidents au bout de 12 mois…?

    Je ne le crois pas…

    Autre chose : nous sommes dans un environnement en pleine mutation et ce qui peut être corrélée un moment ne l’est plus forcément après.

    Concernant les sociétés beaucoup de secteurs ont profité des taux bas (entreprises très endetees, immobilier…). Elles ont connu beaucoup moins de défauts les 2-3 dernières années.

    Mais là nous sommes dans un tournant en 2018 – Réduction des liquidités, risque de remontée des taux conjoncture qui se dégrade ….

    Tout peut changer assez radicalement…

    Donc attention a l’utilisation des matrices et tenez compte de tous ces phénomènes !

    Pour moi le crowd n’est pas rentable et il n’y a pas de méthodes suffisamment convaincantes pour le rendre rentable..

    en réponse à : QUE SE PASSE T'IL CHEZ PREXEM ? #18143
    Jérémy
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    En effet, ce n’est pas rentable.

    4 salariés pour la plateforme dont 2 cadres dirigeants.

    Pour 870 000 € de prêts en 2018 soit environ 40 000 € de commissions annuelles…

    Soit 10 000 € par salarié annuel dont 2 cadres dirigeants…

    On est bien en dessous d’un SMICard qui « coûte » 20 000 € annuel à son employeur…

    Je ne parle pas des autres coûts de la plateforme car il n’y a pas que les salaires…

    Tout cela n’est pas durable vous l’aurez bien compris…

    Jérémy
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    Attention aux biais statistiques et a la methode de comptage des défauts…

    Plus une plateforme a de « vieux » incidents plus la part des procédures collectives est élevée et plus la part de mauvais payeurs donc sans procédure collective est faible.

    Chez Lendix les incidents sont récents…pour la plupart. C’est possible qu’un certain nombre d’entre eux auront dans l’avenir une procédure collective… et ne seront plus comptabilises comme mauvais payeurs. Mais en attendant ce n’est pas le cas…

    Après au niveau des reguls c’est compliqué car on voyait les retards en direct chez unilend alors que chez Lendix comme il faut attendre presque 2 semaines les retards se voient moins et le taux de regul peut être minoré de cette façon…

    Après comment se font les regul ? Qui regularise derrière ? Les emprunteurs, les plateformes en utilisant leurs fonds propres.

     

    1. Un paiement qui est « rappelé » par l’emprunteur entraîne t il un retard j’ai entendu que certaines plateformes avaient déjà paye les prêteurs avant que le paiement soit rejeté…

     

     

     

     

     

    en réponse à : QUE SE PASSE T'IL CHEZ PREXEM ? #18126
    Jérémy
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    Ce qui confirme que peu d’emprunteurs souhaitent payer un taux d’intérêt délirant.

    Et s’il faut un max de budget marketing pour attirer quelques emprunteurs fiables à terme ce n’est pas viable…

    La dernière décision d’Unilend était la bonne…

    Jérémy
    Blocked

    Tu as raison de le préciser car sur ce point les plateformes sont les championnes pour nous inventer des rendements miraculeux version Père Noël ou Oui Oui…

    Avec pour l’instant un aveuglement total  et scandaleux des autorités de tutelle.

    Signé : le gilet jaune du crowdlending

    Jérémy
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    C’est vrai mais je ne vais pas perdre de temps en plus a comparer des centimes de gains…

    Jérémy
    Blocked

    Bref pinuts…Et si on décompte le coût de l’électricité et le temps perdu passé par dossier les 0,15€ d’intérêts deviennent des intérêts négatifs…

    Et je ne decompte pas le bilan carbone…

    La plateforme touchera en parallèle plus de 50000 euros pour les 10 ou 11 dossiers.

    Pas neutre pour eux…

    Les petites graines la feront bien grandir…

    • Cette réponse a été modifiée le Il y a 6 years par Jérémy.
    Jérémy
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    J’espère qu’il y aura assez de petites graines  pour tout le monde…

    Et si vous êtes frustres on vous en remettra dans votre bac 9 autres fois…

    Moins de 15 centimes par mois si vous misez gros j’avoue que c’est très tentant…

    Ça mérite un gros budget pub et des infos en boucle toute la journée sur BFM business !!!

    Avec ça on va bien déconner…euh grandir ensemble !!!

    en réponse à : Dans la tête d'un épargnant en crowdlending #18111
    Jérémy
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    Miam miam ça fait franchement rêver toutes ces petites miettes…  Je roucoule de plaisir…

    Ça mérite une émission spéciale BFM business… Relayée par Challenges, les Échos…

    « On va faire rêver les Français » va t-on entendre !!!

    en réponse à : Dans la tête d'un épargnant en crowdlending #18106
    Jérémy
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    Plus ton portefeuille vieillit et plus ton TRI est bas.

    Car le TRI c’est sur la base que tout sera paye dans l’avenir, c’est un anticipateur de zéro défaut le père noel du crowdlending.

    Et quand les premiers défauts arrivent ton TRI baisse car…le Père Noël n’existe pas (éloignez les enfants SVP de vos écrans).

    Et puis bing et le TRI baisse encore et rebing le TRI baisse…

    Et à la fin des remboursements prévus de prêts, ben on est en bas de l’échelle et ton TRI est proche de 0 voir négatif comme Unilend 2014 ou Finsquare… Et tu n’as meme pas payé encore tes taxes sur les seuls prêts où tu es gagnant allez sors encore ton pognon on te vide les poches trouées..

    Et là on sort le mouchoir..qui reste coincé au fond…

    Et que tu aies prêté à 30, 100, 1000 ou 1 million de prêts c’est le même phénomène…

    A part qu’avec 1 million de prêts tu es encore plus ruiné même avec 20 euros à chaque fois…

    Celui qui a prêté à tous les prêts Finsquare a un TRI qui gele fort même s’il a bien diversifié…

    Mais au départ il avait un beau TRI  de 7 -8 %… Le toboggan était bien amusant…

     

    • Cette réponse a été modifiée le Il y a 6 years par Jérémy.
    • Cette réponse a été modifiée le Il y a 6 years par Jérémy.
    en réponse à : Dans la tête d'un épargnant en crowdlending #18094
    Jérémy
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    Il faut donc savoir en tirer des conclusions…

     

     

    Jérémy
    Blocked

    Ça va aller vite…très vite…

    Il risque d’y avoir de la frustration…

    Le crowd c’est fini pour moi  mais exceptionnellement sur ces dossiers…

    Jérémy
    Blocked

    A quel taux ?

    C’est plus pour la comm j’imagine (parce que 100000 euros c’est que dal pour ces grosses boites )…et essayer de relancer ce secteur en difficulté…

    L’air de dire puisque les grands groupes le font, pourquoi pas les autres ?

    • Cette réponse a été modifiée le Il y a 6 years par Jérémy.
    Jérémy
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    Totalement d’accord avec l’analyse de Gahan mais avec en plus la récupération en aval des commissions perçues par les plateformes en amont si incident.

    en réponse à : Lendix change de nom et devient October #18059
    Jérémy
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    Je ne sais pas si un emprunteur qui recherchera un financement pensera à October…

    Il est vrai que c’est plus facile de penser à credit.fr…

    On peut se permettre de s’appeler Apple et de vendre des smartphones des lors qu’on a une renommée internationale…

    Mais October est en terre assez inconnue en France (peu de patrons de PME connaissent October) alors dans le reste de l’Europe…

    Je rappelle les problèmes de sourcing…

    J’ai bien peur que le crowdlending a toujours tendance a se surestimer en se comparant trop rapidement a de gros mastodontes…

    UFR que choisir a bien rappelé que le crowdlending c’est l’équivalent d’une agence bancaire en production de crédits…mais avec des centaines de salariés..et souvent parisiens (niveau de salaire plus élevé et donc charges plus lourdes…)

     

    On est loin du big Apple de l’informatique…

     

    • Cette réponse a été modifiée le Il y a 6 years par Jérémy.
    en réponse à : Lien entre volume de la collecte et taux de défaut #18050
    Jérémy
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    Il faudrait savoir comment hello crowdfunding récupère les chiffres des retards et défauts.

    Si c’est à la base de signalement de défauts de prêteurs ou sur la base des dires de la plateforme…

    Car pour Wiseed pour qu’il y ait défaut il faut procédure collective (peut être uniquement LJ) d’un promoteur.

    Si on a un retard de 3 ans ce n’est pas considéré comme un défaut dans l’univers du crowd immobilier…

    Je ne pense pas que hello crowdfunding vérifie la cohérence de ces chiffres avec les stats de la plateforme sinon il aurait vu le hic pour 2013, 2014 et 2015 (1.54 % du capital remboursé…) Il devrait le faire…

    Et tant qu’on ne sait pas quel loup se cache derrière, il ne faut pas faire confiance à cette plateforme… J’attends des explications.

    en réponse à : Lien entre volume de la collecte et taux de défaut #18048
    Jérémy
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    Je veux bien mais pourquoi Wiseed dans son tableau parle de 3 projets financés en 2013 à un taux de 10 % sur 15.51 mois (durée moyenne initiale d’EMPRUNT), d’intérêts prévus…

    Quant on parle d’EMPRUNTS, d’intérêts, de taux de 10 % et de durée en mois, ça ne ressemble absolument pas à de l’equity sinon je ne sais pas du tout ce que c’est l’equity…

     

    Pour moi l’equity, on ne parle pas d’emprunts, on ne promet pas un taux et la durée d’investissement  ne se chiffre pas en mois mais en années et on n’a généralement pas de délai initial de prévu…

    Ca ne colle pas trop…

    Et si ce sont des titres participatifs, du fait des avantages fiscaux (réduction impôt ISF on est en 2013 ou IRPP) il y a une obligation de les garder au moins 5 ans. Donc le délai  initial de 15.51 mois ne colle pas… Et on ne peut pas prévoir avec exactitude un taux de rémunération et certainement pas à 10 %…

    Et pourquoi je ne retrouve pas ces 3 projets financés dans l’historique des projets…

     

    en réponse à : Lien entre volume de la collecte et taux de défaut #18045
    Jérémy
    Blocked

    Merci talio38

    Pour répondre à « Le Glaude » :

    – Il y a une plateforme qui a toujours été court termiste et qui a fait défaut…C’est Finsquare…

    – Il y a une plateforme qui a été au départ court termiste puis avec les casses est devenue plus long termiste et qui a fait défaut : c’est Unilend

    – Je ne serais pas surpris qu’il y ait des long termistes qui finissent par faire défaut ou des long termistes de la première heure puis court termiste après…

    Pour moi il n’y a pas de stratégie plus efficace qu’une autre… mais il y a un marché qui a des équilibres et permet le business ou pas…

    Encore une fois, il faut à la fois suffisamment de collecte et un minimum de taux de défaut pour que cela soit viable. Or les 2 données sont à la fois corrélées positivement et le niveau de collecte est insuffisant pour rester à un niveau de défauts raisonnable.

    Tout dépend des dépenses des plateformes mais bien souvent il faut environ 100 millions d’euros collectées annuellement et un taux de défaut sur le stock max de 4 % (ce qui signifie max 8 % à terme)

    Certaines plateformes ont été « plus intelligentes » dès le départ et ont eu la confiance d’institutionnels ce qui a permis de proposer des prêts en moyenne d’un montant plus important au départ et donc qui a nécessitait moins de dossiers à faire rentrer à collecte identique. Ce qui a permis de faire une certaine collecte sans trop de casses.

    D’autres ont cherché à aller sur d’autres secteurs (immobilier, ENR) ou à financer des entreprises de tailles plus importantes ce qui a priori entraîne en tout cas dans un premier temps moins de défauts.

    D’autres essaient de chercher l’herbe plus verte dans d’autres pays…

    Mais il faut grossir sans trop de risque ce qui est extrêmement compliqué… L’herbe peut paraître plus verte dans l’immobilier ou ailleurs en Europe (tant que les taux sont bas après ça sera une toute autre histoire…)

    Pour moi il n’y a pas de marché idéal avec un équilibre acceptable et si les plateformes ne le trouvent pas en période de vaches grasses (les procédures collectives sont au plus bas au niveau national) quand la conjoncture va se dégrader elles le trouveront encore moins c’est une certitude…


    @talio38
    : sur le nombre de disparitions en 2019, je préfère ne pas avancer de chiffres car certaines plateformes sont sous perfusion et on ne sait pas quand elles vont mourir.

    Disons qu’il y a une plateforme qui n’a plus proposé de prêts depuis un mois et je m’interroge sur son avenir proche… Mais les autres…

    Pour l’immobilier il faut faire très attention… Le marché est très artificiel… et a été très soutenu artificiellement par les politiques des banques centrales qui a fait gonfler les bulles immobilières. Il y a eu beaucoup de constructions ces dernières années, il y a beaucoup (trop) de promoteurs surtout si les mises en chantier reculent fortement…

    Certains me diront qu’on va peut être revenir au niveau d’il y a 4-5 ans pour les constructions et qu’il n’y a rien de dramatique car il y a un retour à la normale.

    Mais le retour à la normale se fera avec un marché qui compte bien plus de promoteurs ou d’entreprises de bâtiment et que ce retour à la normale pourrait se faire avec pas mal de casses (dépôts de bilan).

    J’invite tout le monde à la grande prudence. Les années 2013 et 2014 n’étaient pas bonnes pour Wiseed. Si vous regardez les stats de cette plateforme au tableau : « performances des obligations et titres partcipatifs » vous verrez que pour les 3 projets financés en 2013 d’une durée initiale de 15.51 mois, il n’y a eu aucun capital remboursé et pour les 3 projets financés en 2014 d’une durée initiale de 19.2 mois, il n’y a que 11.22 % du capital qui a été remboursé…

    Donc méfiance…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    en réponse à : PARTICIPATIF et LOCATIF . #18030
    Jérémy
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    Il y a peut être un détail qui m’échappe…

    Quel est l’intérêt de cette offre (immobilier locatif d’entreprises) alors qu’il existe des SCPI qui sont sur le même marché et qui sont ultra diversifiées avec des mises de départ souvent très faibles ?

    A part que là on choisit un bien X et Y et que c’est notre choix et pas celle de la société de gestion ? (Mais on le choisit sans l’avoir visité au préalable le plus souvent…donc en faisant aussi confiance…)

    En cas d’impayés ou d’autres déconvenues les investisseurs ne seront ils pas trop seuls avec leurs biens ? Ce qui n’est pas le cas des SCPI…

     

     

     

    en réponse à : Unilend en liquidation judiciaire ! #18027
    Jérémy
    Blocked

    Ce qui est compliqué c’est que les bonnes entreprises d’aujourd’hui ne seront pas forcément les bonnes entreprises de demain et les mauvaises d’aujourd’hui ne seront pas forcément les mauvaises de demain…

    Les entreprises sont dans un environnement qui change continuellement (ouverture a la concurrence plus ou moins forte, des taux d’intérêt ou fiscalité qui changent, des besoins des consommateurs qui evoluent au fil des années …) mais aussi des gérants d’entreprises qui « bougent »…

    Donc on ne peut pas prendre des positions trop longues sur telle ou telle valeur.

    Et si on trade un peu trop le risque c’est de ne pas acheter bas et revendre haut surtout quand on a trop le nez dans le guidon. Avec des biais comportementaux qui poussent à prendre de mauvaises décisions.  Et c’est chronophage comme le crowd.

    2 possibilités :

    * Confier son portefeuille a des professionnels qui suivent davantage les marchés

    * Ou prendre des OPCVM ou mieux des trackers (fonds indiciels). C’est moins « prenant ».

    Mais s’il y a une grosse crise qu’une entreprise soit bien valorisee ou pas tout corrigera énormément…

    Et peu de gens garderont leurs positions quand ils verront de fortes baisses…

    Le plus pertinent quand tu as une bourse assez haute et que tu n’es pas positionne c’est acheter x euros tous les mois en cas de baisse ça lissera les cours et d’aller sur plusieurs marchés via des OPCVM ou des trackers (Europe us Japon émergents) quand tu as des titres en direct tu as trop de valeurs France même si le chiffre d’affaires des grosses valeurs se fait de plus en plus a l’étranger…

    A titre d’exemple celui qui n’a que des titres en direct dans son portefeuille a beaucoup de risque d’être en moins value depuis le début de l’annee. Celui qui a un tracker « monde » a eu une belle évolution positive depuis le début de l’année.

     

     

     

     

     

     

     

    Jérémy
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    Je suis d’accord wesharebonds fait du travail sérieux dans l’étude des dossiers il faut le reconnaître.

    Pour le taux de defaut il n’y a pas de raison qu’il soit très élevé si tout est fait sérieusement (hors TPE et entreprises récentes) Après reste toujours le problème du volume insuffisant de collecte de qualité qui peut mettre en péril l’avenir d’une plateforme.

    Mais s’il y a peu de défauts c’est que le taf a été fait.

    Et s’il y a peu de défauts je m’en moque que la plateforme ait perçu des commissions en amont..Il ne faut pas sanctionner les bonnes plateformes et remettre en cause la viabilité de leur modèle juste pour ça.

    En revanche en cas de défaut les plateformes devraient intégralement rétrocéder les commissions perçues à leurs prêteurs quelque soit le motif du défaut (car ça peut être sujet a interprétation si on limite a certains défauts ).

    Ce que les prêteurs ne supportent pas c’est que les plateformes gagnent du fric quand eux ils en perdent… C’est tout !

    Pour la prise en charge des échéances j’y suis favorable s’il y avait des éléments concrets montrant que la plateforme n’aurait pas dû présenter tel ou tel dossier (exemple condamnation d’un dirigeant connue au moment de la présentation du projet , LJ d’un dirigeant pour une autre boîte dont il avait la gestion, financement sur une autre plateforme de crowdlending connu au moment de la présentation du projet…).

    Ça devrait même être interdit par la loi.

    Jérémy
    Blocked

    Que Choisir : « La législation européenne, en cours de négociation, pourrait créer une incertitude supplémentaire pour les consommateurs, réglementaire celle-ci. En effet, en l’état actuel du projet de Règlement européen, les plateformes pourraient choisir soit de conserver le statut français, soit d’opter pour le nouveau statut européen, pour l’instant trop laxiste »

    Qu’en pensez vous ?

    en réponse à : Unilend en liquidation judiciaire ! #18007
    Jérémy
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    @jdbt : merci. Je suis juste un passionné d’économie et de finances. A force de lecture, ça finit par rentrer. Rires !!! Pas de mérite particulier !


    @hs1
    : les Banques Centrales au lieu de faire leur boulot classique se sont mis à prendre des mesures non conventionnelles comme le quantitative easing ce qui a faussé les prix de marché.

    Les taux d’intérêt ne sont pas à leur niveau naturel= taux de croissance de l’économie + taux d’inflation soit 3,5 à 4 % normalement. Ils sont artificiellement bas….

    Conséquences :

    * bulle sur le marché obligataire avec des cours anormalement hauts (le prix est aussi faussé).

    * bulle sur le marché immobilier car quand les taux sont bas et que le crédit coûte presque plus rien, on achète beaucoup plus quitte à acheter très très cher. Et je parle de l’immobilier en général. Pour les SCPI ce phénomène est encore amplifié :

    https://www.mon-epargne.com/actualites/immobilier-en-france-la-bulle-financiere-portant-sur-l-immobilier-d-entreprise.html

    * Bulle sur les actions quand on regarde les multiples de valorisation complètement insensées de certains valeurs notamment technologiques… Amazon pour ne citer qu’elle.. De plus l’achat massif  d’actions de la part de la Banque Centrale japonaise fait vraiment peur… Si elle arrête sa politique… On peut parler des rachats massifs des actions des grandes entreprises (au lieu d’investir) ce qui gonfle artificiellement les cours…

    Bref on est dans un système de prix artificiels  qui gonfle l’ensemble des prix des actifs et des…passifs.

    Donc tous les marchés sont en bulle.

    Faut-il aller sur l’or ? Pendant la crise de 2008, non ! Il faudrait une grosse crise pour que l’or remonte et une tension clairement inflationniste…

    Faut-il aller sur le dollar ? Pourquoi pas car c’est une vraie valeur refuge. Si tout se casse la gueule et que la zone euro est en danger, c’est un bon moyen de diversifier et de ne pas être complètement ruiné.

    Faut-il rembourser ses dettes par anticipation avec le cash qu’on a ? Là au moins on est sûr du rendement qu’on va gagner. Non seulement le taux d’intérêt + l’assurance dont le calcul est souvent basée sur le capital initial et qui devient très chère par rapport au capital restant dû au fur et à mesure des remboursements (multiplié par éventuellement 2 emprunteurs…)…

    Dépenser son argent ? Pourquoi pas ? Au moins on en aura profité avant les gros problèmes…

     

     

     

     

     

     

     

    Jérémy
    Blocked

    Excellente étude de UFR Que Choisir. Maintenant on attend qu’ils agissent clairement notamment sur la pertinence des indicateurs de défaut…

    Bien sûr l’idée de sanctionner les magouilleurs et les escrocs est défendable mais est-ce que les plateformes en ont clairement l’envie et surtout en ont elles les moyens ?

    Elles préfèrent passer leur temps et leur argent dans les dépenses de communication en pensant séduire quelques emprunteurs suffisamment fiables pour essayer de sauver leur modèle bancal…

    Tant qu’on n’aura pas suffisamment de bons dossiers, il est illusoire de penser que les plateformes traqueront les mauvais payeurs et / ou rembourseront les prêts en défaut qui ont moins de 6 mois d’ancienneté car elles n’auront ni les moyens ni l’envie ni le temps nécessaire pour faire cela.

    Mais bon on peut toujours rêver…

    Pour répondre à HS1, oui UFR Que Choisir évoque bien l’évolution des défauts dans son étude : ils parlent d’un taux de défaut en hausse de 120 % depuis février 2017, ce qui me paraît d’un côté normal (du moins la hausse pas les 120 %) car le stock moyen des prêts financés vieillit…

    Et ils montrent bien Lendix passe de 0.5 % à 7.1 % de taux de défaut… Si ce n’est pas une explosion…

    Idem pour Credit.fr qui passe de 0.7 % à 5.7 % aussi…

    Pour répondre à ta remarque. Donc l’article est bien pertinent 🙂

    Autre chose : oui ils tiennent compte de l’âge moyen des défauts dans leur calcul de rentabilité si tu lis l’article jusqu’au bout.

    Ils font une simulation sur les prêts Lendix financés depuis plus d’un an au 10/10/2018 et évoquent une rentabilité à +0.69 % net annuel.

    Ils précisent bien que sur les 293 projets, 26 défauts sont constatés et que les entreprises qui ont fait défaut ont remboursé en moyenne 24 % des échéances dues

    On ne peut pas être plus clair !

    Un petit bémol : dommage qu’ils n’ont pas parlé de taux de défaut des projets arrivés à terme calendaire mais je pense qu’on leur aurait reproché que ce sont des projets trop anciens par définition et que tout évolue même si les projets financés les années suivantes vont dans la même direction…(excepté pour Unilend éventuellement)

     

     

     

    en réponse à : Unilend en liquidation judiciaire ! #17984
    Jérémy
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    Disons qu’en 2008 les banques ne se faisaient plus confiance entre elles et ne se prêtaient plus rien d’où la nécessité d’un LTRO pour débloquer cela.

    Après et c’est autre chose il y a eu le quantitative easing qui a consisté à acheter des obligations voir pour certaines banques centrales des actions et cela a été une erreur magistrale car elle n’a fait qu’alimenter des bulles sur tous les marchés et à surendetter tout le monde…

    L’effet sur l’inflation et les salaires  : nul car l’activité économique est au point mort depuis 10 ans.

    Cela a gonfle néanmoins l’inflation qu’on nous cache a savoir l’inflation des prix de l’immobilier et des actifs en général. Mais attention : l’effet ne sera pas sur le long terme car comme toute bulle…

    L’effet sur la croissance : a court terme en endettant massivement tout le monde effet légèrement positif mais le risque c’est le défaut a terme.. et l’effet d’une réduction des liquidités va être très brutal sur la croissance économique.

    Concernant la régulation.de l’inflation on sait que ce sont les prix des matières premières qui expliquent presque toute l’inflation. Avec les taxes (sur l’essence le tabac…). Les banques centrales n’ont que peu de levier.

    Si l’inflation remonte, elles doivent créer moins de monnaie (baisse des liquidités) et augmenter les taux… Je rappelle que dans une économie ou la petite croissance vient de la croissance de l’endettement…

    Si on réduit les liquidités et qu’on augmente les taux je ne vous fais pas de dessin sur les conséquences…

    Sur la responsabilité des traders disons que s’il n’y avait qu’eux…

    Tout le monde spécule… Renseignez vous sur quels supports sont placées nos cotisations sociales pour financer la sécu…et la retraite de demain..

    Il y a 20 ans c’était plutôt sur des supports monétaires et obligataires.

    Aucun gros risque pour les premiers et pas de risque tant qu’on a une baisse des taux pour les seconds…

    Maintenant les supports monétaires ne rapportent plus rien.

    Les supports obligataires guère plus. Attention en cas de remontée des taux.

    Les caisses sont plus ou moins forcées d’augmenter la part en actions pour essayer de maintenir le régime des retraites viable..

    Le souci est que tous les marchés sont en bulle et le jour où ça va péter… Au revoir nos retraites…

    Il n’y a pas que les traders des banques.

    Nous sommes tous plus ou moins complices.. et les banques centrales nous mènent droit dans le décor en alimentant plein de bulles…

    Chance pour le crowd ? Non car quand les banques centrales vont réduire les liquidités il y aura une grande récession avec des risques de faillites d’entreprises multipliés par x.

    Quand les bulles vont exploser tout le monde va trinquer…

    Disons que nos prix sont devenus totalement artificiels ce qui a permis a certaines entreprises non rentables de survivre et a augmenté l’offre artificiellement… Ce qui a contribué à la désinflation d’ailleurs…

    Mais attention au futur qui sera très très dur pour tout le monde (personne ne vous le dira pour éviter de gonfler encore plus les extrêmes la réalité fait très très mal…).

     

     

     

     

    Jérémy
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    Qui s’occuperait du recouvrement ? Ce n’est pas clairement indiqué.

    en réponse à : Lendix change de nom et devient October #17947
    Jérémy
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    Si on regarde les stats de Lendix, on voit qu’elles se contredisent…

    Statistiques

    D’un côté, on écrit qu’il y a 13 défauts de paiement pour 496 projets financés (soit 2.62 % en nombre) et d’un autre côté sur la même page on indique que le taux de défaut en nombre est de 4.80 % (toujours en nombre et pas en volume…).

    La multiplication de stats contradictoires ça cherche à noyer le poisson…

    Dans l’agrégateur on a 32 défauts sur 511…(513 dossiers – 2 non financés), soit 6.26 %

     

    Et autre fait bizarre toujours dans la page statistiques, il est indiqué dans le tableau portefeuille d’un prêteur type en haut : « portefeuille d’un prêteur ayant investi … euros par projet depuis la création de October » (ce qui n’est pas anodin…) tout en reprenant les projets financés par Lendix… ??? (mais pour combien de temps encore…)

     

    Quant au changement de nom pourquoi ils ne s’appellent plus Lendix et pourquoi on ne fait plus référence à la notion de prêt, c’est parce que Lendix cherche à faire une transition vers autre chose de peut être bien plus porteur…pour l’avenir de leur entreprise… Ils ne cherchent pas seulement à aller ailleurs géographiquement…

    Prise de conscience ??? Ou fuite en avant ??? Ou les 2 ???

    Pour la perte du IX qui fait penser à ASTERIX et donc aux français, c’est un très mauvais calcul.  Car les étrangers aiment bien notre côté « frenchy » c’est un élément distinctif qui nous permet de gagner des points…

    Choisir un nom fade est tout sauf pertinent d’après moi…

    Tout cela me conforte dans l’idée que l’avenir de ce secteur est très très loin d’être assuré…

    • Cette réponse a été modifiée le Il y a 6 years par Jérémy.
    en réponse à : Unilend en liquidation judiciaire ! #17884
    Jérémy
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    @ Jacquouille : si nos CGPI ne parlent pas ou peu du crowdlending c’est pour 2 raisons principales.

    * La rémunération : ils touchent en moyenne 5 % en vendant des SCPI (avec l’effet de levier du crédit c’est beaucoup beaucoup de commissions…), si admettons ils devaient être rémunérés par les plateformes, ils ne pourraient pas toucher un tel pourcentage… Les CGPI sont des êtres humains comme les autres qui cherchent à gagner leur vie. Et ça se comprend.

    * La réaction de leurs clients : plus aucun CGPI ne propose des titres en direct de nos jours (ou très peu) et préfèrent proposer des mandats ou des fonds profilés. Il y a moins de risque que ça perde 70 % que les titres en direct.

    Imaginez alors l’attitude et la réaction d’un client qui aura prêté à des escrocs…

    Et même s’ils vendent la diversification et qu’ils annoncent 5-6 % de rentabilité…

    Ils ne veulent pas mettre leur réputation en jeu et ça se comprend aussi…

    Car autant sur les actions, ils peuvent vendre à leurs clients qu’ils peuvent se refaire sur moyen et long terme, autant dans le crowdlending cet argument passera beaucoup moins…

    Surtout pour une clientèle huppée qui ne se laisse pas tentée par leurs émotions…

    en réponse à : Dans la tête d'un épargnant en crowdlending #17883
    Jérémy
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    Je voulais détendre l’atmosphère sur ce forum et donc la meilleure façon c’est avec un peu d’humour.

    Ensuite je crois beaucoup au facteur psychologique surtout dans ce domaine.

    Beaucoup de professionnels ont étudié les comportements des investisseurs actions surtout depuis les années 80-90 et la finance comportementale prend de plus en plus d’ampleur.

    Nous avons TOUS des biais comportementaux (plus ou moins forts) et ceux qui prétendent le contraire sont dans l’erreur. Car ça fait partie de la nature de l’homme. Et c’est pour cela que nous n’agissons pas souvent de façon rationnelle.

    Cette façon de penser que nous sommes de bons investisseurs (en tout cas meilleurs que la moyenne), nous l’avons tous plus ou moins. Cette addiction nous l’avons tous plus ou moins car nous sommes tous plus ou moins de grands enfants voir des faibles. Cette attirance pour la communication et la publicité, nous l’avons tous plus ou moins (sinon à quoi ça servirait), le sentiment de penser que notre portefeuille est représentatif de l’état du marché nous l’avons plus ou moins, que le crowdlending est un bon placement, nous avons cru plus ou moins à ce message (sinon nous ne serons pas là, ce sentiment que nous ne souhaitons pas écouter ceux qui remettent en cause nos choix d’investissement nous l’avons  tous plus ou moins (sentiment très fort ici) et j’en passe…

    Mais à la différence des actions où des prix sont clairement définis (on sait combien on a gagné, perdu, voir les gains ou pertes potentielles), ben là ici c’est le flou total.

    Tout le monde qui lit ce forum sait très bien que le TRI est un mauvais indicateur car il estime qu’il n’y aura pas de nouveaux défauts dans le futur or le futur est inconnu par définition… et rien ne prétend qu’il n’y aura pas de nouveaux défauts. On ne parle pas de fiscalité non plus.

    C’est quand vous avez fini de prêter que vous voyez le désastre….

    Si les gens n’ont pas d’indicateurs pertinents et rationnels pour estimer la rentabilité de leur investissement (en fait il y en a un, ce sont d’un côté les intérêts nets touchés jusqu’à ce jour et de l’autre le CRD des projets à risque), les biais seront encore plus forts et le facteur émotionnel sera d’autant plus important… Avec des effets accrus d’addiction…

    Et c’est pour cela que les plateformes ne vous livrent pas d’indicateurs pertinents car cela remettrait en cause leur business.

    Ce que je peux vous dire, c’est que heureusement je ne suis pas 100 % le henriV que je décris mais malheureusement je me reconnais des fois dans certains éléments.

    Mais toute faiblesse doit se travailler et ce n’est pas une honte de le reconnaître contrairement au henriV du précédent post qui restera fier jusqu’au bout et pas du tout courageux… Lui écrira dans le forum qu’il ne se reconnaîtra pas dans le personnage même si dans sa tête il pensera l’inverse…

     

     

     

    Jérémy
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    Lendix veut faire de la communication pour relancer le secteur.

    Après la faillite d’Unilend, Lendix veut montrer au grand public qu’elle est en bonne santé.

    1 – Elle modifie la jauge la rendant plus « ludique » où on voit chaque nouvelle souscription en live.

    2- Elle lance un grand projet et laisse un peu le temps aux souscripteurs pour avoir un nombre record de prêteurs particuliers

    3- Ca va faire un buzz et ça va être communiqué aux médias partenaires (BFM TV, les Echos, Challenges…) comme ça on ne parlera plus des problèmes de faillite et on passera à autre chose…

    4- Le nouveau nom sera communiqué

     

    Et tout le monde sera méga content et méga rassuré.

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