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Nous avions une règle pécise lorsque je travaillais aux risques d’un établissement de crédit et crédit-bail. Pour ne pas être influencé, ou ne pas perdre le dossier, l’analyste ne devait pas appeler le client. C’était à l’agence commerciale seule d’être en relation avec le client et l’apporteur d’affaires.
Mais nous connaissions par coeur nos attachés commerciaux, ainsi que le taux d’impayés par apporteur.
Je fais la même chose avec les plateformes, et sans pression commeriale. 😉
@tintin
Après la perte d’Actea Consulting qui nous avait bloqué notre mise de fonds pendant 10 jours, j’avais suggéré à Finsquare de fixer une date limite de réponse. Ils m’avaient répondu qu’ils y réfléchissait.
A la réflexion, si Lendix peut faire signer le contrat d’avance, c’est que le taux est fixé dès le départ, que leurs dirigeants souscrivent d’emblée 50% et que si l’opération n’était pas bouclée par la foule, ils ont des investisseurs qui combleront ce qui manque.
Pour Finsquare et Unilend, qui pratiquent les enchères dégressives, ils ne peuvent pas établir d’avance un contrat puisqu’ils ne savent pas si la foule bouclera le projet et quelle en sera le taux. Finalement je ne vois pas comment ils pourraient garder le client pieds et poings liés ….
Dans les ets de crédit spécialisés, les agents commerciaux ne se déplacent qu’à partir d’un certain montant. Frais généraux obligent.
Avec Unilend, c’est uniquement du dossier papier.
Mais la rencontre avec le dirigeant, il faut qu’elle se fasse avec un collaborateur qui a de la bouteille et ne se laisse pas embobiner. Il y a beaucoup de subjectif.
Le creditman qui étudie alors le dossier doit bien connaître son commercial qui a rencontré le client, pour mettre une dose de confiance dans ce que ce dernier rapporte.
Et puis, il faut préparer son dossier quand on va voir un client, notamment avoir les résultats de FIBEN.
Donc, si Unilend avait eu accès au FIBEN, elle aurait certinement vu qu’il y avait des incidents de paiement …
Lendix fait signer le dossier avant et travaille à taux fixe.
Finsquare a des délais de souscription trop longs alors que le client n’est pas lié.
Je ne parle pas d’Unilend car ils ont très peu de dossiers aussi solides qu’Arolla ou Actea Consulting.
Aux dirigeants de Finsquare de revoir leurs méthodes devant ces 2 gros échecs. Car ils ont passé du temps à étudier puis présenter les dossiers dont la souscription a été un succès. Les crowdlenders ont aussi passé du temps en contrôles et vérification. Ils ont eu leur mise bloquée plusieurs jours, tout ça pour rien, et risquent de ne plus étudier de nouveaux projets sur leur plateforme.
Ton pressentiment était juste. 🙁
Reçu mail de Finsquare :
Le porteur du projet Arolla nous a fait part de sa volonté de ne pas donner suite à son emprunt sur Finsquare.
Ainsi, votre offre de prêt va être annulée. Vos contributions seront remboursées directement sur votre compte Finsquare dans la journée.
Après Actea Consulting, c’est la 2ème affaire (de qualité) qui a obtenu de meilleures conditions ailleurs.
Les plateformes de crowdlending seraient-elles condamnées à ne financer que les projets les plus risqués ? Il le parait évident qu’il y a des acteurs du crédit qui vont y faire leur marché. Les plateformes auraient intérêt à ne pas trop en montrer aux non-adhérents … encore qu’il suffit d’un pseudo et de verser 20 € pour voir.
En janvier chez Finsquare, il y eu Actea Consulting qui nous a fait poireauter une dizaine de jours avant de ne pas donner suite … et nos fonds sont restés bloqués pendant ce temps-là.
Finsquare nous avait répondu qu’ils allaient réfléchir à la question de mettre une date limite pour la signature des contrats. L’ont-ils fait ???
Tant qu’elle n’a pas versé dans le fossé … 😉
Pas chez Finsquare. Enchères terminées le vendredi 25/03 au soir.
On n’en est actuellement qu’à 2 jours ouvrés. Il faut en général en compter 5.
Si ça va au-delà, c’est que le client est en train de voir ailleurs.
Non, c’est au niveau de l’exploitation. Le CA stagne et les charges d’exploitation augmentent beaucoup au niveau des achats.
Résultat d’exploitation : – 1 981 K€.
Les réserves sont bouffées par cette lourde perte et il ne reste plus que 251 k€ de fonds propres.
J’avais compris, dans ton message, que tu disais que 7% était le taux fixe supporté par l’emprunteur. En te relisant, je viens de voir que j’avais mal interprété ce que tu écrivais alors.
Autrement, je pense que l’agrégateur ne permettant pas d’être avisé par mail de nouveaux avis, il manque de convivialité. J’avoue qu’une fois que j’y ai mis mon avis, je n’y vais plus voir.
Sur le coup, la vente à l’arraché de Finsquare avec prime à l’appui m’avait refroidi. Si Finsquare filait du fric aux prêteurs pour qu’ils se décident à souscrire, c’est qu’ils savaient bien que ces 3 boîtes (Natouche et LTS) étaient très risquées.
En matière de risque, il ne faut pas tomber dans ce piège … On se retrouve toujours perdant.
Les comptes mis à disposition chez lesbilans.com ne sont-ils pas les mêmes que ceux déposés au greffe du TC dont déclaration de dépôt au BODACC ?
D’ailleurs CREDITSAFE (nom de la sté qui expoite lesbilans.com) doit se fournir auprès d’infogreffe ? J’ai travaillé dans le temps avec OR Télématique rachetée depuis par Reuters puis Coface. Ils avaient le marché de la numérisation des bilans reçus par les greffes et les diffusaient aux ets financiers.
Bien sûr, il faudrait donc savoir si un bilan déposé au greffe est obligatoirement certifié …
Autrement, je rejoins l’avis de tintin. La certification ne préjuge en rien de la qualité financière de l’entreprise.
Quand je débutais (fin des années 60) on disait qu’une entreprise avait 3 bilans : un pour le fisc, un pour la banque et le bilan réel pour le patron de la boîte. 😉
N’intervenant que sur les projets dont les bilans sont publiés sur http://www.lesbilans.com , ces derniers ont été établis et/ou approuvés par l’expert-comptable ou le commissaire aux comptes et approuvés par l’AG si c’est une SA.
Passé à 6.6%.
Mais cette affaire de bâtiment est loin d’être sans risques même si les comptes sont bons, car elle dépend à 85% du secteur public, dont principalement les collectivités locales.
A suivre…
Bouclé en 3 heures …
Je suis sur 3 plateformes : Unilend, Lendix et Finsquare.
Au niveau suivi et gestion des remboursements :
– le plus facile et correspondant toujours au tableau d’amortissement : Unilend
– ensuite Finsquare, mais de temps à autre 1 centime d’écart.
– le plus chiant : Lendix. avec toutes leurs échéances au 5 de chaque mois (régularisé en fait entre le 15 et le 19 suivant), c’est la galère. En plus, le montant des agios de la 1ère échéance ne colle jamais avec leur tableau « indicatif » d’amortissement.
Quelques ratios essentiels à mes yeux :
– Fds Propres* / Total bilan (>20%)
– Fds Propres* / Dettes fin. à Terme (>1)
– Evolution du CA, de la trésorerie, des principaux SIG (EBE, CAF, Frais financiers, résultat)
– Equation T = FRN – BFR et l’évolution de ses 3 composantes en montant et en nb de jours de CA.
– F Fin. / CA (<3%)
– Les postes clients, fournisseurs, stocks en nb de jours de CA et leur évolution
– Le rapport Dettes à terme / CAF (< 4)
* Les FP auront été retraités par l’ajout des c/c d’associés.
La présence de la liasse fiscale dans lesbilans.com est donc indispensable. Pour moi c’est une condition SQN.
Primeurs de Rambouillet :
J’ai retrouvé cet article :
Or, Les Primeurs de Rambouillet sont sur le point de se mettre en cessation de paiement, un « Grand Frais » s’est ouvert dans une ZAC pas loin de leur boutique …
Lu sur un autre forum :
« LES PRIMEURS DE RAMBOUILLET n’a pas encore régularisé son échéance de remboursement.
Dès l’incident connu, Unilend a pris contact avec LES PRIMEURS DE RAMBOUILLET. Les raisons du retard sont les suivantes :
Le dirigeant nous informe que l’ouverture en décembre 2014 d’un supermarché spécialisé, en périphérie immédiate de Rambouillet, a entrainé une perte substantielle de sa clientèle et de son activité (chiffre d’affaires mensuel qui est passé en un an de 25.000€ par mois à 14.000€ par mois).
Le niveau d’activité 2015 est annoncé avec un chiffre d’affaires inférieur à 300.000€.
Par ailleurs, dans un contexte de fermetures successives des commerces en centre-ville de Rambouillet sans facilités de stationnement, la situation concurrentielle (déport de clientèle) s’est aggravée suite à l’ouverture d’une ZA durant l’été 2015.
En parallèle des tentatives de solutions d’attractivité (projet de parking à 1€ non suivi par la Mairie; ouverture d’un Point Relais), le dirigeant essaye de céder son fonds de commerce à prix réduit: acheté 500.000€ en 2011, proposé aux alentours de 200.000€ fin 2015, sans succès pour le moment. Le prix est aujourd’hui baissé à 170.000€. Une dernière visite « preneur » est prévue demain par l’agence mandatée. En cas d’échec, le dirigeant sera contraint de faire sa déclaration de cessation des paiements dans les jours qui viennent.
Quelles sont les prochaines étapes ?
LES PRIMEURS DE RAMBOUILLET a une dernière possibilité de régulariser sa situation en réglant cette échéance en retard en même temps que la prochaine échéance de remboursement prévue le 13/03/2016.
Si ce n’est pas le cas, une société de recouvrement sera mandatée afin de recouvrer les sommes dues pour votre compte ainsi que pour le compte de tous les prêteurs concernés. »@tintin
Oui mais Rueil-Malmaison est une banlieue chic. Les tarifs ne m’étonnent pas. J’ai travaillé à Nanterre, entre La Défense et Rueil. Un bon resto c’était déjà pas donné en 2000.
Même en Périgord, 2 repas à 35 € tu trouveras, mais avec une qualité dont je me méfierais.
Quant à notre gus, sa parution est purement publicitaire.
HADC rentré aussi. 😉
C’est parti en moins de 2 heures …
SEPA, c’est pas là ! 😉