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jdbtParticipant
En réponse au message 2894.
Je partage votre analyse sur tous les points à 100%.
D’ailleurs, cela ne fait que rejoindre ce que j’ai essayé de faire comprendre au travers de mes quelques messages postés sur ce forum. Et oui dans tout ça il n’y a qu’un perdant : le prêteur, alors que c’est lui le moteur de ce montage…c’est un comble, vraiment.
jdbtParticipantMais je viens de m’apercevoir, que d’autres ont aussi signalé ce premier incident de paiement sur FINSQUARE.
Donc mon message (2865) serait exact.
C’est la démarche de FINSQUARE qui, si elle est honnête et très réactive, ne me parait pas professionnelle. Car, ne pas être en mesure de répondre (question posée à l’interlocuteur) avec justesse sur le montant qui doit être remboursé (50% en un premier temps), cela ne fait pas très sérieux.
De plus, prévenir les prêteurs par téléphone cela me parait un peu léger comme communication. Un mail, en appui, confirmant la communication téléphonique serait peut être plus rassurant…à voir, donc, dans la matinée avec FINSQUARE .
Encore un argument contre ce système (crowdlending dans son ensemble) qui non seulement fait prendre un gros risque aux prêteurs, et où certains sont purement spoliés par les agissements pas très honnêtes de certains emprunteurs (cf; voir les magouilles ou certaines affirmations dénoncées par certains d’entre vous); mais qui en prime manque de sérieux lorsqu’il y a un problème.
Communiquer, ainsi par téléphone, en donnant de mauvaises informations sur le capital à rembourser, c’est vraiment du n’importe quoi…du folklore vraiment.
jdbtParticipantEn réponse aux messages de Tintin ( 2872) et de Jacquouille ( 2876) , mon message (2871) faisait référence au message 2865.
Néanmoins, j’ai bien reçu un appel téléphonique sous cette forme de la part d’une personne se disant représenter FINSQUARE.
Occupé à autre chose, je n’ai pas eu le temps de vérifier ses dires. Cette personne ayant l’air bien renseignée, j’y ai cru un moment. Un seul point sur lequel j’ai eu un doute, c’est sur le montant qui devait m’être remboursé . Celui ci ne correspond pas au capital. Pour l’instant je n’ai pas eu le temps de me mettre en contact avec FINSQUARE.
Je contacte FINSQUARE dans la matinée…
jdbtParticipantNe pas tenir compte de l’information ci dessus . Il s’agit d’une erreur suite à un appel téléphonique qui m’intrigue quelque peu
jdbtParticipantJe viens d’apprendre, à l’instant, que FINSQUARE vient de connaitre son premier incident de paiement.
Par contre, à l’encontre de UNILEND, on ne peut que les féliciter pour leur approche commerciale. En effet, FINSQUARE s’engage à rembourser 50% de la somme investie sous 8 jours et les autres 50% à l’issue d’une tentative de recouvrement dans le cas où cette démarche serait infructueuse. Du moins, c’est ce qui m’a été communiqué ce jour pour tous ceux et celles qui n’ont pas pu bénéficier d’une assurance puisqu’elle n’existait pas au moment du prêt.
Malgré cet aspect positif de la part de FINSQUARE, je persiste dans mon idée à savoir : perte assurée de leur capital pour ceux et celles qui persistent à tenter leur chance dans le crowdlending ….
Pour FINSQUARE c’est le prempier incident à ma connaissance, mais hélas sûrement pas le dernier. Vraiment dans les emprunteurs il y a des « requins « .
jdbtParticipantBonjour
Avec de tels résultats comment certains peuvent croire encore à ce genre de système où apparemment tout est permis ou presque pour les emprunteurs.
Les plate formes pendant ce temps se remplissent les poches… Celles des prêteurs sont en train de se vider….
jdbtParticipantBonjour,
Concernant le message de Tintin du 26/08/15, qu’entendez-vous pour « prise en charge de 4 dossiers »?
Faut il comprendre qu’il s’agit d’ une simulation ou bien y a-t-il eu vraiment une prise en charge? Mais par qui puisqu’il n’existe pas, à ma connaissance, d’assurance chez UNILEND .
Pour le reste des interventions, globalement on ne peut que déplorer la frilosité des assurances dans ce domaine. Certes c’est mieux que de ne rien avoir du tout. Mais on est loin d’une situation équitable (prêteur/plateforme de crowdlending).
Ces dernières ont la part belle du gâteau et tout cela sur le dos des prêteurs, auxquels il est consenti quelques miettes pour les dédommager et encore il faut bien y regarder les conditions. (6 mois de carence c’est se moquer du monde, quand on sait par expérience que les défaillances surgissent dans les premiers mois – même, si au delà il y a une prise en charge on se retrouve avec du 50%; mais il ne faut pas oublier que l’indemnité ne portera que sur la capital restant à rembourser… c’est à dire pas grand risque pour l’assureur… il faudrait aussi savoir comment ce bon samaritain (assureur) est rémunéré, en clair sur le dos de qui?). Je présume sur le prêteur comme d’habitude… donc à vérifier : qui finance l’assureur?
Non vraiment continuer dans cette aventure (prêteurs) c’est vraiment être inconscients ou bien ne savoir que faire de son argent.
jdbtParticipantC’est déjà une indication. Mais à mon sens, il faut attendre le 1er septembre pour analyser les conditions de cette assurance et ce dans le détail.
L’explication donnée dans le lien de votre message (ci-dessus) est assez superficielle et ressemble davantage à un effet d’annonce. Cela m’étonnerait que l’assurance se limite à une clause et une seule condition.
Les assureurs sont assez « tordus » pour écrire des conditions, qui lorsque l’on demande à être dédommagé viennent vous expliquer que votre dommage ne peut être pris en compte ou bien au mieux, si il est pris en compte cela se fait avec beaucoup de restrictions.
Donc attendons et allons voir ce fameux contrat début septembre.
Dire également que c’est la première assurance, c’est totalement inexact.
Allez voir Prixem
Faites vous expliquer en détail le mécanisme de leur assurance et vous verrez qu’il n’y a pas grand chose de satisfaisant pour le prêteur…
jdbtParticipantBonjour
C’est une bonne chose, l’assurance sur « Finsquare. »
Cependant, restons prudents. Il sera utile de lire, en détails, les conditions. Car « Prexem » propose aussi une assurance; mais c’est loin d’être satisfaisant.
Le prêteur y laisse encore beaucoup de plumes en cas de défaillances.
Donc à voir…
jdbtParticipantJe réponds à Nicolas
Je suis à 100 % de votre avis.
On ne se déclare pas « banquier » du jour au lendemain, si cela était si facile ça se saurait…
Certains y croient à fond … ils verront bien. Ils jouent aux apprentis banquiers, ça doit les amuser ou leur donner un semblant d’importance….mais jusqu’à quand? Ils vont certainement se réveiller, au bout d’un certain temps…lorsqu’ils commenceront à enregistrer des pertes. Mais il sera trop tard. Et ce n’est pas le fait d’avoir misé sur un grand nombre de projets qui y changera quelque chose. Bien au contraire, en multipliant leurs investissement sur ce genre de produit ils ne font qu’augmenter statistiquement leurs pertes.
Le jour où leurs capital sera parti en fumée ils se poseront alors les questions. Mais hélas, sans espoir de revoir ne serait-ce qu’un euro de la somme investie. C’est quasiment certain, il va y avoir de plus en plus de défaillances. Et cela concerne toutes les plateformes.
Moi je suis sidéré de voir que personne ne s’inquiète de la situation. En effet, ces plateformes sont en train d’engranger une petite fortune sur le dos des prêteurs; puisqu’ils prennent un commission définie par contrat sur le montant de l’emprunt et ce, dès le début. C’est à dire au moment où l’emprunt est versé à l’emprunteur. Les plateformes sont ainsi sûres quoiqu’il arrive d’être rémunérées plus qu’il ne faut. C’e’st plus que juteux comme « business » au vu du nombre de plateformes qui ne cesse d’augmenter. Et oui, dans cette affaire il est important de se lancer dès le début nouvelles plateformes), surtout avant que le législateur mette un peu d’ordre dans toutes les anomalies constatées…
Mais là où ce montage relève du scandale, c’est que ces plateformes sont responsables de rien. En fait elles donnes des étoiles, des points enfin tout un tas d’artifices et superlatifs pour inciter le prêteur à miser sur le projet . Et là où vraiment il n’y plus rien qui va c’est lorsqu’il y a défaillance, ces plateformes qui ont mis des informations sur leurs sites internet donc sous leur entières responsabilités puisque c’est eux les rédacteurs (étant titulaires de leurs sites on ne peut pas dire tout de même que c’e’st le voisin qui a rédigé le texte, au combien élogieux) se déclarent à ce moment là irresponsables. Ne sachant que dire au prêteur, ou au mieux une chose que tout investisseur se doute : prêter de l’argent ou placer de l’argent comporte un risque. Alors que leur responsabilité, contrairement à ce qui est mentionné dans leurs clauses contractuelles, est totalement engagée. Cette clause, dans ce cas relève de la clause abusive. Car on ne peut pas glorifier une PME pour inciter des prêteurs à investir sur le projet et se déclarer non responsable lorsqu’il y a défaillance.
Vraiment cela manque d’équité. Le prêteur est le seul qui se fait plumer!!!!
Moi aussi, il y a belle lurette que je me suis détourné de ce genre de placement.
Je me contente simplement de récupérer mon capital et mes intérêts tous les mois…du moins tant que cela reste possible … en attendant les autres défaillances à venir….
jdbtParticipantC’est la seule car c’est la plus ancienne…c’est tout. On verra les autres a durée d’existence équivalente.
Bien sûr, mon jugement ne peut être que sur une seule plateforme (plus ancienne, donc pour l’instant, pas de comparaison possible avec les autres).
Mais pourquoi en serait-il autrement pour les autres?
Elles ont à faire au même comportement des emprunteurs et sont toutes basées sur le même principe….
– recherche d’emprunteurs potentiels
-mise en ligne de ces derniers, après acceptation du dossier, sur ce qu’à bien voulu déclarer l’emprunteur!!!
– encaissement de la commission une fois l’emprunt constitué…ça c’est du concret
-prise de risque ZERO, si défaillance par la suite… c’est aussi du concret
Le seul point où les plateformes ont un petit manque à gagner, c’est lorsqu’il y a une défaillance. Car là, ils sont comme les prêteurs ils ne peuvent plus toucher les intérêts (définis pas contrat)…les pauvres.
Mais, cela reste dérisoire puisque avant toute chose, ils se sont déjà payés généreusement en prenant une commission sur le montant de l’emprunt (constitué par l’apport des prêteurs, il ne faut pas l’oublier…)
Plus leurs portefeuilles d’emprunts est important et plus ils gagnent. Ils ont donc tout intérêt a affecter des étoiles, des points etc afin de « rassurer » virtuellement le prêteur. Tout ça sans aucun risque…du pain béni en fait.
Ce qui n’est pas la même chose pour le prêteur. C’est plutôt l’inverse, plus il se positionne sur différents projets plus il a des chances de perdre, et s’il gagne ce sera vraiment très peu. Tout ça, avec une protection égale à ZERO sur toute la ligne; ça aussi c’est du concret et vérifiable.
jdbtParticipantJe réponds à Mathieu,
Certes, j’avais bien compris qu’il s’agissait d’un forum dédié à UNILEND (cf. intitulé). Cependant il est difficile de parler d’ UNILEND uniquement quand on fait des comparaisons, ou que l’on essaye de faire comprendre quelque chose. Si on ne cite pas de noms de plateformes, cela ne veut pas dire pour autant que l’on parle d’UNILEND.
Aussi, mes propos concernent toutes les plateformes de crowdlending en général.
Non je ne pense pas avoir investi trop tôt (en 2014…).
C’est plutôt , que je n’ai pas bien inventorié les risques.
En fait, j’avais bien conscience qu’il y avait un risque sur ce genre d’opérations. Mais ce que je n’avais pas perçu, c’est la facilité avec laquelle les emprunteurs montent un dossier pour demander un emprunt . Dossiers peu vérifiables d’ailleurs, on ne peut se fier qu’à leurs paroles. En fait, ce qu’ils ont bien voulu déclarer à la plateforme à laquelle ils se sont adressés. Lesquelles plateformes s’en moquent plus ou moins, car ce n’ai pas leur argent. Elles ont un risque égal à zéro. Leurs intérêts c’est que la demande d’emprunt reçoive un bon accueil par les prêteurs…il y a une commission à la clef sur le montant de l’emprunt …
Je le répète, les seuls intervenants qui prennent un risque ce sont les prêteurs, personne d’autre. Il faut voir comment ils sont remerciés quand il y a un problème … (plateforme , Etat… , ce n’est pas le problème de ces 2 entités, ben voyons…)
Un prêt demandé dans un banque c’est plus long à obtenir. Les vérifications sont exhaustives, car l’organisme financier engage sa responsabilité. Il y a un risque pour le prêteur (saisies par exemple, etc.) Dans le crowdlending, le seul qui s’engage c’est le prêteur. Sa responsabilité, à lui, c’est de ne plus revoir ce qu’il a misé c’est tout; et c’est énorme. Car lorsqu’il y a défaillance, la plateforme de crowdlending se défend et prétexte ne pas avoir eu tous les éléments…un peu facile.
Les sociétés qui sont en défaillance, le sont très peu de mois après le dossier de prêt accepté. C’est un peu étrange tout de même. Si la société était viable, ce n’est tout de même pas après quelques mois qu’une éventuelle faillite devrait apparaître. S’il s’agit de raison économique on devrait observer cela à plus longue échéance. Faire un prêt, c’est bien pour les aider ou alors je n’ai rien compris. Ce n’est pas, tout de même, pour les aider à se déclarer en faillite au bout de très peu de temps.!!!
C’est pourquoi avec de tels constats, je persiste à dire que contrairement à ce que vous dites, le nombre de défaillances ne pourra que s’accroître au fur et à mesures des créations de plateformes de crowdlending.
Mais, RdV dans 6/8 mois …pour les bilans comparatifs, que certains se proposent d’établir.
Tant que ces structures n’auront pas une obligation de responsabilités (défini par une loi), il en sera ainsi.
Dans l’état actuel, pour moi c’est de la poudre aux yeux.
Avec si peu de garanties…dans l’immédiat, aucun bénéfice à attendre pour le prêteur. De la perte…au mieux rendement égal à 1 ou 2% mais plus proche de zéro, dans la plupart des cas.
Donc, quel intérêt de dépenser de l’énergie afin de cribler au mieux l’entreprise supposée viable? Et ce malgré tout, avec le peu d’éléments mis à la disposition du prêteur par les plateformes.
Renseignements non vérifiables et dispensés uniquement par les plateformes qui, lorsqu’il y a incidents sont responsables de rien (défini par contrat).
D’ailleurs, dans ce cas de figure cette clause de non responsabilité, n’est ce pas une clause abusive? Car on ne peut faire l’éloge d’une entreprise en y accordant des étoiles ou des points ou que sais-je, sans, lorsqu’il y a problèmes être responsable de rien…
Comme la vie est facile pour certains.
jdbtParticipantToujours aussi peu lisible…
Message sans objet à détruire
- Cette réponse a été modifiée le Il y a 9 years, 3 months par jdbt.
jdbtParticipantJe refais mon message de ce jour (11 H 32) car difficilement lisible.
Je n’ai jamais parlé d’UNILEND dans mes messages???
Par contre il serait peut-être utile de reformater l’adresse du forum, car il y a bien Unilend inscrit dans l’intitulé de l’adresse
Et pour autant on ne parle pas forcément d’Unilend- Cette réponse a été modifiée le Il y a 9 years, 3 months par jdbt.
jdbtParticipantJe suis satisfait de lire, enfin, certaines de vos réflexions.
Mes remarques auront, au moins, eu l’utilité de faire prendre conscience à certains la « dangerosité » de ce type d’investissement.
Donc vivement le printemps prochain, que l’on puisse faire un bilan comparatif.
Les résultats seront hélas à l’image de se que nous constatons aujourd’hui. Car il n’y a pas de miracles. Une entreprise qui a du mal à obtenir un crédit classique dans un organisme bancaire ne peut être qu’une entreprise fragile…Dans le contexte actuel, il faut avoir les reins solides pour avoir la tête hors de l’eau.
Donc nous verrons bien…en espérant que je me trompe pour ceux ou celles qui n’ont pas bien tout compris…
jdbtParticipantRéponse à Mathieu
Nous verrons bien au fil du temps ce qu’il en sera des autres crowdlending…
On pourra faire un bilan d’ici 1 ou 2 ans…
Pendant ce temps beaucoup y auront laissé des plumes…
jdbtParticipantJe réponds au message de Tintin du 13/08/15.
Tout a fait d’accord avec vous…sur toute la ligne.
Il faut bien expliquer aux prêteurs le mécanisme de ce système qui ne fait dans la plus part des cas que faire perdre de l’argent aux prêteurs.
Le prêteur maillon incontournable n’a aucune protection, alors que cela devrait être le contraire. Les 3 autres maillons sont les gagnants de ce système :
- plateformes prise de % sur le montant du prêt, et touchent aussi par la suite des intérêts tout comme le prêteur mais le risque en moins
- l’emprunteur qui n’a pas les contraintes imposées par la banque et qui, cerise sur le gâteau quand il est défaillant, n’a pas beaucoup de soucis à se faire. Car, quand on est malin, il est facile dans notre pays, d’organiser une faillite. L’argent ainsi empoché, il n’est pas près d’être restitué à ce qui ont participé au financement proposé. On se déclare en faillite, puis après vient une procédure de recouvrement, qui donne aucun espoir aux prêteurs d’être remboursés ne serait-ce que d’1 € : priorité aux salaires, URSAF, fisc etc. Puis l’argent non récupéré, personne ne s’occupe vraiment de savoir où il est parti…ainsi se termine la procédure…pour le prêteur aucun espoir.
- l’Etat, qui taxe le prêteur alors que ce dernier contribue au redressement de l’économie en aidant des PME qui se trouve dans le besoin. Le même Etat, qui oublie de faire un geste vis à vis des prêteurs lorsqu’il y a des défaillances. Heureusement qu’il est là, le prêteur, d’avance merci pour l’intérêt que l’on veut bien lui porter.
Non vraiment, continuer à prêter dans ces conditions il faut être « maso ».
Il y a une plateforme, qui a mis en place un semblant de protection pour les prêteurs. Mais, à y regarder de près c’est un peu de la poudre aux yeux. Par exemple, sur un projet de 24 mois : 28% du capital protégé depuis le début c’est peu mais c’est mieux que rien, puis après 50 % au bout de 12 mois et enfin 100 % au bout de 18 mois. En fait bref, ils ne remboursent pas grand chose et comme d’habitude ne prennent pas de risques.
Il y a une « méthode » (le mot est un peu exagéré mais vous appellerez cela comme vous voudrez) pour se refaire un peu, lorsque l’on a dans son portefeuille des défaillances. Du moins, c’est ce que j’ai trouvé à mon niveau. Il faut scruter Internet et découvrir les nouvelles plateformes qui fleurissent (tellement l’affaire est juteuse pour eux) comme des pâquerettes au soleil. Certaines de ces plateformes n’hésitent pas, pour attirer le chaland, de faire une offre de bienvenue. Là, il faut y aller et ouvrir un compte. Encaisser l’offre de bienvenue en interne et participer aux projets jusqu’à épuisement du montant de l’offre. Risque zéro, car même au pire si les entreprises sur lesquelles on a fait un prêt se mettent en faillite on ne perd rien, car on a misé sur de l’argent qui nous a été offert. On peut espérer ainsi, au final, récupérer un peu d’argent (capital et intérêts) car si on mise le minimum (certaines plateformes c’est 10€ minimum par projet). Si on vous a offert 50 € de bienvenue vous avez donc 5 projets et il y a peu de chance statistiquement que les 5 projets n’arrivent pas à termes.
Il y a aussi quelque chose qui me parait étrange. Il s’agit de certains prêteurs qui font une offre d’un montant très élevé avec une un taux d’intérêt particulièrement bas. Cela ne me parait pas très clair. Pourquoi prendre un tel risque, si ce n’est par la suite une fois l’emprunt constitué être remboursé « peut-être » par l’emprunteur (ce n’est qu’une supposition). Le but, étant ainsi par la règle des moyennes de contribuer à minorer le taux définitif de l’emprunt. C’est une réflexion personnelle, qui n’engage que moi et ce sans citer qui que ce soit. Mais regardez certains projets sur certaines plateformes …il y a de quoi se poser des questions. Certes, il ne faut pas y voir que du mal. Mais de nos jours, à qui peut on faire croire que l’on prête ainsi des sommes de 2000 à 5000€ avec un taux proposé particulièrement bas de 4% à 6 %. Il ne faut pas être bien dans sa tête pour agir ainsi, puisque rien n’empêche pendant la constitution du prêt de se placer dans la moyenne qui oscille sur des prêts à long terme (48 mois) entre 8,5% et 9,5%. Pourquoi se pénaliser en proposant de 4%/6%, alors qu’il suffit de mettre le curseur entre 8% et 9,5% selon les projets et investisseurs qui participent au projet? Cela demande un peu de réflexions…
Aussi, bonne méditation…
Bonne chance pour ceux qui continuent à foncer dans ce système les yeux fermés. Car dans ce système il n’y a que le facteur « chance » qui peut donner espoir de se trouver en positif au final.
jdbtParticipantMoi aussi, je reviens à ce que je dis depuis que je me suis inscrit à ce forum.
Il y a tromperie sur toute la ligne. Avoir quelques défaillances, oui cela peut exister. Mais des fiches emprunteurs truffées d’erreurs plus volontaires qu’involontaires, il est peut être grand temps que les prêteurs réagissent.
Car toutes ces plateformes de crowdlending ne sont pas concernées, c’est leur fond de commerce. Lorsque le prêt est accepté, ils ponctionnent X % selon les plateformes de crowdlending. C’est leur commission en quelque sorte . Quoiqu’il arrive ils ont déjà, au départ, gagné de l’argent. Certes lorsque l’on parle avec eux, ils seraient comme nous …effectivement ils ne perçoivent plus, eux aussi, les intérêts. Mais en fait peu importe…ils n’ont rien misé et ils ont empoché leur commissions et cela couvre très largement le manque à gagner (intérêts non perçus puisqu’il y a défaillance)
Moi je me suis engagé dans cette voie au début, comme vous j’y croyais…Mais quand je vois certaines défaillances, telles que vous les expliquez pour certains emprunteurs, cela relève plus de l’arnaque que d’autre chose…
Mais chacun interprète cela comme bon lui semble. Cela reste personnel, et au final il faut se poser la question : vais je gagner de l’argent ou en perdre?
La réponse c’est : je vais en perdre.
Quand on voit le peu de sérieux sur certaines fiches (après coup bien évidemment). Ce n’est très certainement pas en multipliant les prêts que cela y changera quelque chose. On pourrait le croire au départ, mais quant on voit qu’il y a de plus en plus de défaillances, à terme on ne fait qu’accroître ses pertes, ou au mieux les contenir sous réserve que d’autres défaillances apparaissent.
Me concernant, il y a bien longtemps que je ne mets plus 1 centime dans ces opérations. Je me positionne comme un observateur. Je me contente de récupérer mes mises mensuellement du moins pour l’instant …mais pour combien de temps?
Aucune illusion sur ce que j’ai misé, au final je serais en négatif. Et ce sera le cas, hélas, pour tous les prêteurs.
jdbtParticipantAux regards des analyses des uns et des autres (nombre de défaillances) , il faut vraiment ne pas avoir peur pour poursuivre dans ce genre d’aventure …
jdbtParticipantFranchement que peut on trouver de sérieux dans ce type de placement? Quand on apprend que les dirigeants sont introuvables depuis 3 semaines, que pour d’autres on ne rembourse plus parce que tout simplement un créancier fait défaut, et puis un autre avec 4 croix données par Unilend et qui se trouve en liquidation de paiement!!!
Enfin bref pour moi ,et je persiste à le dire, cela fait la part belle de ces plateformes de crowdlending qui se remplissent les poches grâces au prêteurs (% pourcentage prélevé par UNILEND sur la somme prêtée) les emprunteurs qui mettent la clé sous la porte quelques mensualités après avoir encaissé le capital (prêt).
Vraiment je ne vois pas comment on peut encore y croire…persévérer sur cette voie c’est obtenir à terme un rendement en dessous de zéro…il faut vraiment être masochiste pour continuer.
jdbtParticipantSi la liste est conforme à la réalité, le moins que l’on puisse dire c’est loin d’être brillant.
Et la liste se complétera, hélas, ainsi tous les mois…
Vraiment il vaut mieux se détourner de ce « business » plutôt que de persévérer…Quel intérêt si ce n’est y perdre son capital placé ?
jdbtParticipantJe réponds au message de CL ci dessus en prenant référence de mon message du 07/07/15.
Cette information consolide mon analyse. En fait dans ce type de placement, ce sont bien les prêteurs qui sont les dindons de la farce.
Si certains n’ont pas compris et bien qu’ils continuent à distribuer leur argent…les profiteurs ne s’en plaindront pas.
jdbtParticipantLe cœur du système est constitué par les prêteurs.
Or ces derniers, tout en permettant l’existence de sites « Crowdlending », sont aussi seuls à en supporter les désagréments (risques de perte de capital, frais postaux « recommandé avec AR » pour que soit pris en compte la créance auprès du mandataire judiciaire etc.).Les gagnants, dans tout cela, sont :
- les différentes plates formes spécialisées qui fleurissent sur le Net (% sur le capital prêté). Ils sont ainsi sûrs de ne pas perdre, puisque le prélèvement est fait au moment de la remise du capital à l’emprunteur;
- l’Etat qui prélève des impôts, sans se préoccuper des sociétés mise en liquidation et donc qui ne rapportent plus rien aux prêteurs,
- L’emprunteur qui ne risque pas grand-chose, puis qu’il emprunte par un canal parallèle aux banques; mais sans les contraintes et pénalités en cas de défaut de paiement des mensualités qui pourraient lui être appliquées par un organisme bancaire.
Tout le monde sait, que ce type de placement est à haut risque.
Mais, ce que tout le monde ne sait peut-être pas c’est que le seul qui prend un risque c’est le prêteur. Cela devrait être réparti vis-à-vis des intervenants (emprunteurs, plates formes spécialisées), c’est un minimum…
Sans prêteur, ces plates formes sont vouées à une durée d’existence limitée.
C’est pourquoi, me concernant, j’ai arrêté de cautionner ce genre de placements. Je me limite, à ce jour, de récupérer mensuellement les sommes qui me reviennent. Du moins, pour les sociétés qui ont encore « pignon sur rue « , mais pour combien de temps?
J’ai bien peur, qu’au final, tous ceux qui auront persévérés dans cette voie auront à déplorer des pertes financières importantes. Et, si ce n’est pas tout à fait le cas auront au mieux un rendement très faible en inéquation avec la prise de risques.
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