Sujets sur les Forums
-
AuteurArticles
-
Le GlaudeParticipant
Le taux de défaut est un critère de sélection imparfait, puisqu’il ne préjuge pas forcément des performances futures. Il faut aussi regarder les efforts de transparence, d’alignement des intérêts avec les prêteurs, etc.
La protection des prêteurs ne passe pas seulement par le recrutement de bons analystes capables de bien évaluer les risques micro-économiques, mais passe aussi par le plan juridique. Il faut lire et comparer les conditions générales d’utilisation, les contrats-types ou les contrats de vos premiers prêts.
Emprunts parallèles sur plusieurs plateformes : que disent les contrats ?
Exigences des plateformes envers les emprunteurs en termes de transparence ?
Rédaction des contrats et formulaires face aux emprunteurs indélicats ?
Le recouvrement : quel degré d'implication des plateformes ?
Les mesures de cybersécurité devraient aussi être un critère de choix important, mais les prêteurs ne disposent guère d’informations à ce sujet :
Plateformes : cybersécurité & protection des données personnelles
Le GlaudeParticipantIl faut distinguer deux cas :
1) documents déjà accessibles avant la collecte
2) ni documents ni forum avant l’ouverture de la collecteDans le cas 1, le problème se réduit à la frustration d’avoir pris le temps d’étudier les documents pour rien, si on a été convaincu mais si on n’arrive pas à placer un prêt ensuite.
Dans le cas 2, c’est plus grave : l’obligation d’information des plateformes est alors vidée de son sens.
Est-ce que la ruée moutonnière des prêteurs dédouane la plateforme de son obligation ?
La première fois, peut-être. Mais quand ce cas de figure devient récurrent, je pense qu’il incombe à la plateforme de faire basculer son mode de fonctionnement vers le type 1 : mise à disposition des documents AVANT l’ouverture de la collecte.
Un coup de sifflet de l’ACPR serait bienvenu pour rétablir un fonctionnement conforme à l’esprit protecteur de la loi. En attendant, les prêteurs devraient se détourner des plateformes qui n’ont pas de scrupules à leur demander de s’engager à l’aveuglette.
Autre possibilité : instituer un droit de rétractation.
30 mars 2018 à 18 h 01 min en réponse à : Intermédiaires de paiement : garantie des dépôts bancaires ? #15140Le GlaudeParticipantLe législateur devrait bientôt nous tirer de ce flou, avec cet amendement récemment adopté par le Sénat sur un projet de loi en cours de discussion :
http://www.senat.fr/amendements/2017-2018/349/Amdt_1.html
- Cette réponse a été modifiée le Il y a 6 years, 7 months par Le Glaude.
14 mars 2018 à 23 h 42 min en réponse à : Intermédiaires de paiement : garantie des dépôts bancaires ? #15055Le GlaudeParticipantPrésenter comme envisageables les options 1 et 2 est inquiétant. Est-il besoin de faire un dessin?
Qu’en pensent, non seulement les prêteurs, mais aussi (et peut-être plus encore) les plateformes, et l’association France Financement Participatif ? Le sort du porte-monnaie électronique des prêteurs, leur modèle économique en dépend aussi en grande partie. Il serait dangereux de s’en désintéresser.
Le GlaudeParticipantC’est bien triste. Presque tragique.
Même si ses interventions ont peut-être parfois revêtu une forme trop entière ou insistante, qui a pu être mal ressentie par ses contradicteurs (du moins dans les discussions à vif, car ses articles me semblent moins concernés), je pense que son travail était tout à fait méritoire.
Pour ne prendre qu’un exemple, l’autorité de tutelle vient d’appeler à une harmonisation du calcul du taux de défauts. C’était justement l’un de ses derniers chevaux.
Laissons-nous aller à une fiction : quid si Manu SIFP avait eu un style plus lisse ? Aurait-il pu être l’aiguillon d’un débat feutré mais approfondi ? aurait-il recueilli la même hostilité à cause des conclusions pessimistes de ses analyses ? ou aurait-il été simplement ignoré ?
Finalement, je pense que son seul faux-pas est peut-être d’avoir un peu surréagi à son éviction (justifiée ou pas, je n’en sais rien et ça ne m’intéresse guère), la communauté des prêteurs étant tout aussi redevable envers Mathieu George pour la création de ce site et de l’agrégateur, lieux d’échange et de rencontre avec la sphère des plateformes. Dommage que nos deux grands esprits n’aient pas su s’accommoder…
6 mars 2018 à 20 h 53 min en réponse à : Intermédiaires de paiement : garantie des dépôts bancaires ? #15020Le GlaudeParticipantUn article récent attribue ces propos à Thierry Dissaux, président du directoire du Fonds de Garantie des dépôts et de Résolution (FGDR) :
“Il y a trois scénarios à l’étude :
- soit la garantie de 100.000 euros ne s’applique pas du tout à ces fonds cantonnés,
- soit elle n’est accordée qu’une seule fois par compte de cantonnement,
- soit elle joue pour chacun des clients dont les sommes sont logées dans ce compte”
Le GlaudeParticipantIl y a aussi la question de la revente en bout de course si le locataire n’est pas redevenu solvable d’ici là. La FAQ en parle aussi.
Le GlaudeParticipant(FAQ) Quels sont les risques du Portage immobilier ?
L’investissement immobilier comporte des risques, comme dans tout autre type d’investissement. Le Portage immobilier offre néanmoins des solutions qui permettent de limiter ces risques et notamment dans les cas de :
Chute des prix de l’immobilier
– Achat du bien entre 20% et 30% sous sa valeur vénale libre d’occupation.Non paiement des loyers par le vendeur devenu locataire
– Possibilité de prendre une garantie locative couvrant la perte des loyers, les frais de procédure de recouvrement et d’expulsion si nécessaire, la remise en état du bien en cas de dégradation. De plus StayHome gère le dossier de portage jusqu’au rachat du bien par le vendeur initial et vous accompagne dans toutes les démarches auprès de ce dernier.Le GlaudeParticipantSociété immatriculée en Lettonie, d’après les documents contractuels. Mais on ne connaît pas le cadre juridique local. Les fonds ne semblent pas cantonnés à part, puisque on doit apparemment les verser sur un compte bancaire de la société RoboCash elle-même. Sous réserve de méprise ou d’omission à réparer par une lecture moins rapide, ça ne parait pas très sécurisant.
De plus, on dirait que le site web (hébergé chez Amazon en Allemagne d’après TCPutils.com) ne s’adresse qu’aux investisseurs. Quid des emprunteurs alors ? Par quel site doivent-ils passer ?
PS : ah, apparemment les sites pour emprunteurs sont :
https://prestamer.es/
et https://www.zaymer.ru/Le GlaudeParticipantPour l’IR, il a été annoncé que les contribuables qui y ont intérêt pourront opter pour l’intégration aux revenus, comme avant, à la place de la flat tax. J’imagine que ça prendra la forme d’un crédit d’impôt égal aux montants déjà prélevés.
Par contre l’augmentation de la CSG (+2%) touchera tout le monde de manière indifférenciée…
Le GlaudeParticipantMerci, Claire, pour vos explications.
J’ai l’impression que l’inefficacité de cette assurance tient à sa conception même, assez surprenante : selon l’article 2 du document mis en lien par Oasis, l’assuré n’est pas le prêteur (ou la masse des prêteurs intermédiée par la plateforme) mais … l’emprunteur.
De là, l’exclusion de la garantie en cas de déchéance du terme présente la même logique que l’exclusion du suicide parmi les décès. Par nature, le mécanisme de l’assurance n’a vocation à couvrir que des évènements aléatoires, ce qui justifie d’exclure tout comportement volontaire de l’assuré (comme le non-paiement si l’entreprise n’est pas en situation de cessation de paiements).
Bref, la déception du prêteur de chez Finsquare pourrait être comparée à celle d’un propriétaire-investisseur qui, ayant entendu l’agent immobilier prononcer le mot « assurance », se serait cru couvert par une assurance contre les loyers impayés, là ou le véritable assuré serait en fait le …locataire.
Les paradoxes apparents dont s’étonnait Manu plus haut retrouvent ainsi une logique cachée… Mais le décalage avec le sentiment de sécurité que l’existence d’une « assurance » procurait de manière subliminale au prêteur est évidemment abyssal.
(PS : Je dois préciser que je ne suis pas connaisseur en assurance pour loyers impayés et suis ouvert à toute rectification d’une éventuelle erreur à ce propos, mais la clef du mystère me semble bien être celle-là)
28 octobre 2017 à 20 h 51 min en réponse à : Intermédiaires de paiement : garantie des dépôts bancaires ? #14128Le GlaudeParticipantLe GlaudeParticipantA part ça, s’il est vrai que le ticket moyen est très élevé (plusieurs milliers d’euros), la valeur des obligations est fixée à 1 euros et il ne semble pas y avoir de minimum d’achat. J’ai fait un essai avec une mise de cent euros, ça marche.
Le GlaudeParticipantMerci pour ce compte-rendu, Manu.
Certes, bien que Hi-Media Porte-Monnaie Electronique (HPME) ait son siège en Belgique, le compte bancaire utilisé pour les virements entrants et sortants est bien en France (à la BNP). Mais n’est-ce pas le lieu du siège de l’établissement teneur de compte qui constitue le critère déterminant en la matière, plutôt que celui de ses différentes portes d’entrée bancaires ? Une question à creuser… La réponse est peut-être dans une lecture attentive des textes, mais on pourrait aussi tout simplement interroger l’administration fiscale…
Malgré cette incertitude sur ce détail, je me suis laissé tenter, car prêter à des entreprises de plus gros calibre me paraît sécurisant.
A-t-on une idée des taux de défaut dans cette catégorie d’entreprises ?
Le GlaudeParticipantLibéré sous contrôle judiciaire (fin 2016). Sait-on comment les choses ont évolué depuis ?
29 septembre 2017 à 22 h 02 min en réponse à : Emprunts parallèles sur plusieurs plateformes : que disent les contrats ? #13943Le GlaudeParticipantUn bon point pour WeShareBonds,
qui interdit tout nouvel emprunt participatif pendant la durée du contrat (extrait du contrat Richelieu) :11.1 Cas d’Exigibilité Anticipée
Les événements suivants constitueront des cas d’exigibilité anticipée :
q) (…) nouveau financement effectué après la conclusion du Contrat Obligataire par l’intermédiaire d’une plateforme de crowdfunding ou crowdlending sans accord préalable écrit du représentant de la masse ;Le GlaudeParticipantMalgré leurs noms plus branchés les uns que les autres (en tournant le kaléidoscope, les prochaines pourraient s’appeler Innovative Systems ou Future Ways ou Digital Metrics, ou ce que vous voulez), les entreprises ont l’air d’avoir un certain calibre et de l’ancienneté.
Le (très petit) inconvénient de la forme obligataire, c’est que ça n’est pas éligible à la déductibilité fiscale des pertes en capital…
Mais, à l’évidence, ce critère n’a qu’une importance dérisoire par rapport à la qualité de la sélection (entre avoir des défauts déductibles, et pas ou peu de défauts, le choix est vite vu…).
Un autre (petit) inconvénient sera vraisemblablement l’obligation fiscale de déclarer un compte détenu à l’étranger, puisque la société Hi-Media Porte-Monnaie Electronique (HPME) est en Belgique.
Mais là aussi, peu importe si la qualité de la sélection est au rendez-vous.
Par contre les CGU ne semblent pas envisager l’hypothèse d’un recouvrement. Est-ce parce qu’il s’agit d’obligations ? (NB : je n’ai pas regardé ce que disent les CGU de WeShareBonds, Investbook, ou des plateformes d’immobilier, ni si la loi prévoit autre chose qui priverait cette éventualité de pertinence…).
Ca m’enquiquine un peu d’aller faire une énième inscription juste pour voir les projets de plus près, mais je suis impatient d’en savoir plus.
28 septembre 2017 à 13 h 40 min en réponse à : Caution solidaire : vous trouvez ça rassurant en tant que prêteur ? #13908Le GlaudeParticipantC’est très intéressant, pourvu que la valeur de ces garanties soit bien pesée (et, dans le doute, relativisée).
Il faut que les contrats soient très bien rédigés (voir par exemple le grand soin apporté par Wiseed pour crédibiliser le gage sur le stock dans le projet 41Watch http://www.crowdlending.fr/forums/sujet/41-watch-un-emprunt-obligataire-securise-par-un-gage-sur-une-partie-du-stock/).
Nous abordions déjà des questions voisines il y a deux ans : http://www.crowdlending.fr/forums/sujet/comment-les-plateformes-peuvent-proteger-les-preteurs/
28 septembre 2017 à 13 h 26 min en réponse à : Des analystes financiers payés à 0,60€ de l'heure ? #13906Le GlaudeParticipant@Manu SIFP : en fait, quand je parlais de « concentrer » les prêts, c’était moins en pensant écrémer lentement la masse par mes propres analyses (mes capacités étant médiocres, et la suffisance des informations fournies appelant les réserves que tu soulèves…) mais plutôt en prenant le parti de ne considérer comme éligibles à mes largesses que les projets répondant d’emblée à un certain nombre de critères objectifs généraux :
– qualité juridique des contrats (qui dépend de la plateforme, comme tu as pu nous en convaincre en comparant Lendix et Credit.fr),
– forte présence d’institutionnels (qu’on ne plante pas impunément, comme tu l’as également fait remarquer),
– note de la plateforme (en espérant qu’elle rencontre les dirigeants et leur pose les bonnes questions)
– etc.
Comme ce pis-aller ne s’offre que rarement – même s’il m’arrive d’y déroger (pour de bonnes ou mauvaises raisons)- , je retire aujourd’hui davantage de fonds que j’en ajoute.
En attendant que de nouvelles formules émergent et répondent à ces problèmes de temps et de fiabilité
- Cette réponse a été modifiée le Il y a 7 years, 1 months par Le Glaude.
28 septembre 2017 à 12 h 38 min en réponse à : Des analystes financiers payés à 0,60€ de l'heure ? #13901Le GlaudeParticipant@Evanovitch : tout à fait
Le GlaudeParticipantC’est excellent… pour autant que la solidité de cette caution fasse elle-même l’objet d’un examen et d’un encadrement soignés.
28 septembre 2017 à 10 h 49 min en réponse à : Des analystes financiers payés à 0,60€ de l'heure ? #13893Le GlaudeParticipantOui, le crowdlending est chronophage.
C’est un loisir comme un autre (très formateur, au demeurant) . Mais pour une stratégie « économiquement » rationnelle, le modèle de l’implication individuelle du prêteur (étude minutieuse des documents) combiné à la mythique « diversification » ne tient pas : il vaut mille fois mieux s’investir dans son emploi ordinaire (s’il s’y prête) que s’infliger, pour des miettes, un deuxième « travail » en rentrant du boulot.
J’en parlais plus en détail dans un précédent post : http://www.crowdlending.fr/forums/sujet/autolend-boost-pretup/#post-13608).
La solution pourrait être :
– soit un autolend amélioré (sélection plus stricte, et rédaction des contrats renforçant la protection des prêteurs, par exemple sur ce point : http://www.crowdlending.fr/forums/sujet/emprunts-paralleles-sur-plusieurs-plateformes-que-disent-les-contrats/);
– soit de revenir à l’intermédiation : faire converger les petits prêteurs vers des intermédiaires compétents, ne percevant aucune commission des plateformes , qui prélèveraient une partie des intérêts pour se rémunérer (avec un bonus-malus en fonction des pertes en capital).
Ces intermédiaires pourraient être des fonds d’investissement. Le modèle de la titrisation (Younited/Prêt d’Union) pourrait également être étendu dans cette direction.
En attendant de disposer d’une telle offre : éviter de semer des micro-prêts à tout va, et plutôt essayer de cibler chaque mois une poignée de projets solides avec des montants plus significatifs
PS : ceci est mon sentiment, pas une réponse d’expert. J’espère ne pas enfoncer de portes ouvertes ni proposer des choses infaisables ou existant déjà.
Le GlaudeParticipantJe n’ai pas relu la présentation, mais il me semble me souvenir que Bolden assume plus ou moins qu’il s’agit en tout ou partie d’une sorte de postfinancement (ce qui laisse penser que leurs chiffres ont dû tenir compte du premier emprunt chez Credit.fr).
En revanche, il est clair que ce nouvel emprunt fausse l’analyse faite par …la première plateforme.
D’où mes questions dans l’agrégateur :
– Que prévoient les conditions contractuelles de Credit.fr (et des autres plateformes) contre ce genre de pratiques des emprunteurs, qui affecte la crédibilité des analyses ?
– Y a–t-il une clause spécifique interdisant les emprunts multiples pour un même projet?
– Y a-t-il une clause plus générale de sincérité des renseignements fournis sur le projet, qui permettrait à Credit.fr de prononcer la déchéance du terme ?Tout cela suppose encore de bien définir :
– le « projet » (en l’espèce, par exemple, la nature et le coût des travaux envisagés restaient bien vagues…) ;
– ce qui peut être considéré comme un avatar du « même » projet.On pourrait y consacrer un fil de discussion spécifique sur le forum général, car ça concerne toutes les plateformes.
22 septembre 2017 à 0 h 43 min en réponse à : 41 Watch : un emprunt obligataire sécurisé par un gage sur une partie du stock #13743Le GlaudeParticipantMerci pour ton avis.
D’après societe.com, le président et le DG n’exercent pas leurs fonctions directement en tant que personnes physiques mais par le truchement de deux SARL unipersonnelles au capital de 500 euros.
La plateforme ne semble pas le préciser. Or cet écran paraît de nature à limiter la possibilité de mettre en jeu la responsabilité des dirigeants en cas de faute lourde de gestion.
Mais bon, de toute façon, cette responsabilité ne jouant que dans des cas rares, je pense qu’il ne faut pas y accorder trop d’importance ici, si le gage apporte une sécurité crédible.
J’irai sans doute aussi s’il en reste demain (apparemment, l’objectif de collecte semble atteint, bien que ce ne soit pas encore fermé).
20 septembre 2017 à 22 h 31 min en réponse à : Défaut / Incident : Le sens des mots est important #13733Le GlaudeParticipantC’est intéressant de savoir que ces mots sont entendus dans ce sens-là par les professionnels du secteur financier, car le sens courant est plutôt à l’inverse : l’incident y est moins grave que le défaut.
Enfin je n’ai pas eu le courage de vérifier, mais c’est mon sentiment. La bible est ici :
http://www.cnrtl.fr/definition/incident
http://www.cnrtl.fr/definition/d%C3%A9fautDans le domaine particulier des dettes souveraines, le terme « défaut » semble aussi revêtir un sens fort : quand on dit que l’Argentine « a fait défaut sur sa dette », ce n’est pas juste qu’elle est en retard, mais qu’elle a décidé unilatéralement de planter ses créanciers et de leur imposer une renégociation de la dette.
Personnellement je n’ai pas de préférence, mais pour que le vocabulaire soit suivi il faut qu’il soit consensuel et/ou signalé comme particulier. On pourrait donc glisser quelque part sur le site un petit glossaire récapitulatif pour dissiper les ambiguïtés.
- Cette réponse a été modifiée le Il y a 7 years, 2 months par Le Glaude.
Le GlaudeParticipantEn tant que prêteur, je suis partagé entre deux sentiments contradictoires, mais peut-être réconciliables :
– je n’utilise pas l’autolend car il y a trop de projets mauvais pour prêter à l’aveuglette (pour l’instant, et sur ces plateformes-là en particulier) : comme Manu l’exposait récemment, diversifier sur davantage de projets diminue l’alpha et ramène le rendement vers la moyenne du crowlending, actuellement négative.
– mais je trouve le crowdlending terriblement chronophage : même une fois les bases acquises, la sélection projet par projet prend un temps fou pour les quelques rondelles qu’on va y mettre et la poussière d’intérêts que ça va rapporter.
Bref, le crowdlending est amusant (un temps), addictif (les forums), instructif (pour les profanes en micro-économie), mais :
– sur le plan strictement économique, on gagnerait bien plus en laissant dormir nos sous sur des livrets pour travailler davantage (je suis à temps partiel, d’autres peuvent faire des heures sup);
– sur le plan de la vie privée, est-ce que le temps consacré au crowdlending n’est pas du temps en moins consacré au repos, au sommeil, à la lecture, au bricolage/jardinage, à la vie familiale ou aux sorties ?
Donc, l’autolend peut-être une manière de redéfinir nos priorités : malgré ses inconvénients, il pourrait nous restituer ce qui est le plus cher : le temps.
Si la pré-sélection par la plateforme m’inspirait davantage confiance, je m’y rallierais volontiers.
11 septembre 2017 à 12 h 23 min en réponse à : Rendement : il ne faut pas se compliquer la vie ! #13374Le GlaudeParticipantUn député ou sénateur bienveillant pourrait avoir la bonne idée de déposer un amendement en ce sens dans le prochain projet de loi de finances… (compensé par une hausse de telle ou telle taxe, puisque les amendements non-gouvernementaux doivent être budgétairement neutres). Ou au moins d’interpeller le ministre par une question écrite.
L’association des plateformes pourrait avoir la bonne idée de se charger d’écrire aux parlementaires à ce sujet ; puisque cela leur serait indirectement bénéfique aussi.
10 septembre 2017 à 23 h 08 min en réponse à : Diversification et rentabilité Lendix : Point sur mon portefeuille au 6/09/2017 #13347Le GlaudeParticipantJe suis moi aussi sceptique sur le TRI :
– c’est peut-être un bon indicateur pour faire un bilan a-posteriori sur les prêts remboursés et/ou avec une perte définitive ;
– mais tant qu’on a des prêts en cours, la méthode exposée ci-dessus par Manu me paraît nettement plus éclairante.
Le GlaudeParticipantMerci pour ce partage. Le service suivant permet des dépôts temporaires pour 60 jours (il suffit de poster ensuite le lien de téléchargement ici). Quelqu’un aura peut-être une solution pérenne d’ici là.
Le GlaudeParticipantPour tenir compte de la remarque pertinente de Thierry_j, pourquoi ne pas couper la poire en deux en donnant la fourchette :
– intégrer au TRI les prélèvements sociaux, qui sont identiques pour tout le monde, et donner son montant calculé ainsi (0 % d’IR);
– donner à titre indicatif le TRI d’un contribuable au taux maximal d’imposition sur le revenu.
Ainsi les prêteurs imposés dans une tranche intermédiaire (14 %, 20 % etc) sauront que leur TRI à eux se trouve quelque part entre les deux chiffres ci-dessus.
-
AuteurArticles