Sujets sur les Forums
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Bonne nouvelle !
Sa série de vidéos offre un prolongement idéal au livre de Mathieu (http://www.crowdlending.fr/ebook/) pour permettre au prêteur débutant de bien faire le tour de la machine avant d’y aventurer ses plumes.
On y trouve aussi quelques analyses personnelles très intéressantes, comme celle des fonds de Younited Credit (ex-Prêt d’Union) : http://financementparticipatif.e-monsite.com/blog/etudes-diverses/analyse-des-fonds-de-younited-credit.html
A la question de HS1, je suis tenté de répondre que ce facteur n’est pas aussi important qu’on pourrait le penser à première vue. Le risque lié à l’exotisme est aujourd’hui fortement atténué, pour une raison très simple : le gouvernement de la Namibie est lié par un accord bilatéral de protection des investissements conclu avec la France (https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2006/11/17/MAEJ0630096D/jo/texte).
Comme la plupart des accords de ce genre, le texte prévoit un traitement équitable des investisseurs français (Innovent, donc), interdisant par exemple de nationaliser sans indemnité. Si la Namibie prenait des mesures contraires, elle devrait en répondre devant un tribunal arbitral.
Si on intègre le temps que ça prend de lire les bilans et toute la doc, la rentabilité en prend un coup supplémentaire.
Pour ceux qui ont un emploi qui le permet, se contenter du livret A et faire des heures supplémentaires est certainement plus avantageux.
Surtout si on entend prendre à la lettre l’appel mythique à la « diversification »… (qui, à moins d’avoir des sommes très importantes à placer, revient à multiplier les opérations pour des miettes).
Bonne idée d’étudier aussi le recouvrement sous l’angle de l’efficacité statistique.
J’avais ouvert un fil de discussion sur un autre aspect du sujet, plutôt sous l’angle juridique : http://www.crowdlending.fr/forums/sujet/le-recouvrement-quel-degre-dimplication-des-plateformes/ L’idée était de comparer le régime de recouvrement proposé dans les clauses contractuelles de chaque plateforme (certaines laissent le recouvrement à l’affaire du prêteur, d’autres en assurent les frais, d’autres prennent l’initiative mais pas le coût, etc.)
C’est un critère dont on devrait parler davantage, car le taux de défauts qui occupe une grande place sur ce forum ne signifie pas la même chose selon que le recouvrement va être pour la pomme du prêteur ou pas.
HS1 s’interroge :
Le soit disant projet web???A–il été vérifié?
Et bien j’ai posé des questions similaires à Lendix à propos du projet ATRIA LE GALL, dont la présentation loufoque est d’une crédibilité douteuse.
A ce jour, depuis bientôt trois semaines, aucune réponse n’est encore venue. Voyez vous-mêmes ici : http://www.crowdlending.fr/forums/sujet/atria-le-gall-487-863-599/page/2/ ainsi que sur l’agrégateur.
Oui, bien vu. Autant pour moi.
Comptes publiés jusqu’en 2015, mais pas en 2016…
@HS1 : un paramètre important à considérer pour ta question me semble être de savoir si elle concerne un prêt amortissable, ou bien remboursable seulement in fine.
Pour un prêt amortissable, je serais enclin à penser que l’impact de l’inflation sur la rentabilité globale est plus fort en début de prêt :
si le capital est déjà presque entièrement remboursé, une inflation tardive ne touchera plus que les miettes restantes, son impact sera donc faible.
Non ?
Quelle que soit la plateforme, un critère important (parmi d’autres) est qu’il y ait un vrai forum de questions-réponses des investisseurs sur le projet.
Si la collecte est rapide ou ultra-rapide, cela suppose que l’accès au dossier et au forum ait été activé suffisamment longtemps avant l’ouverture de la collecte pour que les questions-réponses aient eu le temps d’être émises, publiées et lues.
Lymo répond bien à ce critère : les forums sont riches, et la plateforme s’efforce de répondre aux questions.
Comme tu dis, après Compte-Nickel/BNP ce nouveau retour des banques sur le terrain perdu est spectaculaire.
Quid pour les prêteurs ? Pour ceux qui ont déjà prêté, la question se pose à mes yeux comme suit.
La pire catastrophe serait certainement la disparition d’une plateforme (qui laisserait les prêteurs engagés seuls face à la tâche d’assurer le recouvrement, http://www.crowdlending.fr/forums/sujet/assurance-de-protection-juridique-un-contrat-collectif-pour-les-preteurs/).
Tout dépend donc de savoir si La Banque Postale aura envie de mettre de l’argent dans Lendopolis pour éloigner cette funeste éventualité.
La société Inhome Tech SAS, du même dirigeant, est également en liquidation :
http://www.societe.com/societe/integrated-home-technologies-798249470.html—
Après cette remarque accessoire, entrons dans le vif du sujet :
Comme l’avait dès le début remarqué Jacquouille, le rapport entre les objets connectés et la construction métallique ne saute pas aux yeux.
D’où une question brûlante : le « projet » présenté sur Finsquare était-il réel ou fictif ?
A sa formulation loufoque, on peut s’interroger. Lendix a-t-il creusé le sujet ?
Zéro défaut sur la plateforme PrêtGo, d’après le rapport annuel pour 2016.
Mais nous sommes maintenant fin juin. On serait en droit d’attendre des statistiques plus récentes…
Ce que je voulais dire est ceci :
OK, on veut bien croire que cette plateforme (ou une autre) a amélioré son processus d’analyse du risque d’insolvabilité…
…MAIS ce n’est pas tout : pour augmenter la confiance des prêteurs, il faudrait aussi améliorer la rédaction des contrats.
Ni plus, ni moins.
L’interview est centrée sur la question de l’analyse du risque.
Assurément, c’est un point crucial. Accordons néanmoins à Lendopolis confiance pour les améliorations mises en place. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Mais la clef de l’amélioration des plateformes, c’est aussi la protection juridique offerte au prêteur par des contrats bien rédigés.
Deux exemples :
Il semble qu’ils aient réussi quelques levées de fonds malgré ces tickets élevés.
Personnellement j’ai déjà mis trop d’argent dans les plateformes à ticket bas pour remettre ça dans celles à ticket haut, mais si ces dernières sont toujours là à l’expiration de mes prêts actuels, je n’exclus pas de réinvestir plutôt vers celles-ci.
Le fractionnement en micro-prêts, c’est bien pour apprendre et limiter la casse quand on débute, mais c’est aussi trop consommateur de temps : une fois qu’on a compris comment ça marche, je pense que les prêts à 500 euros peuvent être valables, pourvu que l’épreuve du temps nous permette d’ici là d’avoir une meilleure idée de la qualité de la sélection de cette plateforme.
Oui, ce sont des choses bien différentes :
- Quand Jacquouille décrivait son PEA, il semblait parler des actions cotées en bourse et pas du tout des jeunes pousses qui viennent proposer de souscrire à une augmentation de capital sur les plateformes participatives.
- Les frais exorbitants (jusqu’à 500 euros par opération) concernent, eux, les titres non cotés en bourse. C’est totalement indépendant de la question de savoir si vous mettez vos actions sur un PEA ou un compte-titres ordinaire de votre banque. Rien ne vous oblige à inscrire ces titres dans un PEA : les frais ne seront compensés par les avantages fiscaux du PEA que si vous avez des sorties positives avec des plus-values très importantes. Si vous avez acheté 1 action à 100 euros, oubliez ça.
Regardez la plaquette tarifaire de votre banque : cherchez y la ligne « inscription de titres non cotés ». A une époque, la Banque Postale était une des moins chères (genre 75 euros par opération).
Paradoxalement les banques en ligne semblent plus chères que les banques à agences sur ce créneau. Fortuneo a bien un partenariat avec Smartangels qui rend l’opération gratuite (au lieu de 300 euros), mais même avec ça, les formalités restent un peu fastidieuses pour des investissements modestes.
La rapport note laconiquement :
« les IFP doivent mieux organiser la gestion extinctive de leurs activités »
On ne saurait mieux dire. Celui-ci pourrait en constituer un en soi, mais deux sujets connexes sont déjà ouverts:
Assurance de protection juridique : un contrat collectif pour les prêteurs ?
Ce défaut de rédaction des contrats Finsquare explique peut-être autant le taux de défauts sur cette ex-plate forme que les carences dans la sélection…
Si les contrats de Lendix ou d’une autre plateforme sont meilleurs ou aussi mauvais sur ce point, vous pouvez le signaler sous les deux deux sujets connexes que j’ai ouverts :
– l’implication des plateformes dans le recouvrement : http://www.crowdlending.fr/forums/sujet/le-recouvrement-quel-degre-dimplication-des-plateformes/
– la rédaction des contrats face aux emprunteurs indélicats : http://www.crowdlending.fr/forums/sujet/la-redaction-des-contrats-et-formulaires-des-plateformes/
Merci @Pullman pour ces estimations (la plateforme ayant tout loisir d’y répondre, si elle accepte de jouer la carte de la transparence).
Il est urgent de réfléchir à nos stratégies de résilience face à la mort possible d’une partie des plateformes (peu importe lesquelles) .
Ceux qui auront concentré leur mise sur une poignée de gros prêts laissant de larges sommes restant à rembourser par emprunteur (genre 700 euros) pourront peut-être compter sur leur assurance personnelle de protection juridique, selon la définition exacte des garanties et des exclusions.
Pour ceux qui (comme la plupart d’entre nous) auront cédé à la sécurité illusoire de la « diversification », aucune créance ne franchira le seuil des franchises. Nous ne pourrons donc pas refiler le fardeau du recouvrement à notre assurance de protection juridique.
J’avais ouvert un sujet ici : http://www.crowdlending.fr/forums/sujet/assurance-de-protection-juridique-un-contrat-collectif-pour-les-preteurs/
Si l’idée d’une assurance collective n’est pas adaptée, on pourrait tout simplement envisager un contrat collectif avec un cabinet d’avocats, ou avec une société de recouvrement gérant aussi le volet judiciaire, si ça existe.
De cette façon, l’émiettement de nos créances cesserait d’être un obstacle à leur recouvrement.
Remarque peut-être déjà contenue entièrement dans les riches échanges ci-dessus :
– il peut y avoir des « incidents » peu ou pas dommageables (sommes remboursées intégralement, juste un peu de retard);
– pour les incidents ayant érodé les remboursements (notamment par le poids des frais de recouvrement), il faudrait trouver un mot dissipant l’équivoque ci-dessus. Par exemple : « Remboursé avec frais/décote/érosion ».
Cela valoriserait les plateformes qui prennent en charge le recouvrement, ou qui le mettent à la charge de l’emprunteur.
Twitter fermé aussi. Quelqu’un a-t-il eu l’occasion de communiquer récemment avec lui ?
A-t-il subi des pressions ? Le poids de ses écrits et prises de position en était sans doute déjà une en soi, peut-être s’est-il juste découragé (ce qui serait déjà triste en soi). J’aimerais surtout être sûr qu’il n’a pas été acculé à plier boutique par des coups bas.
Si la publicité du forum est inopportune, vous pouvez me contacter par là (redirection valable un mois) : 138hg9fnga1rc4@jetable.org
Vient d’être abaissé à 500 euros, semble-t-il.
A mon avis, l’accumulation des défauts à laquelle nous assistons déjà n’est rien à côté d’un autre danger qui nous guette : la disparition d’une plateforme (sans repreneur).
C’est une éventualité à laquelle nous devons nous préparer. J’ouvrirai peut-être un sujet à ce propos pour essayer d’y voir plus clair dans les étapes prévisibles d’une telle issue, et les chemins de repli qui pourraient s’ouvrir à nous à chacune d’entre elles :
– cession de créances avec une décote à un organisme spécialisé ?
– création d’un groupement des ex-clients avec la collaboration, incertaine, de l’intermédiaire de paiement chargé de la gestion extinctive ?
– etc.
Comme d’autres plateformes seront appelées tôt ou tard à disparaître, j’ai ouvert un sujet sur le forum général : http://www.crowdlending.fr/forums/sujet/plateformes-disparues-sans-laisser-de-successeur/
Pour lancer un sondage (plutôt par mail, pour être sûr de l’identité des répondants) sur les dates et horaires de disponibilité : https://framadate.org/