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22 mai 2017 à 15 h 49 min en réponse à : Capital en défaut supérieur aux intérêts bruts versés #12147Le GlaudeParticipant
Voilà un point de bascule symbolique intéressant à observer. Ca vaudrait le coup d’en faire un sujet trans-plateformes dans le forum général !
Le GlaudeParticipantUn exemple avec Prêt à la Carte, dont l’arrêt avait déjà été signalé : http://www.crowdlending.fr/forums/sujet/plateforme-morte/
Apparemment, même si elle n’a plus de site web, la société existe encore sans signalement particulier sur le papier. Plier rapidement la boutique lui a peut-être évité de creuser les pertes… http://www.societe.com/societe/soc-europ-financement-collaboratif-807860416.html
Le forum dédié à cette plateforme laissait entendre que les collectes n’avaient pas abouti et que les prêteurs ont été recrédités à l’issue de celles-ci. A côté des plateformes qui accumulent les défauts, voilà une situation plutôt enviable !
- Cette réponse a été modifiée le Il y a 7 years, 6 months par Le Glaude.
Le GlaudeParticipantIl serait sain que les plateformes imposent contractuellement aux emprunteurs de divulguer leurs contentieux en cours, voire même les simples facteurs de risque contentieux (par exemple la rupture d’un contrat avec tel ou tel partenaire), de façon à ce que toute omission à cet égard puisse facilement être caractérisée comme une fraude.
Je serais curieux de comparer les conditions générales de chaque plateforme à ce sujet. Pour nous épargner de consacrer notre pauvre temps libre à ce genre de cueillette, ce serait bien qu’un collaborateur de chaque plateforme vienne ici déposer un copié-collé des dispositions pertinentes du contrat qu’elles font signer aux emprunteurs.
18 mai 2017 à 1 h 05 min en réponse à : Plateformes : cybersécurité & protection des données personnelles #12081Le GlaudeParticipantPour la loi « Informatique et Libertés », voir les articles 34 et 34 bis. La faculté de fixer des normes techniques par décret n’y est ouverte que pour les données « sensibles » (renvoi à l’article 8 de la loi) : https://www.cnil.fr/fr/loi-78-17-du-6-janvier-1978-modifiee#Article34
Y a-t-il des plateformes qui revendiquent une certification de type ISO ou autre en matière de sécurité des données ?
14 mai 2017 à 21 h 53 min en réponse à : Intermédiaires de paiement : garantie des dépôts bancaires ? #12020Le GlaudeParticipantNotre questionnement ci-dessus visait le cas d’une défaillance de la banque dépositaire des fonds cantonnés.
Très différent est le cas de figure, plus en amont, d’un manquement par les établissements de paiement ou de monnaie électronique à leur obligation de cantonner auprès d’une banque les fonds de la clientèle : dans ce cas-là, aucun mécanisme de « garantie des dépôts » ne prend le relais. La loi le dit expressément et le naufrage de la fintech Morning en a fourni un exemple récent :
http://www.capital.fr/finances-perso/actualites/banque-morning-les-clients-vont-ils-recuperer-leur-argent-119415814 mai 2017 à 19 h 50 min en réponse à : Assurance de protection juridique : un contrat collectif pour les prêteurs ? #12015Le GlaudeParticipantEn fait, il s’agirait moins de rester dans la rentabilité (y croyons-nous encore ?) que de limiter la casse, en profitant d’économies d’échelle. Si les seuils d’applicabilité et autres franchises sont élevés dans les assurances individuelles de protection juridique, c’est parce ces contrats ne sont pas conçus pour les contentieux de masse, mais pour tel ou tel litige individuel (divorce, voisinage, licenciement, voiture, voyage, etc.) qui demandera une étude de dossier spécifique. Si cinquante prêteurs fédérés poursuivent ensemble le même débiteur pour le même contrat de prêt, l’étude de dossier n’est à faire qu’une fois pour tous et le reste n’est que formalités.
A la limite, peut-être que l’ « assurance », légalement pensée pour couvrir un « aléa », n’est pas le bon vecteur pour une telle idée, vu la probabilité de survenue du « sinistre ». L’essentiel serait de juste de fédérer les prêteurs pour faire du contentieux à un coût redevenu abordable.
Dans des domaines voisins (abus, etc.), les associations de protection des consommateurs sont bien placées pour remplir ce rôle, mais pas ici : faire du recouvrement contre des débiteurs défaillants me semble étranger à leur champ d’intervention (si une plateforme disparaît et que les emprunteurs ne remboursent plus, on est dans un litige civil ordinaire, pas dans une problématique consumériste ; aucune méconnaissance du Code de la consommation n’est en cause).
- Cette réponse a été modifiée le Il y a 7 years, 6 months par Le Glaude.
Le GlaudeParticipantL’enjeu le plus crucial, à court terme, de la création d’une structure groupant les prêteurs me paraît être le suivant : se préparer à la disparition rapide des plateformes les moins solides.
La mission première d’une association de prêteurs devrait être de négocier et souscrire un contrat collectif d’assurance de protection juridique adapté à la configuration particulière du crowdlending, c’est à dire avec un abaissement très sensible des seuils d’intervention.
J’explique pourquoi et lance un sujet spécifique ici dans le forum crowdlending :
Assurance de protection juridique : un contrat collectif pour les prêteurs ?
NB : mon propos ne vise ici que les (futures) plateformes défuntes ; pour les abus et carences des plateformes vivantes, je pense comme Manu SIFP que, par leurs moyens et leurs prérogatives légales, les associations de protection des consommateurs (UFC-Que Choisir ou autres) sont bien mieux armées pour agir qu’une nouvelle structure à créer ex nihilo par une poignée de particuliers comme vous et moi.
3 mars 2017 à 0 h 03 min en réponse à : Intermédiaires de paiement : garantie des dépôts bancaires ? #10965Le GlaudeParticipantMise à jour : le 30 janvier 2017, le FGDR a fait savoir …que la réflexion se poursuit !
http://www.cbanque.com/actu/61428/compte-nickel-jusqua-100000-euros-de-depots-sans-risque
Le GlaudeParticipantJ’ajoute :
Même en dehors de la possibilité de « monnayer » son temps par des heures sup’, le temps exigé par le crowdlending est tout simplement du temps libre consommé. Ce temps, qui ne se remplace pas, pourrait peut-être trouver meilleurs usages.
Le GlaudeParticipantLes calculs de rentabilité, c’est très bien. Toutefois, une considération extérieure me paraît ruiner la rentabilité apparente du crowdlending : le temps qu’il exige.
Pour ceux qui ont des professions leur permettant de s’investir davantage dans le travail (heures supplémentaires, professions libérales, etc.), je pense qu’il est beaucoup plus rentable de faire un peu d’extra dans son job ordinaire et de laisser l’argent dormir sur un livret ou même un compte courant que de passer des heures à éplucher la présentation des emprunteurs pour leur prêter finalement (diversification oblige) des sommes dérisoires.
De ce point de vue, peut-être faudrait-il réhabiliter l’auto-lend (même si, personnellement, le manque de confiance dans la sélection des emprunteurs m’en a toujours tenu éloigné).
Le GlaudeParticipantJe rejoins la prudence de Jacquouille. Comme les plateformes n’ont pas une obligation de résultat, même s’il y a un ressenti négatif sur un certain nombre de loupés qui auraient pu être mieux gérés, il serait vraisemblablement assez difficile de caractériser des fautes suffisamment nettes, objectives et graves pour engager la responsabilité d’une plateforme.
Mais si j’ai bien suivi, l’idée serait moins de rechercher la réparation d’un préjudice que de se plaindre auprès des autorités de contrôle. Dans ce cas il n’est pas nécessaire que ces plaintes soient nombreuses. Il faut plutôt qu’elles mettent en évidence des faits précis et indiscutables, et se limitent essentiellement à cela. Sinon, effectivement, gare au reproche de diffamation. Il ne s’agit pas d’être sûr de son bon droit, mais de pouvoir le prouver. Personnellement je n’ai pas une compétence suffisante pour me convaincre par moi-même du bien-fondé de ce qui a pu se dire sur ce forum, même si je fais confiance à ses participants, et leur sais gré des informations qu’ils partagent.
Enfin, même en supposant que des manquements soient reconnus par l’autorité de contrôle et jugés sérieux, ce n’est pas pour autant que s’ouvrirait la voie d’une réparation des pertes nées des défauts correspondants.
- Cette réponse a été modifiée le Il y a 8 years par Le Glaude.
Le GlaudeParticipantLa protection des fonds détenus par les intermédiaires de paiement pourrait être un autre point d’intérêt pour le think tank.
La question dépasse le crowdlending, mais elle le touche quand même.
J’ai initié un sujet de discussion ici : http://www.crowdlending.fr/forums/sujet/intermediaires-de-paiement-garantie-des-depots-bancaires/
Le GlaudeParticipantOn a beaucoup parlé de l’ « action de groupe », récemment introduite par le législateur dans le droit français.
Je n’ai pas suivi ça de près, mais a priori les prêteurs participatifs sont bien en position de « consommateurs » d’un service d’investissement fourni par la plateforme.
Par contre, le problème n’est peut-être pas suffisamment précis et stéréotypé pour se prêter à ce genre d’action. Il semble qu’il s’agisse plutôt d’un faisceau de négligences diffuses. Le lien de causalité entre ces négligences et le préjudice individuel subi par chaque prêteur n’est pas simple non plus.
Resterait de toute façon à trouver une association agrée de protection des consommateurs suffisamment motivée pour porter le fanion.
- Cette réponse a été modifiée le Il y a 8 years par Le Glaude.
Le GlaudeParticipantWiseed vient concurrencer Lendosphere sur le terraine des énergies renouvelables. Des emprunts obligataires apparemment, le premier projet présenté étant à 6% sur 60-73 mois.
Vu cette durée assez longue, on peut pas dire que le taux offert soit vraiment meilleur.
Resterait à comparer les avantages/inconvénients de la forme juridique respective des emprunts sur les deux plateformes…
https://www.wiseed.com/fr/energies-renouvelables/5-centrales-photovoltaiques
- Cette réponse a été modifiée le Il y a 8 years, 1 months par Le Glaude. Raison: rectification durée exacte
26 septembre 2016 à 19 h 36 min en réponse à : Le recouvrement : quel degré d'implication des plateformes ? #9200Le GlaudeParticipantA propos des formalités à accomplir pour se déclarer comme créancier d’une entreprise en difficulté, voir ce récent billet de Mathieu : http://www.crowdlending.fr/comment-declarer-une-creance-en-crowdlending/
Le GlaudeParticipantEn décembre 2015, Finsquare avait donné à Bio Culture la note « 4 étoiles ». Comme c’est assez rare, j’avais mis 100 euros les yeux fermés. En fait, je découvre aujourd’hui que la société avait apparemment (je ne suis pas très savant en la matière) un endettement déjà assez fort par rapport aux fonds propres. Est-ce que ces 4 étoiles étaient réellement justifiées ?
Le GlaudeParticipantPour louable qu’elle soit, il me semble que la question du blanchiment est pertinente à l’entrée des fonds et pour des sommes importantes, pas pour quelques centaines d’euros. J’ai l’impression qu’on mélange beaucoup de choses. Imagine-t-on la SNCF nous sortir le même argument avant de nous rembourser quand nous annulons un billet de train ?
Le GlaudeParticipantTu attends depuis combien de temps ?
Le GlaudeParticipantLe taux suit-il bien le niveau de risque ? On peut s’étonner de voir le projet « Entre Tille et Venelle » (études préalables à la création d’un parc éolien) simplement au taux habituel de 5 %, alors que l’entreprise fait l’objet d’une notation peu flatteuse sur Societe.com (2 points «défavorables» et un point «moyen»).
1 décembre 2015 à 12 h 55 min en réponse à : Corrélation entre : notation des projets et taux du prêt ? #4046Le GlaudeParticipantSur Lendoshere, le projet « Entre Tille et Venelle » (études préalables à la création d’un parc éolien) est seulement au taux habituel de 5 %, alors que l’entreprise fait l’objet d’une notation peu flatteuse sur Societe.com (2 points « défavorables » et un point « moyen »).
Le GlaudeParticipantBonjour,
Ce forum est une des meilleures idées qui soit. J’en ai patiemment parcouru toutes les rubriques avec intérêt et profit.
Il est en revanche difficile à « suivre ». On reçoit des alertes en réponse à ses propres billets, mais il ne semble pas possible de s’abonner à l’ensemble des sujets : si je veux savoir si tel projet de chez Finsquare est commenté, il faut que je déroule l’arborescence pour aller voir que …non. Ou alors il faut soi-même poster une invitation à débattre. Mais comme je suis peu expérimenté et n’ai guère d’avis personnel à apporter, ça me gêne de poster tous azimuts juste pour être alerté si quelqu’un d’autre ouvre vraiment la discussion.
Bon week-end à tout le monde.
10 octobre 2015 à 0 h 08 min en réponse à : Comment les plateformes peuvent protéger les prêteurs ? #3167Le GlaudeParticipantEt si les plateformes demandaient aux entreprises… des sûretés ?
Sous le titre « Des Sûretés », le Code civil consacre sans discontinuer depuis 1804 plusieurs chapitres à une série de mécanismes juridiques utilisés depuis des siècles pour garantir au prêteur qu’une partie adéquate du patrimoine de l’emprunteur lui est réservée pour venir se servir si celui-ci ne rembourse pas : le gage (pour des biens mobiliers), l’hypothèque (pour des biens immeubles), le nantissement (pour des titres), etc.
Il semble que ces outils ne soient pas utilisés en crowdlending. Pourquoi ?
Les banques, elles, en font couramment usage, non ? (je me trompe peut-être…)Est-ce juste parce que beaucoup d’entreprises auraient des difficultés à offrir des actifs tangibles en garantie ? Et/ou parce que les banques prêtent uniquement à celles qui en ont, renvoyant vers le crowdlending uniquement celles pour lesquelles on peut juste croiser les doigts ?
Voilà quelques questions qui me viennent comme ça, mais je n’ai aucune idée de leur pertinence, encore moins de la réponse.
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