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  • en réponse à : Des plateformes durablement dans les pertes ? #11146
    Manu SIFP
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    @PretUp : oui il faut 2 conditions pour qu’on soit un peu plus en sécurité chez PretUp que sur les autres plateformes de taille comparable.

    1/ Que votre maison mère fasse des bénéfices

    2/ Que vous restez sa filiale

    J’espère pour vous et pour vos prêteurs que les points 1 et 2 resteront toujours avec une réponse positive en tout cas pour les 10 prochaines années.

     

    en réponse à : Des plateformes durablement dans les pertes ? #11131
    Manu SIFP
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    Bonjour Mathieu. Oui bien sûr les levées de fonds peuvent permettre de survivre plus longtemps mais à terme si le modèle n’est pas rentable, les plateformes ne pourront plus compter là dessus indéfiniment et là ce sera la cata…

    Ce n’est juste que mieux retarder la chute…qui sera encore plus grande.

    Ca me fait penser un peu à la Grèce qu’on finance…

    Bolden va recruter massivement mais avec le peu de dossiers en cours…

    Et avant de faire un développement à l’international, il faut déjà être fort sur le national.

    Et comment Bolden peut il croitre massivement sans institutionnels qui prêtent également ???

    Lendix lui a mieux compris…à mon avis. Il ne faut pas faire les choses à l’envers et faire une course sans réfléchir.

    Non ça ne me rassure pas…

     

    • Cette réponse a été modifiée le Il y a 7 years, 8 months par Manu SIFP.
    • Cette réponse a été modifiée le Il y a 7 years, 8 months par Manu SIFP.
    en réponse à : Comment analyser les projets, nos techniques #11114
    Manu SIFP
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    Avant tout, il faut éviter d’être des cobayes.  Nous faisons partie de la 1ère génération de prêteurs qui avons beaucoup payé les pots cassés et qui payons toujours.

    Tant qu’il n’y aura pas de profonde remise en cause des acteurs de ce secteur, tant que le prêteur sera livré à lui même s’il a été victime d’emprunteurs escrocs (surtout quand cela est connu avant mise en ligne des projets), je déconseille fortement aux gens d’aller au casse pipe. Donnez plutôt aux associations qui aident les nécessiteux vous ferez une meilleure action.

    Et c’est seulement après cette profonde remise en cause qu’on pourra recommander ce type de placement. Il faut d’abord sélectionner la plateforme (plus de 50 % de la décision), puis regarder le type d’emprunteurs risqués (30 à 35 % de la décsion).

    Et avec le peu d’infos que l’on a sur l’entreprise, essayez à la fin de se faire une idée (dans un contexte d’information très imparfaite)

    Mais d’abord le choix de la plateforme !

    Vous aurez de biens meilleurs résultats en prêtant à tous les projets d’une bonne plateforme qu’en vous étalant à droite à gauche pensant à tort tout connaître sur la TPE…

     

     

    en réponse à : [sujet] Représentation des prêteurs #11113
    Manu SIFP
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    Une association représentant les prêteurs doit compter non seulement un grand nombre de membres mais aussi des membres suffisamment influents pour faire le poids. Quand je parle de membres influents, je parle de sénateurs, de députés, de patrons grandes entreprises, d’industries. Bref, de vrais acteurs de la vie économique qui n’hésitent pas à faire du lobbying au Parlement ou dans les Ministères.

    Et pas une association qui regroupe quelques dizaines voir quelques centaines de petits prêteurs qui sont éparpillés un peu partout en France ! Là ça fera rigoler la galerie !

    Donc on en est encore très très loin aujourd’hui, il faut être réaliste !

    Ensuite, il faut savoir ce que l’on souhaite obtenir de concret. Une baisse de la fiscalité ? Mais la Loi permet de déduire certaines pertes et donc a fait un effort. Vous pensez obtenir davantage ? Là vous rêvez un peu !!! La fiscalité a été alignée sur celle des obligations des comptes titres ordinaires. Avant quand on ne pouvait pas déduire des pertes, il y avait une anomalie qui a été corrigée. On ne pourra pas obtenir davantage surtout après les élections !

    Pour info, cette baisse de la fiscalité a été demandée par le lobbying des plateformes qui n’a rien obtenu… Et ce n’est pas une simple assoc qui fera avancer l’affaire.

    La meilleure sélection des dossiers ? Vous comptez faire pression ? J’attends de voir…

    Sinon, quoi d’autres de vraiment concret ???

     

    Quant aux assoc de défense des consommateurs, non elle ne va pas nous représenter (je dirasi et alors ?). Oui elle va défendre les prêteurs sur certains dossiers mais pas que ça.

    Car UFC Que Choisir menace d’aller en Justice s’il n’y a pas d’assainissement dans ce secteur et fait des demandes concrètes :

    1- Demande à l’ACPR de diligenter des contrôles des plateformes s’agissant du respect de leurs obligations légales d’information et sanctionner les manquements persistants.

    2- Met en demeure certaines plateformes de purger leurs CGU des clauses abusives qu’elles contiennent

    3- Demande aux pouvoirs publics de légiférer pour obliger les plateformes à fournir une information pertinente et impartiale quant aux rendements auxquels les consommateurs peuvent objectivement s’attendre et aux risques encourus.

     

    Voilà des choses bien concrètes qui dépassent à simple cercle de réflexion.

    Les prêteurs demandent davantage que de la réflexion ils demandent des actions concrètes et tant qu’on n’aura pas une association de défense de prêteurs qui ne soit pas suffisamment influente, on peut être content d’avoir une association de défense des consommateurs qui nous soutienne.

     

    en réponse à : [sujet] Représentation des prêteurs #11106
    Manu SIFP
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    La meilleure façon de protéger les prêteurs, c’est à travers une association de défense des consommateurs.

    Eux ont des juristes, c’est leur métier, et ils sont connus et plutôt redoutés par les plateformes.

    Et n’oubliez pas non plus de souscrire une assurance protection juridique pour réduire certains frais.

    Et de vous constituer un dossier béton avant de défendre vos intérêts.

    J’ai déjà 3 gros classeurs bien remplis, prêts à être ouverts.

    Manu SIFP
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    1/ FPF regrette que UFC-Que Choisir ne leur ai pas posé de questions avant de publier ce rapport. Je réponds qu’il n’a pas été non plus consulté et comprend parfaitement que UFC Que Choisir ait choisi de mener son étude sans consulter personne, très probablement pour rester le plus objectif possible, en utilisant ses propres critères. C’est un choix qui se respecte.

    2/ Quand FPF indique « qu’il est difficile d’avoir des données de performance aujourd’hui » et indique un rendement ultra précis de 3.69% il se contredit ! En outre, certaines plateformes communiquent sur des TRI. Si les données de performance ne sont pas pertinentes, pourquoi communiquent-elles là dessus ???

    3/ Toujours dans le calcul de la performance, FPF utilise comme base le rendement réel des 1 000 premiers prêts qui correspond en gros à la base actuelle de l’ensemble des prêts, y compris des prêts venant juste d’être débloqués !!! Et se contredit encore. Car si c’est vrai que c’est assez difficile de connaître encore le rendement des prêts débloqués en 2014 et 2015, c’est encore plus difficile d’estimer le rendement des prêts débloqués récemment faute d’historique !!! La méthodologie de l’UFC Que Choisir de ne sélectionner que les prêts débloqués avant le 31/12/2015 est beaucoup plus pertinente et réaliste.

    Je calcule le taux d’incident à la Nième échéance car c’est un indicateur qui est très parlant et j’espère qu’il sera repris.

    Ce qui intéresse le prêteur c’est uniquement le taux d’incident à terme du remboursement de ses prêts (celui ci augmente progressivement tout au long de l’amortissement de ses prêts)

    Il n’est pas compliqué de déduire qu’avec un taux d’incident qui à terme de l’amortissement est  à plus de 15 % que le rendement net après impôt n’est pas positif pour les prêteurs. Comme vous pouvez le voir ici…

    A noter des écarts de performances entre plateformes.

     

    4/ FPF indique que la pratique professionnelle s’est beaucoup améliorée depuis le début et suppose donc que les taux d’incident devraient baisser.

    C’est une hypothèse qui ne se concrétise pas vraiment dans les chiffres. En effet les taux d’incident restent à un niveau très élevé (environ 15 % en moyenne pour les prêts les plus anciens) et parallèlement, avec un taux d’intérêt des projets financés en baisse ce qui n’entraîne pas forcément une hausse de la rentabilité !

    5/ FPF indique que « le crowdlending n’est pas ouvert à des personnes sans aucune culture économique et financière ». A part Younited Credit (prêt aux particuliers) qui est réservé aux investisseurs qualifiés, les autres plateformes de crowdlending n’interrogent à aucun moment les prêteurs sur leur culture financière. Car il n’y a aucun Document de Connaissance Client et aucune question posée aux prêteurs relative à leur culture financière au moment de leur inscription ou après. L’argument de FPF est totalement farfelu…

    6/ FPF écrit à propos des plateformes : « ne les décourageons pas, trois ans après la réforme ». Améliorer la transparence dans ce secteur, c’est le décourager ? Drôle de façon de voir les choses…

    Ou encore « rappelons que le profession a une ancienneté de moins de 3 ans » : ce n’est pas une excuse pour moi !

    7/ D’après FPF, « les plateformes sont EXTREMEMENT transparentes ». C’est sans nuance. Il suffit de lire le rapport de l’UFC Que Choisir pour s’apercevoir du contraire…

    8/ Le rendement calculé par FPF est tout sauf sérieux. Comme évoqué dans le point 3/, ce rendement est calculé avec des prêts qui peuvent être très récents. De plus, il est hors fiscalité. Or tous les prêteurs paient des prélèvements sociaux de 15.5 %. Est-il impossible de le déduire de leur calcul alors qu’il concerne TOUT le monde. Quant à l’IRPP, il est certes différent entre prêteurs mais ne peut on pas communiquer un rendement maxi net de PS et avec un IRPP de 0 % et un rendement mini net de PS et avec un IRPP de 45 %. Fixer 2 bornes  est il si compliqué ? Les prêteurs s’en moquent du brut car ils touchent du net !!! Enfin les rendements calculés par FPF sont des rendements qui simulent l’avenir et se basent sur l’idée contestée que tout projet payé le sera jusqu’à la fin du prêt ! C’est une vision irréaliste à la Oui Oui. Ne serait-il pas plus simple d’indiquer un indicateur avec d’un côté les intérêts nets touchés et de l’autre le capital restant dû sur les prêts en retard de remboursement. Là on ne simulerait pas mais on ferait un constat sur des éléments à l’instant T (avec les + et les -)

    9/ FPF affirme « comparer la finance participative aux « arnaques » sur internet est injurieux ». Mais le secteur est touché par certaines arnaques !!! Certaines ont été dénichés à temps par certaines plateformes, notamment la présence de faux experts comptables, mais le SIFP a constaté qu’il y avait des dirigeants qui avaient déjà été condamnés pour escroquerie, ou en garde à vue pour des affaires de recels, ou des dirigeants inquiétés par la Justice pour des affaires de falsification de leurs revenus ou de patrimoines pour obtenir des financements, ou des dirigeants qui ont des impayés dans le crowdlending et qui résident à l’étranger, et j’en passe… Il suffit de lire les commentaires sur certains forums…. Pourquoi FPF ne les a t-ils pas lu apparemment ?

    10/ Quand FPF reproche à l’UFC Que Chosir de ne pas avoir interrogé les prêteurs, je leur réponds heureusement! Il suffit de lire de très nombreux commentaires sur les forums qui ne sont pas toujours élogieux pour le secteur et qui auraient servi de « grain à moudre » pour Que Choisir !

    11/ FPF affirme : « la critique de UFC sur le fait que les plateformes tenteraient de convaincre les prêteurs d’augmenter leurs prêts ne tient pas ». Quand un prêteur lit sur sa page : « Votre portefeuille est très peu diversifié : veillez à répartir vos prêts sur un plus grand nombre d’entreprises » sachant qu’un prêteur existant ne peut pas récupérer la somme qu’il a déjà prêté, ce message incite forcément à prêter de nouveau ! C’est évident…

    12/ FPF indique : « les personnes qui ont prêté 100 fois ont toutes un résultat plus positif que celles qui n’ont prêté que 10 fois ». Non seulement c’est un propos qui manque de nuance : TOUTES mais en plus qui est mathématiquement faux ! Car en prêtant à davantage de projets : non seulement je ne prête pas à un taux supérieur mais en plus la probabilité de défaut ne baisse pas forcément ! Pas compliqué à comprendre !

    13/ FPF : « Quand une plateforme arrête de prêter, son taux de défaut tend mécaniquement vers 100 % » ! Non seulement ce propos n’est pas rassurant quand on le lit, mais en plus FPF ne sait pas que le taux de défaut (celui qui est calculé par UFC Que Choisir » est un taux de défaut en nombre de dossiers !

    Taux de défaut = nombre de dossiers en défaut / Nombre de dossiers total.

    Il est aisé de comprendre qu’une plateforme peut arrêter son activité et présenter un taux de défaut qui peut être correct en nombre et qui ne tend pas forcément vers 100 %. Même si le taux de défaut calculé en capital imposé par la réglementation en affichant en dénominateur le CRD est à changer à mon sens ! Mais il ne faut pas tout mélanger. On parle bien du taux de défaut en nombre qui est plus représentatif pour le prêteur car celui ci met souvent une somme à peu près équivalente pour chaque dossier. Ce n’est pas parce qu’un projet B demandera un financement 20 fois plus important qu’un projet A que chaque prêteur va prêter 20 fois plus au projet B !!! C’est facile à le comprendre !

    14/ FPF : « C’est cette aberration qui explique l’allure spectaculaire de la courbe Finsquare ». Faux !!! Car en nombre, le taux de défaut Finsquare est proche de 23 % à ce jour. Ce qui est un très mauvais résultat qui ne vient pas du mode de calcul du taux de défaut mais de la très mauvaise sélection des projets !!! Le FPF a une excuse pour tout, c’est hallucinant !!!

    15/ FPF : « les praticiens savent que certains chefs d’entreprises estiment avoir d’excellentes raisons de ne pas publier leurs comptes ».. Mais cette non publication des comptes multiplie le risque de défaut démontré par UFC Que choisir et par ce blog. Il faut savoir que 90 % des SARL et 60 % des SA défaillantes n’ont pas publié leur dernier bilan. 59 % des entreprises ayant eu recours à la mesure de confidentialité des comptes ont été évaluées avec un risque élevé par Infolegale (contre 27.8 % des entreprises publiant leurs comptes) Alors  pourquoi continuer à présenter ces dossiers avec un risque supplémentaire pour les prêteurs ???

    16/ FPF : « les plateformes ne prêtent qu’à des entreprises qui ont 2, voire 3 exercices clos » : FAUX. Des entreprises ont été financées avec moins de 2 à 3 exercices clos.

    17/ FPF : « la solution de financement proposée par la plateforme permet de répondre à de NOMBREUSES attentes de chefs d’entreprises ». Alors pourquoi les plateformes ont elles tant de difficultés à trouver de bons dossiers ? Pourquoi certaines plateformes faute de dossiers présentent elles plusieurs projets avec les mêmes sociétés ? N’y a t-il pas un problème de sourcing tant évoqué dans le secteur…

    18/ Au niveau de la communication de leurs stats et des informations insuffisantes, FPF affirme sans blaguer : « ce point mérite d’être vérifié ». Ou la la ! Quelle incompétence. Ca saute aux yeux. Certaines plateforment n’affichent pas de stats, d’autres n’indiquent pas le nombre d’incidents, d’autres communiquent en taux pas au niveau de chaque projet mais par entreprise, d’autres oublient de mentionner des défauts….C’est la totale sur ce point !!!

    19/ Concernant les remboursements de certains défauts  par les plateformes, FPF indique : « ces plateformes ont pris l’initiave de rembourser en direct, ce qui a permis aux prêteurs de ne pas subir de défaut ». En lisant cela, cela fait très peur. Car le risque est évident. Les plateformes en remboursant en cachette certains défauts contribuent à faire baisser le taux de défaut et donc à tromper les prêteurs sur les risques réels de ce placement en mentionnant des taux d’incident erronés. Car les plateformes ne paieront pas toujours certains défauts car elles n’ont pas suffisanmment de capacité financière à le faire. Le pire est si une plateforme disparait: on l’a vu avec Finsquare avec un taux de défaut qui a explosé après la disparition de cette plateforme… Et toutes les plateformes ne se feront pas racheter…

    20/ FPP propose un nouveau mode de calcul du taux d’incident qui excluerait d’après les calculs du SIFP 57 % des retards et incidents !!!

    Bref, non seulement l’association « Financement Participatif France » fait des calculs non représentatifs de la réalité concernant le taux de rentabilité mais estime bien mal les risques de se secteur… Pour protéger ses adhérents ??? Au détriment des prêteurs ????

    Je suis sur ma fin quand je lis leur réaction…

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