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« Le crowdlending reste un phénomène ultra marginal : seulement 0.03 % de la production bancaire seulement !!! »
C’est normal, pour la simple et bonne raison que les banques ont le privilège de pouvoir créer et prêter de l’argent qu’elles n’ont pas. Alors que pour le particulier lambda, il faut avoir préalablement gagné et épargné cet argent pour pouvoir le prêter.
On ne joue pas dans la même cour!!
« Plateforme s’adressant aux investisseurs professionnels, donc nombre de prêteurs exclus. »
Il vous suffit de faire une fausse déclaration pour être investisseur professionnel. Je sais que le mot « fausse déclaration » ne va pas plaire à beaucoup d’entre vous, mais vraiment personne n’ira vérifier, car c’est une exigence à la con de l’AMF qui a pour unique but de protéger les épargnants (exigence devenue ridicule avec le temps car les plateformes de crowdfunding sont bien plus risquées que Pret d’Union!!!).
D’ailleurs, pour ceux qui savent lire entre les lignes, c’est ce que Prêt d’Union recommande à ceux qui voudraient investir sans être éligible : « D’autre part, la procédure pour être investisseur qualifié est une procédure simple et rapide dans la mesure où elle est purement déclarative et ne requiert pas d’envoyer de justificatifs spécifiques. »
http://www.pret-dunion.fr/comment-ca-marche/qui-peut-preterMoi ça m’a convaincu en tout cas. Après je dis ça, mais je ne dis rien…. Je n’incite personne à rien bien sûr….
La garantie obligatoire pour la vente d’un véhicule d’occasion par un professionnel est de 3 mois. Il offre donc le minimum demandé par la loi, c’est normal !
Je ne suis pas inquiet sur le business modèle. Le bénéfice se fait uniquement sur la recherche de bonnes affaires : rachat d’un lot de voitures chez un concessionnaire, rachat de voitures légèrement accidentées avec de la carrosserie (à refaire au black), rachat de voiture avec une courroie de distribution qui a lâchée (à refaire au black)…
Quant aux clients, ils achètent chez un professionnel comme lui plutôt qu’un particulier lambda sur leboncoin, tout simplement parce que la garantie de 3 mois rassure.
Par contre, dans ce milieu, où tous sont obligés de faire du black pour survivre, il est très risqué de prêter à un parfait inconnu et je ne mettrais pas un centime sur ce projet.
rassure toi ils vont bientot lancer l’autobid sur finsquare.
tu pourras diner et enchérir en même temps 😀
Je confirme que les prénoms des personnes posant les questions ont été modifiés – une de mes questions parmi plusieurs est passée.
Les réponses apportées sont toutes sensées, mais le point crucial c’est qu’ils ont censuré toutes les questions embarrassantes.
Connaissant un peu le monde de l’automobile, je précise qu’il n’y a pas besoin de local pour cette activité et qu’un bénéfice de 1000/1500 euros par véhicule sur des véhicules d’une valeur de 4000/5000 euros est tout à fait possible. Le gérant achète des voitures d’occasions un peu accidentées à prix cassé et les revends après réparation « au black » en faisant jouer son réseau de connaissance.
Il est possible que l’activité tourne bien, comme il est possible que tout soit du vent.
Ce dont je suis convaincu en tout cas, c’est que la personne qui a déposé le dossier sur finsquare et qui a répondu au chat, n’est pas la même personne qui vend les véhicules sur leboncoin. Ce chat renforce ma conviction que le dirigeant ne connait même pas finsquare et qu’il a un ami qui le guide et qui s’occupe de tout à sa place pour lui obtenir ce prêt. Après savoir qu’est-ce qu’ils comptent faire du « magot », telle est la question…
le chat ne m’a pas convaincu – beaucoup de questions ont été censurées…
Ce que je retiens de tout ca :
– finsquare est incohérent
– hormis l’électrocardiographe, on ne sait pas à quoi va servir l’argent prêté
– mais l’élément principal pour moi : on prête à un docteur. S’il ne rembourse pas, il subira un lynchage sur internet (imaginez les patients qui tapent son nom sur google, il vont alors tomber sur des dizaines de messages et de pages avec toutes les affabulations possibles qui vont nuir à sa réputation : il a donné l’argent à ses maîtresses, il a joué tout au casino, il était surendetté et rembourse son crédit à la consommation, … l’imagination n’a aucune limite!) + le harcélement téléphonique ou à son cabinet par les emprunteurs mécontents. Imaginons qu’il ait décidé de fuir avec cet argent – 26000 euros c’est peu demandé je trouve pour subir tout ça.
Donc je reste assez confiant sur ce dossier. Mais je note que finsquare n’est pas sérieux dans ses analyses, et ça + la daube d’Eurocar Négoce je m’en rappellerai lorsque j’examinerai tous les autres projets de financement proposés par finsquare.
Je trouve qu’il y a une SCM des 4 docteurs : SCM DES DOCTEURS
MONSIEUR J S
MONSIEUR C C
MADAME K S
et enfin MONSIEUR A H qui nous intéresse
Je comprends donc comme vous que le docteur A H contracte le prêt en son nom propre.
Mais pourquoi finsquare nous dis que ce Monsieur « souhaite équiper le cabinet » ? A titre gracieux ? Ils vont se répartir la charge du remboursement ensuite une fois le prêt obtenu ?
Et pourquoi alors préciser pour rassurer les emprunteurs « Nous évoluons dans le cadre d’une SCM, un statut qui permet de partager les charges tout en conservant une certaine autonomie professionnelle. »
On peut dire que la répartition de l’achat et de l’utilisation du matériel est très confuse. Il doit surement y avoir un arrangement informel entre eux, mais avec probablement 1 ou 2 docteurs dans le lot réticent(s) à engager la SCM dans cet investissement. Je trouve que l’analyse de finsquare sur ce sujet est un peu légère…
Mais au niveau du risque, je pense comme vous qu’on peut y aller. Un docteur ne peut pas se cacher et s’il ne rembourse pas il court le risque de voir plusieurs emprunteurs mécontents venir frapper à sa porte et le déranger à ce sujet.
Mais pourquoi est-ce que c’est la SCM qui emprunte, et pas la SCM DES DOCTEURS ?
Ca laisse supposer que les 3 autres docteurs du cabinet vont profiter de l’électrocardiogramme à l’oeil sans rien rembourser ?
Au temps pour moi
(je pensais que le montant net d’impôts inscrit dans « Mensualité » dans Opérations->Vos Prêts était fixe, et en recalculant sur l’ensemble du prêt je trouvais qu’il me manquait exactement 1% par un mauvais hasard…).C’est quand même salé pour l’emprunteur 4% de frais de dossier + 1% de prélèvement. Avec cet argent et en mutualisant tous les prêts ils pourraient proposer une assurance, au lieu de garder l’argent pour eux.
je ne suis pas là depuis 1 an. Peut-être que c’était gratuit à l’époque pour le lancement je ne sais pas.
Si vous avez des exemples chiffrés récents (Opérations -> Vos prêts), on peut effectivement en discuter.Donnez moi juste le montant prêté, le taux d’intérêt et la mensualité, et je vais vous expliquer le raisonnement.
@Wislvlerhill : j’avoue que c’est bien caché dans le site, et j’ai mis du temps à le trouver, mais il faut savoir qu’UNILEND ponctionne 1% par an de frais, qu’ils déduisent des intérêts avant imposition.
Donc un prêt facturé 6% à une entreprise te donnera un taux de 5% brut avant ponctionnement des taxes (15% + 24% selon votre situation).
Par ailleurs UNILEND ponctionne 4% du montant total du prêt. Par exemple sur un prêt de 50.000 euros ils se mettent 2.000 dans la poche de frais de dossier et ils reversent 48.000 à l’entreprise.Merci à d’autres habitués de ce forum de confirmer mes dires.
6% en enlevant les 1% de frais par an pompés par unilend ça fait 5%. On s’approche des taux de rendements de l’immobilier, moins risqué.
Vous pensez que Groupama va placer ? ca m’étonnerait.
Dans quoi l’argent va être dépensé concrêtement ? Dans le salaire de l’audioprothésiste recruté (car le financement du matériel d’audioprothésiste c’est 30000 euros maximum et local compris, mais ils ont déjà le local donc ils ont besoin de beaucoup moins).
Salaire : 2 000 € pour un salarié débutant (+ intéressement sur les ventes)
Donc si on multiplie par 2 avec les charges sociales et patronales ca fait 48000 euros de dépenses dans le salaire pour un an.Source : http://www.cidj.com/article-metier/audioprothesiste
Je trouve que c’est risqué de prêter à une société déjà très endettée pour financer quasiment que du salaire.