Sujets sur les Forums
-
AuteurArticles
-
5 avril 2017 à 0 h 40 min en réponse à : La rentabilité de mon placement chez Younited Credit #11430TeodoroParticipant
Sur le fond dynamique, j’ai retiré mes billes dès la fin de la première année, en me disant que de cette manière je bénéficiais des taux forts sans trop être pénalisé par les défauts… bien m’en a pris, j’ai ainsi pu ne pas trop mal m’en tirer. (et c’est ce que j’ai fait sur chacun des fonds. Dès qu’ils étaient ouverts je souscrivais avec pour objectif de vendre à 12 mois).
Mais hélaaaaas sur les obligations c’est pas la même histoire – pas de possibilité de revente. Et là les défauts on se les prend en plein dans la gueule. Pas de perte cependant, mais un gain très faible comparé aux taux promis au départ.
25 février 2017 à 15 h 04 min en réponse à : UFC Que Choisir : doit on remettre l'étude sur le crowdlending en cause ? #10878TeodoroParticipantPersonnellement, quand on voit la situation et les abus que l’on a pu tous constater depuis désormais des années, je trouve qu’il n’est pas mal d’avoir un article dur, même s’il peut sembler alarmiste ou exagéré.
Celà permet à la fois à ceux qui n’ont pas une connaissance pointue de l’investissement d’être doublement méfiants vis-à-vis des promesses de certaines plateformes, et en même temps obligera peut-être enfin les plateformes visées à se « secouer un peu ».
Et vraiment, si cette étude permet de ralentir la production de « chair à canon » pour des outils type « Autolend », avec à la fin la production sans fin de crédits à taux déconnectés du risque pour cause de « foule » d’investisseurs aveugles, je pense que c’est vraiment très très très bien.
TeodoroParticipant@sebfar91: « qui investi son argent au hasard ? »
Bah tous les gars qui ont activé Autolend, comme recommandé par UNILEND, ils investissent un peu « au hasard » quand même.
D’autant que la qualité de l’analyse des dossiers par UNILEND laisse, de mon point de vue, à désirer.
…. et ils sont très nombreux, ces Pigeonslendeurs…
TeodoroParticipantBonjour,
je ne sais pas si celà peut vous aider, mais le taux de rendement global interne sur UNILEND est de 0,036 % (date d’aujourd’hui)… autant dire rien du tout.
Je vous conseille d’aller sur leur page statistiques, qui montrent bien l’impact des défauts.
https://www.unilend.fr/statistiques
Le taux moyen est « fort » (8.4%) mais à cause des défauts le taux historique est de 0. Vous pouvez même accéder au détail par année sur cette même page.
TeodoroParticipantSARL Fleurs et Nature
Il semblerait que cette société soit en retard sur la dernière échéance.Pour rappel, prêt UNILEND conclus en février 2015, « 3.5 étoiles », sur 48 mois. A ma connaissance, il n’y a jamais eu de retard dans le passé pour ce prêt.
Peut-être une mauvaise saison touristique à Lourdes?
TeodoroParticipant@rino33: hormis ne plus prêter, nous pouvons/devons, en toute honnêteté, nous adresser à des associations de consommateurs pour, factuellement, rapporter le traitement qui est fait aux prêteurs et le non suivi des retards et défauts sur certaines plateformes.
Nous pouvons également écrire aux journaux qui intéressent au crowdlending (Les Echos, Challenges, etc….), intervenir sur Facebook, sur Twitter, bref, faire ce qui est dans nos moyens pour prévenir les prêteurs potentiels mais aussi faire pression sur ceux qui ne se comportent pas professionnellement (j’allais même dire honnêtement…).
TeodoroParticipantMerci beaucoup pour vos réponses et les liens qui vont avec… j’ai en effet trouvé un autre article indiquant que les prêts se font en collaboration avec une banque.
TeodoroParticipantEt une nouvelle liquidation pour ouvrir le mois, avec l’EURL Le Peppino
« Nous avons été informés ce jour de la mise en liquidation judiciaire simplifiée de la SARL Le Peppino par jugement du Tribunal de Commerce du Mans en date du 07/06/2016. Alors que les précédentes échéances ont été remboursées sans aucun incident, le dirigeant nous a informés ce matin par téléphone qu’il n’était plus en capacité de gérer sa société pour raisons personnelles. Selon lui, un potentiel repreneur serait intéressé pour acquérir à hauteur de 25 000 euros la machine que vous aviez en partie financée. Le fruit de cette vente, si elle a lieu, pourrait potentiellement permettre de rembourser une partie du passif de la société, dont la somme qui vous est due. Nous vous tiendrons évidemment au courant des informations qui nous parviendraient à ce sujet. »
Bon, après CGMOD qui ne rembourse plus et la LDM, c’est mon troisième défaut… et le premier que je n’avais pas forcément vu venir.
Pour CGMOD et pour LDM, j’avais été surpris et un peu écoeuré par les prêts successifs qui me semblaient « dangereux » (changement de modèle économique pour CGMOD avec embauche; achat d’un nouveau fond de commerce pour LDM).
Au passage, une des raisons qui m’incitent à retirer mes fonds de UNILEND, en plus d’un suivi/recouvrement indigne de professionnels, c’est cette tendance à proposer n fois la même boite, avec des projets de plus en plus glauques/dangereux, et sur laquelle le prêteur sur le premier prêt n’a rien à dire.
TeodoroParticipant@Jacquouille Une question théorique: si la LDM ne veut jamais rembourser et ne répond jamais aux solicitations de MCS, que se passe t’il? On reste comme ça, 10 ans à attendre, avec la librairie qui continue de tourner?
TeodoroParticipant@Pascal: « De toute façon on était dans les temps après la publication de la vente, il est donc normal que l’on arrive à ce dénouement »
Oui en principe, mais j’ai (pour le moment) un problème de confiance avec UNILEND. J’en arrivais même à me demander si les démarches seraient faites dans les temps (un membre du forum avait d’ailleurs bien précisé que la date de parution dans le BODACC ne collait pas à la date précisée dans l’email d’UNILEND etc….).. et d’ailleurs au moment où je terminais ce post… UNILEND vient d’envoyer un nouveau message !
« Important
Nous vous avons indiqué aujourd’hui par email que le recouvrement de l’entreprise Frédéric Escoffier était achevé. Il s’agit d’une erreur de notre part et nous vous prions de bien vouloir nous en excuser. Frédéric Escoffier reste en recouvrement chez MCS qui agit dans votre intérêt afin de recouvrer le capital que l’emprunteur vous doit encore ».
Comme quoi…
TeodoroParticipantUNILEND vient d’envoyer le message suivant:
« L’intervention du cabinet MCS a permis de trouver avec Escoffier Frédéric une solution compatible avec les intérêts de tous. Votre argent va vous être remboursé selon votre compte. Toute l’équipe d’Unilend est heureuse de ce dénouement »
Il semble également que l’échéance en retard du mois d’avril a été payée, ce qui est déjà une bonne chose.
Attendons de voir ce qu’est « une solution compatible avec les intérêts de tous », avant de conclure sur cette affaire, mais il y a peut-être du mieux !
TeodoroParticipantEt une mise en recouvrement de plus, avec Frédéric Escoffier qui semble avoir vendu son fonds de commerce « en douce », tout en racontant qu’il avait un « décalage de trésorerie ».
TeodoroParticipantRetard de paiement… qui devient une cession du fonds de commerce L’échéance d’avril étant en retard, voici le premier message reçu:
20/04/2016 <strong class= »pinky-span »>Retard de plus de 8 jours
Le gérant de Frederic Escoffier, M.Frédéric Escoffier, nous a indiqué que l’entreprise fait face actuellement à des achats plus importants que prévus engendrant un décalage de trésorerie. Le dirigeant nous a informé que la régularisation devrait intervenir cette semaine.Mais en allant sur le Bodacc, on découvre, à la date du 19 avril, que le fonds a été cédé ! (Bodacc A n°20160077 publié le 19/04/2016).
Et … UNILEND finalement nous envoie un message aujourd’hui:
20/04/2016 <strong class= »pinky-span »>Procédure de recouvrement
Le 4 mars 2016, Frédéric Escoffier a cédé son fonds de commerce pour 150 000 €. Cette vente a été publiée le 19 mars 2016 au bulletin officiel des annonces civiles et commerciales.« Comme il est d’usage, les créanciers peuvent réclamer le remboursement de ce qui leur est dû avant la cession. Afin de protéger au mieux vos intérêts, nous avons donc immédiatement pris contact avec l’avocat en charge de l’opération afin de l’informer de l’existence de l’emprunt de Frédéric Escoffier auprès de la communauté Unilend.
Compte tenu de la non-continuité de fait de l’exploitation du fonds de commerce par Frédéric Escoffier, les sommes qui vous sont encore dues deviennent exigibles. Conformément aux conditions générales de vente d’Unilend, la société MCS va agir pour vous. Un huissier va signifier votre créance à l’avocat en charge de l’opération et faire valoir vos droits.Pour ce faire, l’huissier fera opposition au prix de vente. Ceci signifie que l’avocat en charge de l’opération devra, s’il le peut, organiser le remboursement des dettes de l’entreprise avant de reverser à Frédéric Escoffier le solde du montant de la vente. »
Bref, reste à voir ce que l’on pourra récupérer au final !
10 mars 2016 à 17 h 56 min en réponse à : Quelles sont vos techniques d’optimisation du taux ? #6041TeodoroParticipant« Ne peut on craindre qu’à terme les professionnels, qui peuvent être faire une veille permanente, ne squattent les plus belles entreprises excluant ainsi les petits investisseurs. »
Pour répondre à Pascal sur sa question: oui, et c’est déjà le cas sur certaines plateformes. Sur Prêt d’Union on trouve des family offices et des fondations, à hauteur de plusieurs millions d’Euros. Sur Lymo, les projets partent en « quelques » heures.
Dans ma petite ville de province Allemande, le gestionnaire de patrimoine du coin investit déjà en France pour le compte de particuliers (en l’occurrence des agriculteurs (!). Le crowdlending est un des secteurs qui l’intéresse, car les taux sont parfois bons et déconnectés du risque (dans le bon sens – cf commentaire précédent).
J’ajoute que la fiscalité est plutôt pas trop mal pour celui qui investit en France tout en y habitant pas (pas de cotisations sociales, simple prélèvement de 15% qui est ensuite déductible du montant à payer en ISR, déductabilité des pertes). Personnellement je crois même que c’est volontaire de la part de l’administration Française qui veut attirer les investisseurs étrangers.
Et je peux vous garantir que ce n’est pas le système d’enchères qui va le désavantager. S’il y a UN gars qui a monté/payé un système « d’autobid artisanal », c’est lui.
D’où l’importance d’avoir de plus en plus de projets internationaux pour que le système s’équilibre (mais bon, je me répète déjà trop !)
10 mars 2016 à 12 h 52 min en réponse à : Quelles sont vos techniques d’optimisation du taux ? #6035TeodoroParticipantLe 50% taux fixe / 50% enchères créée de fait un taux « minimum ». S’il est bien évalué, cela permet d’éviter les effets décris ci-dessus.
Ce que décrit Jacquouille sur Lendix illustre le déséquilibre entre le nombre de prêteurs potentiels, qui est très important et le nombre d’entreprises prêtes à passer au financement participatif, qui reste limité. On retrouve ce phénomène un peu partout: par exemple les projets sur LYMO (crowdlending immobilier avec taux fixe à 10%) partent très vite. Plus généralement, les revenus de placements sont devenus tellement faibles (surtout avec une imposition « à la Française ») que des « légions » de particuliers partent en chasse et font quelques fois n’importe quoi.
En Allemagne, pays où les taux sont encore plus faibles qu’en France, environ 75000 particuliers ont investi 1.4 milliards d’Euros dans « PROKON » (qui porte bien son nom), qui promettait du 6% / an… et sont ruinés aujourd’hui.
Certes Prokon n’était pas une société de crowdlending, mais lorsque Nicolas Lesur annonce dans les médias un TRI de « 5.4% », tout en disant que la quantité d’information donnée sur les projets va probablement diminuer dans les mois qui suivent, j’ai une impression de « déjà vu ». Le particulier souvent inconscient « fait confiance » à une information donnée par une entreprise et investit. Et tous les messages d’avertissement ne font aucun effet… C’est « si simple », et « si facile »: j’appuie sur un bouton et hop je crois avoir placé mon argent à 9%…
TeodoroParticipantAvant les fonds titrisés existait un système d’obligations. Le prêteur avait le choix entre des obligations « courtes » (3 ans) et des obligations « longues » (5 ans). Prêt d’Union se chargeant de sélectionner les emprunteurs.
Chaque mois, prêt d’union réalise un remboursement « capital + intérêts » sur ces obligations.
Depuis mai 2015, les obligations « courtes » auxquelles j’ai souscris en octobre 2013 ne rapportent plus rien, et je ne reçois plus que du remboursement de « capital ». Le rendement final sera donc au mieux de 1% annuel (voire perte).
Pour ce qui est des obligations « longues » (5 ans) souscrites là encore en octobre 2013, les intérêts rapportés sont désormais très faibles. Je pense que là aussi le rendement sera mauvais (voire perte).
Depuis fin 2013 le système d’obligations a été remplacé par un système de fonds titrisés, qui sont à la base plus intéressants car plus liquides.
J’ai toujours souscrit aux fonds lors de leur création, pour revendre mes parts 12 mois plus tard afin d’être peu impacté par les défauts. Cela m’a permis de dégager des bénéfices intéressants avec un risque somme toute limité. Bien m’en a pris, puisque je vois les rémunérations baisser à vue d’œil après 12 mois. L’un des fonds est même en perte sur la dernière année.
Bref, aujourd’hui, je désinvestis tout ce que je peux de cette PF et je croise les doigts pour mes obligations, espérant ne pas y perdre ce que j’ai gagné avec les fonds titrisés. Je ne conseillerais pas à un investisseur d’y placer son argent actuellement. Du moins tant que l’on ne voit pas du mieux dans les défauts.
TeodoroParticipantJe reprends une partie de mon commentaire à l’article « taux fixe/taux variable ».
Pour moi le principal défaut du système d’enchères tel qu’il existe actuellement est qu’il fait l’impasse sur ce qui doit définir un taux de prêt, à savoir la rémunération du risque pris par le prêteur.
Je crois qu c’est la combinaison { nombre de prêteurs actifs ; montant du projet à financer } qui fait le taux final plus que la qualité du projet à financer.
Cela est particulièrement visible lorsque le nombre de projets proposés à un moment t est limité.
Exemples (parmi beaucoup d’autres):
4.6% pour 25keuros sur GD Vélos (Unilend – 3 étoiles) c’est selon moi un risque mal rémunéré.
A comparer aux 9.1%/400kEuros sur Artlices (Unilend – 4.5 étoiles) voire même aux 7.9%/300k sur Somega.Hier, lors de la webconf, Nicolas Lesur parlait à juste titre des milliers de prêteurs qui ne sont pas des pros. Ces prêteurs sont souvent peu conscients des risques (ou bien les sous-estiment grandement) et pensent avoir trouvé un moyen « facile » de faire mieux que le livret A…
Lors de cette même conférence, Nicolas a évoqué le fait que la quantité d’information mise à disposition pour chaque projet allait probablement baisser à l’avenir.Je pense que l’idée est de ne pas « faire peur » au « bon père de famille pas expert ». Bref, ce phénomène de décorrélation risque / taux pourrait s’aggraver dans le futur si l’on garde le système d’enchères tel qu’il est aujourd’hui.
Je pense qu’il faudra probablement adapter ce système avec la notion de taux minimum (?) ou bien alors par un système de responsabilisation des plate-formes ou bien par la mise en place de taux fixes… et ce afin d’éviter qu’à un moment donné le législateur ne rajoute tout un tas de conditions pour permettre à une personne de prêter sur ces sites sous prétexte de protection du « consommateur » (Prêt d’Union aujourd’hui, n’accepte que les investisseurs « pro »).
Évidemment une autre possibilité est que le nombre de projets candidats « de qualité » n’explose dans les mois qui viennent… ce qui, dans un contexte d’argent « facile » pour les banques, m’étonnerait fort.
-
AuteurArticles