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Je suis aussi d’accord avec Mathieu, et pas complètement d’accord avec Patrick.
@Patrick, l’exemple mène à 2 conclusions– A est plus performante que B au niveau de la sélection des projets
– B a un service de recouvrement plus efficace que A.
Sur le principe, je préfère la plate-forme A, car il est évidemment préférable de ne pas en arriver au recouvrement. Et même si le capital est récupéré, cela entraîne des frais, des mensualités retardées qui auraient pu être réinvesties, et un manque à gagner au niveau des intérêts.
Donc vu du prêteur, même si le capital est récupéré, un dossier est à comptabiliser dans les défauts (en nombre), dès l’instant où l’échéancier n’est pas respecté et où il y action de recouvrement.
Je ne connais pas la cas Dataword, mais le classement en défaut me parait logique. Même si le capital est récupéré, çà ne s’est pas déroulé comme prévu, l’échéancier n’a pas été respecté, et il y a un manque à gagner pour les prêteurs qui n’y seraient pas allés s’ils avaient su.
Pour Uslu, pas de risque d’un nouveau prêt, l’entreprise a été radiée du RCS. Cf: http://www.societe.com/societe/uslu-batiment-532472743.html
Merci Mathieu pour la promotion 🙂
J’ai pu tester et çà fonctionne.
Par contre pour les « en défaut », je pense qu’il faudrait distinguer
– ceux en cours de remboursement et en retard. Il y a toujours une chance que çà se régularise
– ceux dont le défaut est définitif (LJ…)
J’aime bien la symbolique proposée par HS1
Pour info, et pour mes stats personnelles, j’affecte un indicateur à chacun de mes prêts
– 0 – Remboursement en cours, RAS (188 prêts/230)
– 1 – Remboursements en cours à jour, mais il y a eu des retards, régularisés (17/230)
– 2 – Remboursements en cours, en défaut – Je provisionne 100%, mais ce n’est pas définitivement et intégralement perdu (8/230)
– 10 – Intégralement remboursés, sans aucun incident (13/230)
– 11- Intégralement remboursés, mais des incidents de parcours, ou remboursement anticipé – Intérêts amputés (1/230)
– 12 – Non intégralement remboursés – Perte sèche définitive (3/230)
L’idéal serait de pouvoir le mettre à jour et l’afficher dans l’agrégateur. Une évolution possible?
Je ne peux que « plusser » ce que propose Teodoro, et que j’avais également suggéré par ailleurs. En cas de défaillance la première année, il y a forcément une part de responsabilité de la plate-forme, qui au mieux n’a pas suffisamment poussé son analyse, au pire a fermé les yeux sur un dossier foireux.
Je ne vise aucune plate-forme en particulier, toutes étant au même niveau sur ce sujet.
J’ai beaucoup apprécié le geste de Lendopolis sur Uslu, mais il faut aller plus loin et prendre des engagements.
Hello Mathieu,
Il semblerait qu’il y ait un pb avec l’agrégateur: depuis hier les nouveaux projets Lendix n’apparaissent pas (il y en a 3)
Il ne faut pas oublier Lendosphère qui n’a aucun défaut. Personnellement, je privilégie Lendix et Lendosphère.
J’ai une confiance très limitée dans Crédit.fr. Je n’y mets pas plus de 5% de mes investissements en Crowdlending.
Petit retour d’expérience ayant fait ma déclaration ce week-end: je retrouve bien mes petits dans les IFU ainsi que dans la déclaration pré-remplie, pour toutes les plate-formes… sauf une: Credit.fr
– absent de la déclaration pré-remplie
– prélèvement forfaitaire (2CK) non renseigné dans l’IFU
Voilà qui ne va pas remonter le niveau de confiance que j’ai dans cette plate-forme, déjà assez bas.
Pour les autres qui me concernent, à savoir, Lendix, Lendopolis, Lendosphère, PretUp et Unilend: RAS
Bonjour,
et comme je l’ai suggéré sur un autre post, il faudrait que les plate-formes prennent des engagements en face de ces notes. Par exemple, une couverture en cas de défaillance, modulable selon la note. Aux plate-forme de faire preuve d’initiative et d’imagination.
Sans çà, je vous rejoins, une note sans engagement n’a pour moi aucune valeur, et je ne les regarde même pas.
Je ne crois pas, effectivement 🙁
Sauf erreur, jamais reçu de ma part
Très bonne initiative, je trouve… mais:
– pour un projet de 31.500 € comme le dernier en date, ce ne change pas grand chose.
– ça traite le symptôme et non la cause qui est, comme le dit Mathieu, le déséquilibre entre l’offre (le prêteurs) et la demande (les emprunteurs), qui se creuse au fil des mois.
J’ajouterai qu’il faut aussi considérer l’objectif de liquidité: avec le crowdlending l’argent placé n’est pas disponible, contrairement au livret A.
Ce n’est donc pas le même objectif de placement et ce serait un erreur de mettre en balance le livret A et le crowlending.
Quelques réflexions pour tenter de faire avancer le sujet.
D’abord une des remarques de Didier me parait pertinente: une entreprise défaillante au bout de 3 ou 4 échéances, ce n’est pas acceptable. Soit c’est une escroquerie, soit c’est une défaillance que la plate-forme aurait du détecter. Les plate-formes doivent être capables de détecter les risques de défaillance dans l’année qui vient (je ne dis pas de jouer les madame Irma, mais bien d’évaluer un risque).
Ensuite il faut sans doute mettre des engagements sur les notations. Perso, les notations A, B, C ou 3, 4, 5, je n’y prête pas une grande attention car qu’est ce que cela change? Il faudrait que çà corresponde à un vrai engagement de la plate-forme vis à vis des prêteurs, du type: C=à vos risques et périls, B=je couvre x% des pertes, A=je couvre y% des pertes. Par exemple, pour une classification A, la plate-forme s’engage à couvrir 100% des pertes si défaillance la première année. Si elle fait bien son boulot, elle ne prend pas un gros risque et çà rassurerait les prêteurs.
Bonjour Mathieu
Y a t-il un lien pour revoir cette interview?
Merci
je crains que les 8% de Lendopolis soient à peu près la norme pour les prêts aux TPE.
Unilend est un peu au dessus pour avoir essuyé les plâtres, Finsquare c’était opérations portes ouvertes, et Crédit.fr, à 0%, je n’y crois pas un instant, même si leur taux réel est sans doute < 8%.
Les seuls faibles taux de défaut crédibles sont ceux de Lendix et Lendosphère, mais ils n’adressent pas vraiment les TPE
En relisant mon post d’il y a un an, je constate à ce jour que ma rentabilité, selon le même calcul, est tombée à 1,5%, en considérant le capital en retard comme perdu. La casse Finsquare est passée par là.
Mais çà reste toujours positif et le double du livret A.
çà se voit bien avec la pauvreté des projets depuis quelques temps. A mon avis, sauf retournement de tendance d’ici la fin du mois, on peut s’attendre à une chute dans le baromètre de février
Sans regarder les chiffres je suis déjà très méfiant vis à vis du secteur du BTP, comme tout ce qui concerne l’automobile, qui sont des secteurs où il y a beaucoup de magouilles et d’escroqueries.
Pour le commerce, je pense qu’il faut pousser l’analyse. C’est un secteur très vaste, et il y a de grandes disparités. A vue de nez, il me semble par exemple que la santé (Pharmacie, Opticiens…) et la restauration-hotellerie ont beaucoup moins de défauts que les e-commerce.
Un système automatique, quel qu’il soit, c’est non pour moi. Je veux rester maitre de mes choix, même si je me plante. Et c’est pour moi l’intérêt principal du crowdlending que de décider où je met mon argent.
Si Pret-up veut aussi s’y mettre, ils peuvent déjà comptabiliser un prêteur de moins.
Ce n’est pas la première fois qu’il y a des retards à la première échéance. Pas très alarmant en soi. Le principal problème est l’absence totale de communication de la part de Crédit.fr.
çà ne coûterait pas grand chose d’envoyer un mail d’information, comme le fait Lendix, et rapporterait beaucoup en termes de confiance.
Au delà du projet, il y a les risques politiques, certains partis souhaitant la sortie de l’Euro. On va attendre les élections. Inutile de rajouter des risques, surtout pour un projet de 60 mois.
Comme d’habitude, Lendopolis ne cherche pas à cacher les problèmes, présente des plans d’actions et apporte du contenu à sa communication. Comme pour Lendix par ailleurs, on voit qu’il y a un plan et une direction.
C’est à ma connaissance, les 2 seules plate-formes dans ce cas.
Bonjour,
j’utilise également Firefox (et AdBlock), mais je n’ai pas les problèmes cités. çà fonctionne correctement.
Bonjour,
pour ma part, je fais déjà une première sélection rapide sur la base d’une matrice inspirée de celle de Manu. Avec pour critères majeurs:
– le secteur d’activité
– l’age du dirigeant
– l’ancienneté de la société
– le CA
– le nb de salariés
– la publication des bilans
Pour ceux qui passent cette étape (je n’ai pas vérifié, mais çà doit faire de l’ordre de 20%, un peu plus chez Lendix), je regarde alors les ratios financiers.
Je zappe également sans passer par la case sélection les projets pas clairs et je tiens évidemment compte des avis exposés dans l’agrégateur. Le règle de base étant: au moindre doute, je passe.
çà évite de passer trop de temps à analyser des chiffres.
@BZH35: la question de ce topic n’est pas le risque de défaut, on sait tous qu’il existe, sur toutes les plate-formes.
La différence entre Lendopolis et Unilend, est que Lendopolis communique de façon transparente et défend les intérêts des prêteurs, dans la mesure ce qu’il est possible de faire (par exemple prise en charge des déclarations de créances).
Unilend se moque royalement des prêteurs. C’est là le problème, même s’il n’y a rien d’illégal.
Malgré ces défauts (il est vrai que personnellement je n’ai pas investi sur ces dossiers), je maintiens ma confiance en Lendopolis.
La seule action efficace est de retirer ses billes, ce que font la plupart d’entre nous. Pour ma part, j’ai encore des échéances jusque fin 2019, çà va être long…
J’ai du mal à comprendre l’autisme de cette plate-forme, qui s’entête avec ses choix à contresens, et qui va droit dans le mur: absence de communication, autolend, enchères…
La sanction se voit dans les chiffres de Mathieu.
Excellente idée.
Apparemment, impossible de voter sur Credit.fr. Pour les autres, çà fonctionne